Charly avait eu droit au meilleur réveil de tous les temps ce jour-là. Il devait être environ 7h quand Camille avait commencé à gigoter à côté de lui dans le lit. Hier soir, quand elle était arrivée, il était déjà tard et elle semblait plutôt agitée, elle s'était juste blottie dans un coin et avait regardé l'écran bleuté de la télévision en répondant à ses questions par monosyllabes. Il avait fini par abandonner, et ils s'étaient endormis sans échanger sur le sujet. Mais ce matin au réveil, Camille semblait s'être métamorphosée. A peine avait-il entrouvert les yeux qu'elle ondulait déjà contre lui, déposant de doux baisers dans son cou.
-Bonjour, avait-elle chuchoté de sa voix rauque du matin, passant une main dans les cheveux du jeune homme.
-Hm, bonjour, répondit-il en souriant, laissant ses mains descendre à sa guise vers les fesses de son amie.
-Bien dormi ? Susura-t-elle à son tour en glissant vers son caleçon.
-Très bien.
-Fantastique.
Elle passa sa main sous l'élastique du tissu et commença à le toucher tout doucement, tout en continuant à se frotter contre lui. Son odeur délicate envahissait les pensées du jeune homme et il n'avait qu'une seule envie en cet instant, glisser entre ses cuisses, mais visiblement, elle avait une autre idée en-tête, puisque ses baisers descendirent petit à petit le long de son torse, jusqu'à atteindre son aine. Il pouvait sentir son souffle chaud contre sa peau exposée, ses mèches rebelles caresser l'intérieur de ses jambes, ses ongles griffer le bas de son dos. Il se tenta de jeter un coup d'oeil dans sa direction, et cette vision onirique ne fit que renforcer son érection: elle était splendide, entre ses jambes, haletante et fébrile, les joues rougies. Il aurait voulu lui dire mais les mots lui manquaient, alors il attrapa un cousin pour mieux relever sa tête, et la laissa accomplir son petit miracle. D'un geste habile, elle lui retira son caleçon et humifia le bout de son gland, avant de le prendre en bouche avec toute la délicatesse du monde. Charly ne put s'empêcher de laisser s'échapper un soupirement d'aise tant la sensation était agréable. Elle répéta l'opération plusieurs fois, toujours avec une lenteur affolante et une précision millimétré. Charly devait bien se l'avouer, elle était douée. Meme très douée même. Il baissa à nouveau les yeux vers ce spectacle affreusement bandant, et alors qu'elle avait son sexe dans sa bouche, passa sa main sur la joue de la jeune fille. C'est ce moment précis qu'elle choisit pour enfoncer son penis tout au fond de sa gorge, ce qui le fit gémir de plaisir. Elle recommença une deuxième fois, puis une troisième fois et une quatrième, accélérant progressivement la cadence, tout en gardant son regard sceller à celui de Charly. Il pouvait sentir comment elle enfoncer ses ongles dans sa peau à chaque aller-retour, comment sa langue experte s'enroulait autour de lui avec douceur et sensualité, comment les bruits de succion qui s'échappaient de sa bouche l'excitait. Il avait envie de posséder chaque centimètre carré de l'âme de cette fille, de la garder pour toujours pour lui. A lui. Il voulait qu'elle soit à lui.
-Camille, je vais..
Il s'enfonça encore une dernière fois au plus profond de sa gorge avant de jouir, avec une brutalité incroyable, si bien qu'elle faillit s'étouffer au commencement, mais avala sans broncher. Charly n'osait rien dire alors que la jeune fille se ralongeait en silence à côté de lui, un sourire flou au coin des lèvres.
-C'était pour te remercier de m'avoir héberger. C'était généreux de ta part.
-Oh...
-Je sais que t'aimes pas trop quand je débarque comme ça sans prévenir et..
-Camille..
-Apres, je comprends, c'est normal, tu veux avoir ton intimité, mais c'était vraiment une soirée de merde du coup j'avais nul part ou aller et toi tu as...
-Putain Camille, ferme-là, lâcha-t-il en se positionnant au-dessus d'elle, tu m'écoutes des fois ? C'est rien. Quand tu veux. J'aime bien quand tu viens. Ça me dérange pas.
Elle ouvrit de grands yeux, semblait surprise, comme si elle venait seulement de comprendre qu'elle était toujours la bienvenue ici. S'il avait eu plus de temps, ou plus de galanterie masculine en lui, il aurait sûrement pris un peu plus de temps pour s'expliquer, mais voilà, Charly était un connard, mais surtout, Camille était toujours toute nue dans son lit, par un samedi matin d'octobre, et il avait la gaule. Pour lui éviter de trop réfléchir à ses paroles, le brun plongea vers son cou et mordit délicatement sa peau porcelaine, tout en laissant ses mains se balader sur les fesses de sa victime, dont la respiration s'était soudainement accélérée.
-Charly..
-Quoi ? Laisse-toi faire.. C'est à mon tour de prendre les manettes maintenant..
Malgré l'excitation palpable de la jeune fille, il sentait néanmoins que quelque chose n'allait pas. Il se recula de quelques centimètres et la laissa s'expliquer.
-Tu comprends pas.. J'ai un petit soucis chez moi, et euh.. Je devrais appeler mon frère pour savoir si je peux dormir chez lui ce weekend, s'il est en ville.. Sinon je peux peut-être demander à la famille de mon binôme, ou c'est déplacé tu crois ?
-T'es vraiment conne parfois. Reste ici.
-Mais tu dis que..
-Je dis que tu peux rester ici. C'est plus facile comme ça. En plus, t'es pas trop loin de ton lycée pour lundi matin. Si ça t'arrange..
-Carrement que ça m'arrange ! S'exclama-t-elle, visiblement soulagée, en passant ses bras autour de son cou.
Charly ne savait pas bien pourquoi mais ce simple geste suffit à libérer des centaines de papillon dans son ventre. Il logea son nez dans le cou de la jeune fille et y déposa une myriade de baisers, alors que sa main droite se frayait un chemin entre ses cuisses, demandant en même temps d'une mi-voix :
-Pourquoi tu m'as pas demandé plus tôt ?
-Je.. Je.. Bégaya la jeune fille, visiblement perturbée par l'intervention du brun qui souriait, fier de son coup.
-Tu ?
-Je voulais pas abuser de ton hospitalité.. Avoua Camille en plongeant son regard grisé dans le sien.
Quand elle le regardait comme ça, il avait l'impression de faire une chute de 500m, sans parachute. Vertigineuse. Il la serra fort contre lui et les fit rouler sur le matelas.
-Bordel qu'est-ce que je vais te baiser pendant ces deux jours, t'as même pas idée.
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Zenia & Charles
RomanceZenia n'était pas ce que l'on appelle à proprement parler une salope. Charles n'était pas ce que l'on appelle à proprement parler un queutard. Mais entre eux, le sexe était explosif.