Chapitre 3 : nouvelle vie

28 2 1
                                    

** Seyra **

On sort aujourd'hui de l'hôpital, enfin normalement, on y est resté 3 semaines, et ça commençait à être long et pénible. Surtout qu'on ne faisait rien, ou plutôt on faisait toujours la même chose : rendez-vous chez le pédiatre, diner, jouer, dormir, c'est ennuyant d'être un bébé. Le seul point positif est la présence de Tony. Tous les jours c'était la première tête que je voyais et les derniers yeux que j'apercevais le soir. J'adorai voir la tête de Kate à chaque fois quelle essayait de parler à mon babysitteur mais qu'il l'ignorait, préférant garder toute son attention sur moi. J'adorai la narguer, surtout quelle a tout fait pour nous séparer, mais comme c'est la seule personne avec qui je suis calme son chef a décidé qu'il serait le seul à s'occuper de moi. Je dois avouer qu'il va me manquer. Je ne dois pas me leurrer, je sais très bien qu'une fois les portes de cet enfer blanc franchies, lui et moi ce sera finit. En plus, ce n'est pas comme si les Clark l'appréciaient, au contraire, je vois bien les regards noirs qu'ils lui lancent. Le pauvre, il ne fait que son travail et eux ils lui en veulent, c'est de la pure jalousie, ils agissent comme des enfants capricieux qui n'ont pas ce qu'ils veulent. Mais de toute façon tout sera finit dans quels instants, on va partir et je ne le reverrais plus. Mais ce nest pas parce qu'on part que je me comporterai mieux, au contraire, je serai seule avec eux et encore pire qu'avant.

Ils vont regretter Tony.

On est chez le pédiatre en ce moment, il leur donne les dernières indications comme mes repas, vue mon dégoût pour le lait. Ils parlent pendant des heures, c'est ennuyant. Les Clark posent des centaines de questions, à croire qu'ils ne savent pas y faire avec les enfants. Le peu de moments passés en leur compagnie m'ont bien montré qu'ils ne savent pas y faire avec les bébés. S'ils croient que poser des questions les aideront, ils se trompent royalement, il leur manque les éléments capitaux qui font qu'on est ou pas de bons parents. Les miens les ont.

L'ennuie me fait divaguer, me poser des questions. Je me demande où je vais vivre, comment est la maison, s'il y a des animaux ; j'aimerais trop avoir un chat et un chien ! Dans ma vraie vie on avait une sorte d'arche de Noé avec quasiment tous les animaux possibles et inimaginable ! Pour ça on avait des centaines d'hectares, pratiquement une île entière rien que pour les Parker ! C'était magique. Mais je sais que c'est exceptionnel et que tout le monde n'a pas ça, j'espère qu'ils ont au moins un petit jardin et un animal. Sinon ma vie avec eux sera pire que ce que je croyais, et par conséquent la leur avec moi.

Après des heures d'attente, et de patience, pendant lesquelles j'étais, d'ailleurs, plutôt sage (applaudissement), le couple a fini par dire au revoir au pédiatre. Ce dernier m'a fait un signe de la main niais avec un « au revoir » trop bizarre auxquels jai répondu par une grimace. Une fois dans le couloir, à l'approche de la sortie, jai entendu Tony courir derrière nous et appeler les Clark

- Qu'est ce qu'il nous veut encore ? Murmura Mme Clark

- Je n'en sais rien chérie

- Bonjour, monsieur, madame

- Tony ! Comment vas-tu ? Ça fait plaisir de te voir avant notre départ, où est passée ta blouse ?

Quelle hypocrite.

- Je.. hum..

Tony ne leur répondu pas tout de suite, son regard rivé sur moi.

- Tony ?

- Excusez-moi je ne travaille pas aujourdhui mais je voulais venir vous dire au revoir et, il sortit un papier de sa poche, tenez, voici mon numéro, vous pouvez m'appeler quand vous voulez sans problème. Je serai ravi de vous aider si vous devez sortir ou autre.

Il avait parlé sans cesser de me regarder. Et sa proposition ne semblait pas ravir les Clark. Pour l'aider un peu j'ai sorti un petit ricanement en passant mon regard de lui au Clark et en revenant sur Tony.

On se retrouveraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant