Lorsque deux ex prennent le même train afin de rentrer chez eux. Ce soir-là, sera différent, une veille aveugle viendra les avertir qu'ils se trouvent piégés dans un jeu qui durera jusqu'au terminus avec d'autres couples. Ce jeu durera toute la nuit...
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Depuis la naissance, avant même de faire sa rencontre redoutée avec le monde. Notre vie était déjà construite sur le pillier de chance. On avait la chance d'avoir des parents riches ou pas. Ou bien, nous avions de la chance d'être gardé par eux, ou pas. Rien ne dépend de nous, tout les éléments de notre existence est guidée par des facteurs extérieurs et incontrôlables.
On acceptait ce que l'univers nous donnait, alors que depuis le début de cet existence la vie n'était qu'un jeu, ou les fortunés gagnaient, et les plus pauvres perdaient. Il fallait être né du meilleur côté.
Pour autant dans ce jeu, jeongguk avait toujours eu l'impression de le contrôler comme se laisser contrôler par ce dernier. C'était lui, l'élément qui pouvait le guider là où il allait. Chacunes de ses actions influenceraient son futur, mais également celui des autres.
Il avait le pouvoir, pour une fois, de choisir le bon côté. Et de laisser pourrir les autres participants de l'autre côté, d'une misérable existence.
J'appelle cela, la loi de la survie. Basculer d'un côté, en sachant que vous engendrez les autres de l'autre côté, et donc leur malheur.
Jeongguk avait eu du mal à assimiler le fait qu'il devait être dévoré par l'égoïsme et être tenté par le mal pour survivre. Le poid de sa conscience était peut être lourd, hors le poid de sa victoire sera deux fois plus conséquente.
Ahaha ..
Aahahaha..
Jeongguk avait croqué la pomme à pleine dent, convaincu, qu'il était hors de question de mourir au milieu des deux côtés. Il fallait qu'il survivre et franchisse le côté des chanceux, des riches, des vainqueurs qu'importe ce que cela coûterait.
Il entendit le rire nerveux de Jin, face au regard ravageur que lui donnait jeongguk. Il n'avait jamais été autant déterminé. Tuer, ou être tué, il avait vite fait son choix de camp. Il avait fait appel à la chance, encore une fois dans sa vie. Celle qui la guidait, la chance, celle de mourir ou pas à cet instant.
Un sourire vainqueur se dessina sur les lèvres du noiraud, dès lors qu'il vu la frustration sur le visage du personnage caché. Il ne pouvait plus l'attaquer, la pomme, le protégeait désormais. La chance fut à ses côtés, mais pour combien de temps ?
