Fanfiction Harry Potter - Les liens de la différence [INACHEVÉ]

CHAPITRE 36 : Le rêve

Louison

Ça y est ! C'est le week-end !

Le longue première semaine à Poudlard a été mouvementée, par les cours plus ou moins intéressants , les rires entre amis et les évènements étranges multipliés dès le début de l'année. On m'avait raconté que ma vie à Poudlard serait trépignante, mais je ne l'imaginais pas à ce point ! Ce matin, c'est le sourire aux lèvres que je me réveille. Aujourd'hui, pas de cours ni d'horaires. On est samedi ! Je file prendre une douche rapide en fredonnant. Une fois ça de fait, j'attache ma chevelure brune en queue-de-cheval et m'habille d'un jean et d'un sweat-shirt confortables avec des baskets. Fini l'uniforme sombre de Poudlard et l'affreuse jupe obligatoire. Je m'habille comme je veux, et je compte bien en profiter !

En sortant de la salle de douche, je vois Parkinson m'observer d'un œil noir. Je lui réponds par un sourire rayonnant. Aucune de ces piques de m'attendra aujourd'hui. En plus, mes sourires risquent de l'énerver plus encore... Assurément un point positif. J'ignore son expression rageuse et me tourne vers Meriemme, qui vient de sortir de son lit.

"Salut, ça va ?

 - Bof... maugrée t-elle. J'ai pas super bien dormi.

 - Un conseil : après une bonne douche, tu iras mieux. Tu me rejoins au petit dèj ? Je meurs de faim !

 - Ouais, part devant, renchérit la brune. Sinon ta bonne humeur va déteindre sur moi."

J'éclate de rire à sa remarque et sort du dortoir pour rejoindre la Grande Salle. La salle commune des Serpentards est toujours aussi sombre, mais les élèves paraissent bien moins arrogants et hautains en habits normaux et pyjamas. Capucine, ma voisine de dortoir, lit un bouquin dans un des fauteuils de velours vert. Elle porte un jogging et un tee-shirt trop grand. C'est vraiment marrant de voir les Serpentards dans ce genre de tenue. Ça me donne envie de prendre des photos pour les montrer aux autres élèves de Poudlard, pour qu'ils voient que les Serpents ne sont pas si effrayants que ça, au quotidien. Ça les ferait bien rire.

Capucine relève sa tête blonde de son livre et m'adresse un petit signe.

"Salut, Louison !

 - Salut, Caps ! T'as fait le devoir de Métamorphose ?

 - Pas encore, il est ultra dur... Je verrais dimanche soir, quand il fera nuit et que je me rendrais compte en panique que j'ai oublié de le faire."

Je ris.

"A plus !

 - A plus !"

Je sort de la salle commune en pensant que finalement, seuls quelques élèves de Serpentard comme Parkinson ou Zabini sont aussi méchants que les clichés le démontrent. Tous les autres sont vraiment gentils, comme Meriemme ou Capucine. Je monte les escaliers à toute vitesse et débarque dans la Grande Salle. En balayant la salle de mes yeux bleu-vert, je repère Manon et Thaïs discuter à la table des Poufsouffles. Je les rejoins sur le banc de la table des jaunes et noirs et me sert quelques pancakes noyés dans du sirop d'érable dans une assiette.

"Salut les filles ! Ça va ?

 - Ouaip, marmonne Manon. Tu peux me passer la confiture de myrtilles, steuplé ?

 - T'as l'air en forme, toi, fis-je en lui passant néanmoins le pot rempli d'une gelée violette. Allez, détente, c'est le week-end ! Où est Mathilde ? Encore en train de dormir ?

 - Sûrement, fait Thaïs d'un air presque aussi enjoué que celui de Manon tout en beurrant sa tartine.

 - Il faut croire que notre Mathilde est en réalité une grosse paresseuse ! renchérit la Gryffondore.

 - Qui l'eut cru ?" déclamais-je.

Manon s'autorisa un sourire. Mon arrivée leur avait légèrement remonter le moral. J'enfournai un ou deux pancakes dans ma bouche et les dévora avant de demander :

"On va au lac aujourd'hui ?

 - Mouais, rétorqua Manon. J'ai un paquet de trucs à faire. Même la semaine de la rentrée, ils trouvent le moyen de nous noyer sous les devoirs ! Je vous jure, j'en viens à regretter mon petit confort de chez moi...

 - Moi aussi, j'ai plein de devoirs, soupira Thaïs. Pourquoi pas cet aprèm, après le repas ? On aura le temps de les faire d'ici là.

 - Ok, cet après-midi, confirmais-je. Il n'y a plus qu'à en parler à Mathilde !"

La Poufsouffle hocha la tête et tendis le bras pour atteindre la pâte à tartiner. Mais sa main se mit à trembler et elle la porta à son crâne, secouée. Les yeux fermés et les membres tremblants, elle semblait secouée de spasmes.

"Ça va ? m'inquiétais-je.

 - Ça... ça va, balbutia Thaïs. Mais... j'ai fait un cauchemar cette nuit et j'ai des sortes de flash-back... Ouh ! C'est pas très agréable, admit-elle.

 - Quel genre de cauchemar ? réagit Manon.

 - Je sais pas... J'avais mal, mais... j'avais pas vraiment l'impression que c'était ma douleur. Et... j'avais chaud et froid..."

Son teint devenait plus pâle et maladif. Ses yeux bruns fouillant partout, elle tremblait et bredouillait plus qu'elle ne parlait. Je posa une main réconfortante sur son bras. Hésitante, elle fit :

"J'avais l'impression d'être transpercée de tous les côtés, et dévorée de l'intérieur. Je sais pas, c'était bizarre, je... Ah !"

Elle avait porté ses deux mains à son crâne, grimaçant.

"Thaïs, tu vas bien ? Tu veux qu'on appelle l'infirmière ? paniqua Manon.

 - Non, non ça va..."

Pourtant, on voyait bien que ça n'allait pas du tout. Les yeux dans le vague, Thaïs balbutia quelque chose d'incompréhensible avant de s'effondrer, inconsciente, et de se cogner violemment la tête au banc. Je me levai, désormais pâle moi aussi.

"Thaïs ?!! Vite ! Appelez Mme Pomfresh !"