Chapitre 38

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Dans la peau de Souleymane

Après être passé à la maison pour me rafraichir Ousmane et moi passons au lieu de l'accident pour chercher des indices car ce qui est arrivé à Fatou n'est que l'œuvre de quelqu'un
On a bien écrit sur son dossier médical violence et viol on a essayé de la violer je ne sais comment une t'elle personne peut rester sans remords après une t'elle  acte
Frapper et violer une femme n'est pas l'acte d'un humain car en y repensant la femme peut-être notre sœur notre mère notre épouse ou même notre amie comment on peut-être face à elle et la faire subir  toute sorte de violence

Ousmane : bro tu as trouvé quelque chose

Moi: non et de ton côté

Lui: non plus..... viens on va demander à ce gars

Le gars en question est assis devant le parking on dirait que c'est le gérant

Nous : salam aleykoum

Lui: aleykoum salam

Ousmane : heu monsieur un mariage a été célébré ici et il s'est passé un petit accident alors vous n'avez pas trouvé quelque chose d'anormal

Lui: heu en y pensant j'ai trouvé un téléphone ici je croyais qu'il était à un de nos clients mais il y'a personne qui est venu le réclamer ni appeler

Moi: vous l'avez trouvé quand et où ?

Lui: quand j'étais venu le lundi

Moi: ce lundi

Lui: oui

Ousmane : peux tu nous le montrer

Il s'en va et revient avec le téléphone

Lui: tenez

Ousmane prend le téléphone et appelle Salimata qui répond à la deuxième sonnerie et il l'a met sur haut-parleur

Lui: allô Salimata

Elle: oui Ousmane

Lui: est ce que tu reconnais le téléphone de Fatou

Elle: non mais je vais demander à son amie

Elle parle à quelqu'un qui lui répond que le téléphone est de couleur noir et de marque Techno

Ousmane : ok merci

Il raccroche et on remercie le gérant avant de prendre la route pour l'hôpital
Arrivé Ousmane se dirige dans son bureau et moi je vais dans la chambre de Fatou

Devant la porte je reste bouche bée je reconnais cette voix parmi mille et mes doutes se sont volatilisés quand j'ai entendu son nom
J'ouvre la porte brusquement et la vois les yeux grandement ouverte et apeurée

Moi: Fatima?

Elle me regardait et Salimata qui était à côté de nous regardait aussi à tour de rôle ce qui me fait le plus mal est qu'on dirait qu'elle a peur de moi car a chaque pas que je faisais pour aller à sa rencontre elle recule

Moi: Fatima tu es là

Elle regarde Salimata et lui tiens le bras

Elle: Sa....Salima peux..... peux tu me faire sortir d'i..... d'ici

Salimata : mais qu'est-ce que tu as pourquoi tu trembles ?

Elle: amène moi loin d'ici

Salimata la regarde d'incompréhension et la tire pour sortir

Moi: non ne part pas tu ne peux pas partir comme ça

Elle:........

Moi: s'il te plaît reste il faut qu'on parle

Au Nom De La LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant