Chapitre 2: La Vapeur

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- Debout!! Hurla son père après avoir frappé trois fois d'affilée à la porte.

Ce cri fût suffisant pour faire sursauter Aelis et tomber du bord de son lit.

- Aïe... J'arrive...

Hier avait était une journée dure.

La seule supposée journée de congé qu'elle avait, fût finalement une journée de travail qui commença au début de l'après midi pour finir tard dans la nuit.

Il y a environ une douzaines de chevaux qui se reposent à l'écurie en se moment et ces derniers seront remplacés par de nouveaux ce matin même.

Le soleil était a peine levé dans la vallée.

Aelis lâcha un long soupir en regardant le soleil se lever depuis l'arrière des hautes montagnes.

Elle prit peu de temps pour mettre ses habits et pour au moins faire une queue de cheval avec ses cheveux. Sinon, elle a des cernes et ses cheveux sont en bataille.

Elle sortit, prit son morceaux de pain et marcha ne ville derrière son père.

Cette fois, les rues étaient légèrement plus vides, car personne, a par l'écurie, a le besoin de travailler aussi tôt.

La prière matinale à Lunas, dieu de la Lune, fût vite fait pour continuer rapidement le travail.

Ainsi commença une longue journée répétitive.

Enlever l'armure, enlever la selle, nettoyer les sabots, brosser, laver, nourrir et ainsi de suite.

À la fin de l'après midi, Aelis s'est installé devant l'écurie, sur le tabouret à coté de la grande porte, sur la quelle elle s'écrasa d'épuisement.

Elle lâcha un râle de désespoir alors que son père lui a tendu un verre d'eau frais.

- Bien travaillé. Tu peux rentrer si tu veux.

- Non... Je vais pas te laisser tout seul. Faut déjà que tu t'occupes des provisions et de l'eau, presque constamment vu le nombre de chevaux qu'on doit préparer!

Sten lâcha un petit rire.

- Merci de rester alors.

Aelis lâcha un sourire discret avant de finir son verre d'eau en a peine quelques secondes.

- Bon, au boulot!

Quelques heures de travaille plus tard, Aelis bailla ayant enfin fini son travail... Pour aujourd'hui au moins.

C'est le soir. Les rues, d'habitude si vides et obscurs, sont maintenant sous la lumière des centaines de lampes a huile allumées et remplis par les nombreux soldats qui se dirigent vers la taverne. Certaines femmes, les plus superficiels d'entre eux, courent derrière les soldats les plus beaux et forts pour avoir peut-être l'espoir de quitter le trou perdu dans laquelle elles étaient nées. Finalement, certains des hommes du village se rassemblaient aussi pour boire et écouter les histoires des plus héroïques de la garde de l'Empereur.

Aelis, elle, n'en avait absolument rien à faire. Les histoires pouvaient être inventés, sortis tout droit de l'imagination de cette personne. Le plus souvent, ceux des soldats étaient surtout des mensonges bien formés pour séduire les éventuelles idiotes qui auraient la malchance de tomber dans le piège.

Fatiguée, elle marcha vers le seau habituelle d'eau fraîche pour se jeter de l'eau au visage et par le même occasion, se laver les mains.

Elle ferma les yeux et plongea ses bras dans l'eau afin de jeter de l'eau au visage mais, étrangement, l'eau qu'elle venait de lancer, n'as jamais atteint son visage.

La Sorcière Innocente (Autre Part qu'ici)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant