Au Nom De La Liberté

Chapitre 46

Dans la peau d'Ahmad

Maman : mon fils tu vis seul ?

Moi: seul? Non je suis la avec Dieu
Dis-je en sortant de ma chambre après avoir pris une douche pour me relaxer

Elle: oui mais je veux une présence féminine
Réplique t-elle de nouveau en hésitant sur le mot féminine par peur de m'énerver toute fois c'est ce qui me met dans tout mes états en repensant à cette femme

Je m'assis devant elle et regarde par la fenêtre

Elle: mon fils il faut qu'on parle

Moi: si c'est pour cette femme que tu veux me parler alors mieux vaut en rester là maman

Elle: d'accord tu peux fuire comme tu as fait depuis maintenant mais tu ne peux pas éviter ce sujet

Moi:........

Elle: je suis venue ici pour te parler non seulement de Fatima mais aussi de ton père

Moi: maman je ne veux rien savoir de lui

Elle: Ahmad si je te disais que ton père est le plus bon ,pieux, sage homme que j'ai connu tu me croirais non?

Moi: qui ça le vrai ou le faux par ce que pour ton info j'en ai deux

Elle: Ahmad tu ne connais pas toute l'histoire alors laisse moi....

Avant même qu'elle finisse sa phrase je me lève d'un bon

Moi: maman ne me mets pas plus en colère je ne veux pas parler de cette histoire

Je prends mes clefs de voiture et sors je prends une direction que j'ai choisi au hasard
Je fuis de nouveau mes problèmes je sais que tôt ou tard je vais y faire fasse cependant je ne suis pas prêt d'entendre le monologue de ma mère et cette fille qu'elle prononce le nom n'arrange rien
Je suis venu ici en grande partie pour oublier pour passé à autre chose  chose que j'ai réussi jusqu'à maintenant en me défoulant sur cette femme aussi belle que la couleur de l'or émis par la boule de feu le soir du crépuscule
Cette femme que j'ai embêté la première fois que mes pieds ont embrassé le sol sénégalais je me met même à rire en pensant à elle

Je m'arrête sur le trottoir en repensant encore et encore à elle j'aimerais qu'elle sois avec moi j'aimerais lui confier ce que je ressens en ce moment j'ai le besoin de la voir me sourire je ferme les yeux en amenant son image

Une minute deux voir même trois je les réouvre et la vois je souris d'un coup
Elle semblait être pressée et chercher quelque chose ou voir même quelqu'un
J'avance vers sa direction et abaisse la vitrine

Elle: Ahmad ?
Dit-elle l'air désemparée

Moi: qu'est-ce tu as ?

Je la regarde de plus près et je remarque qu'elle a pleuré ce qui me fait soudain mal comprenant même pas pourquoi

Je descends et sans attendre je la prends dans mes bras
On était restés dans cette position des minutes et on entendait que le rythme des battements de nos cœurs qui s'entendaient et s'accordaient en parfaite harmonie mélangé parfois de ses suffoquements
Je me détache d'elle et la regarde en plongeant mes yeux dans les siens larmoyants et sans même réfléchir à deux fois je capture ses lèvres
Un baiser qui veut tout dire
Un baiser à la fois doux et salé du à ses larmes que j'efface avec mon pouce après mettre détaché d'elle

J'ouvre la porte côté passager et la fais entrer avant de me mettre à ma place et je démarre en trombe
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Dans la peau de Souleymane

Assis sur un banc non loin de la rive j'observe le défilement des vagues animé par leurs bruits et mariés aux chants des oiseaux
Je respire l'air frais en repensant à cette femme qui n'a pas eu une once de bonheur d'après ce que je sais d'elle
Mais je me dis que c'était son destin et Dieu en a décidé ainsi