Partie 7

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Quelques jours plus tard...

- CHICAGO POLICE !!! hurla le Sergent Hank Voight.

À l'aide d'un bon coup de pied, Jay Halstead défonça la porte métallique. Tous les membres des Renseignements pénétrèrent dans l'entrepôt, arme au poing, prêts à réagir à la moindre alerte.

Soudain. Un homme sortit de nulle part et ouvrit le feu sur les policiers avec un gros calibre automatique. Aussitôt, les enquêteurs se mirent à couvert derrière des voitures ou des piles de grosses caisses et répliquèrent. Bientôt, leur assaillant fut rejoint par une demi-douzaine d'acolytes. L'échange dura quelques minutes. À la fin de celui-ci, seuls deux tireurs respiraient encore, et l'un plus pour longtemps. Kevin Atwater se chargea de passer les menottes à l'autre.

Les autres empruntèrent un couloir qui menait au fond de l'entrepôt. Une porte était ouverte sur la gauche. Du bruit parvenait de la pièce adjacente. Le plus discrètement possible, les enquêteurs se plaquèrent contre le mur et approchèrent pas à pas de la porte. Juste avant celle-ci, il s'arrêtèrent. Le premier d'entre eux, Alvin Olinsky, compta jusqu'à trois avec ses doigts. Lorsque le troisième doigt fut baissé, les policiers se ruèrent à l'intérieur, arme au poing.

Des cris de panique retentirent. La pièce était sombre. Il fallut quelques minutes aux enquêteurs pour s'habituer à l'obscurité. Quand se fut le cas, ils découvrirent dans la pièce une dizaine de jeunes femmes, la vingtaine à peine pour la plupart, plus squelettiques les unes que les autres. Elles étaient effrayées, terrorisées. Leurs vêtements devenus beaucoup trop grands pour elles étaient sales et déchirés pour certains. Des patrouilleurs les prirent en charge. Toutes ces filles étaient enfin libres. Bien qu'il ne soit toujours pas appréhendé, elles n'avaient plus rien à craindre de Jack Nesbite. Elles pourraient enfin reconstruire leur vie.

Les enquêteurs continuèrent à avancer vers le fond de l'entrepôt. Ils pénétrèrent dans un bureau sur la gauche également. Une voix s'exclama :

- Détective Dawson ! Sergent Voight ! Je vous attendais ! J'ai fini par croire que vous ne viendriez jamais.

- La ferme Nesbite ! cracha Antonio.

- Oh ...! Détective, vous me voyez outré devant tant de violence, repris le concerné mielleusement. Comment osez-vous traiter un membre de votre belle famille de la sorte ?

- Nous-ne-sommes-pas-de-la-même-famille ! contredit du tac au tac le portoricain.

- Ah bon ?! Je croyais pourtant ! ricana Nesbite.

L'homme se leva de sa chaise et fit le tour de son bureau.

- Les pompiers, actifs ou retraités comme moi, sont une grande famille... se hasarda-t-il. Et il me semblait que la candidate à l'Echelle 81 de la Caserne 51 était votre petite sœur...

Antonio commençait à perdre patience.

- ... Gabriela Dawson je crois...?

À l'entente du nom de sa sœur, s'en fut trop. Mais son patron prit les devants. Voight s'approcha de Nesbite et posa un main sur son épaule.

- Je crois que le Détective t'a demandé de la fermer ! Sauf si c'est pour avouer tous tes délits. Comme ça tu auras une chance de revoir la lumière avant tes soixante ans.

- Vous n'avez aucune preuve contre moi Serg...

- Sergent ! Antonio ! appela Jay Halstead. Vous devriez venir voir ça !

CHICAGO FIRE - Amour et FraternitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant