Chapitre n°19

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* 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐟𝐚𝐮𝐭-𝐢𝐥 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐬𝐢 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 ?*

Alex se réveille sur son canapé.

Alex:  « Putain, je me souviens pas de m'être endormi...  »

Il a une migraine affreuse, celle-ci lui tape jusqu'à son oeil gauche. Ce n'est pas une migraine qu'il a l'habitude d'avoir, non, c'est beaucoup plus violent. Il s'assoit sur le canapé en essayant de reprendre ses esprits. Son mal de tête est peut être dû à ce qui lui est arrivé hier soir... Après tout, il s'en est pas vraiment remis émotionnellement. Comment peut-on faire semblant d'être amie avec quelqu'un pendant X années ? Comment ne peut on rien se reprocher après avoir foutu une vie en l'air ? Il se pose ses questions encore et encore. Perdus dans ses pensées pendant quelques instants quelqu'un frappe à la porte. Croyant que c'est encore cette connasse de blonde il se lève et ouvre la porte énergétiquement mais à sa plus grande surprise c'est deux gendarmes qui se présentent à lui.  L'un d'eux est beaucoup plus grand, yeux marron avec la corpulence de King Kong. Alex peut lire le prénom sur le  badge du gendarme:  Christopher. 

L'autre est de taille moyenne, yeux bleus mais lui il a la corpulence d'une vulgaire crevette avec un nez crochu, il a l'aire jeune, beaucoup plus jeune que l'autre. Sur son badge, c'est écrit : Louis.

Le gendarme à la corpulence du gigantesque singe prit la parole:  « Monsieur Alex Wills vous êtes en état d'arrestation.  »

Le deuxième gendarme attrape les poignets d'Alex pour lui mettre les menottes.

Alex:  « Quoi ? Mais c'est quoi ces conneries ?! Je n'ai rien fait !  »

Il se débat comme il le peut.

Gendarme Louis:  « Vous avez frappé Mademoiselle Chloé Jones, vous avez le droit de garder le silence.  »

Alex:  « Quoi mais c'est quoi ce délire ?! Je n'ai frappé personne je vous le jure !  »

Les deux gendarmes poussent Alex jusqu'à la voiture professionnel. Alex est perdu, il en a marre, il est à bout. Il pose sa tête sur la vitre, ferme les yeux et se met à pleurer. Il ne pense qu'à une seule chose. Celle qu'il aimait et aime toujours, celle qui s'est suicidé. Il se dit que si elle n'aurait jamais fait ça, il en serait pas à là aujourd'hui.

Ouija, un jeu sans fin. TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant