CHAPITRE 1 : Au revoir "à bientôt" !

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C'est un matin de septembre que j'ai pris le train à 6h précises. La gare à laquelle on m'a dit de me rendre était...comment dire... bizarre. Les passagers sont normaux mais... pas le reste du personnel qui réside dedans. BREF ! Je suis pas là pour dire qui est normal et qui ne l'est pas ! Il n'y a qu'un seul train sur cette ligne il faut pas que je le loupe ! Sinon adieu la vie... l'internat où je vais est très strict à ce qu'on raconte... et moi je suis une fille pas très ordonnée dans l'ensemble alors on se bouge ! Pensai-je.

Mes parent m'ont déposée devant mon quai pour que j'attende le train.
Nous nous sommes dit au revoir et à bientôt. Il sont partis en me laissant avec des personnes semblables à des zombies ! Leurs regards me disaient clairement "Je veux dormir !"avec la sensation que c'est plus tôt : "Je veux te bouffer!!!" . Mon dieu que c'est rassurant à 5h59 du matin ! En plus il fait nuit noire ! La seule source de lumière c'est le lampadaire sous lequel je me trouve ! Maman vient me chercher !!!
J'ai finalement aperçu le train au loin. Tout le monde se bousculait et voulait y monter en vitesse. À cause du personnel ? Du froid ? Ou les deux ? Je m'en moque. MOI JE VEUX MONTER ET POSER MON FESSIER !!!
Quand il s'est enfin arrêté (oui il était très long) J'ai littéralement sauté dans mon wagon. De l'extérieur il a l'air ancien, des vieux de la Première et la Seconde Guerre mondiale. Les roues de celui-ci sont rouges sang. Les wagons sont en bois, en gros il y a le feu on meurt... seules les rambardes pour monter dedans sont en métal. Les vitres sont ornées de peinture jaune. Mais à l'intérieur... c'est neuf, clairement ce sont des sièges de TGV blancs neufs... l'odeur allait avec en plus... il y avait du parquet partout. Par terre et sur les murs. Si on m'avait dit ça avant que je ne rentre... je n'aurais pas sauté. Oui, je me suis pris le mur... mais bon ! Je vais bien !!! Je n'ai pas mal ! (Faux !) J'ai rien contre dans l'idée mais... c'est dommage. Car ça faisait un peu le train dans Harry Potter. Bon la gare c'est pas encore ça... les personnes de mon wagon sont toutes descendues. J'ai rejoint ma cabine. Qu'elle catastrophe ! Pensai-je. Je suis SEULE !!! Je déteste ça !!! Snif...
Je me suis assise sur le canapé de ma cabine en silence et en attendant le départ. J'ai bien attendu quinze minutes avant d'entendre les roues du train grincer en peinant pour avancer. Nous devions être assez nombreux. Soudain on ouvrit la porte de mon wagon brusquement ! Mais il est malade lui !!! Ai-je lâché en chuchotant. Le garçon m'observa et entra dans le silence. Il s'assit en face de moi. Il n'y avais pas UN bruit... même le train c'est tu pour cet instant ! Quelle horreur ! Je déteste me retrouver seul avec un ou plusieurs mecs ! En plus il parle pas !!! RAAAAAH ! La cata !
Il me regarde avec ses yeux noisettes limite noirs purs. Il est habillé avec un sweat blanc et un pantalon noir. Il porte des chaussures renforcées noires qui montent jusqu'au-dessus de la cheville. Il s'assit dans le calme après avoir fermé la porte. Nous nous éloignons enfin de cette gare zombifique.
Avec le reflet de la lumière dans la vitre je n'ai pas très bien vu mais... une ombre s'est projetée au sol... et j'ai cru entendre crier. Le jeune homme devant moi n'était pas rassuré non plus. Surtout que plus on s'éloigne plus les cris sont forts ou que de plus en plus de personnes crient.. J'ai fermé les yeux pour faire abstraction de cette ambiance lugubre.

Plus loin, je me suis décidée à lui parler ! Il s'appelle ........... c'est un joli prénom. Qui va très bien avec ses cheveux bruns. Je n'avais pas fait attention quand il est rentré (probablement à cause de sa façon brutale d'ouvrir une porte sans défense...) mais il est vachement musclé !!! Nous avons continué à parler de tout et de rien jusqu'à la prochaine gare qui est dans environ une heure. Je ne suis pas rassurée d'entendre le sol grincer... C'est bizarre mais quand nous parlions j'avais l'impression de voir des scorpuleux qui passaient dans les couloirs sombres de notre wagon...

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