Poésie 2

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Jugement

Toi qui te permets de juger !
Connaîs-tu les combat que cette mère a menés ?
Bien sûr que non, ceci est bien futile,
Quand on est un imbécile.
Son enfant est handicapé, hé alors !
T'a-t-elle déjà fait le moindre tort ?
Il est facile de juger sans savoir,
Et de remplir les réservoirs,
De la bêtise,
Avec un cerveau de la taille d'une écrevisse !
Mais es-tu capable de voir les larmes,
A travers ses regards,
Ainsi que toute la tristesse,
Qu'entraîne sa détresse ?
Cela s'appelle faire preuve d'humanité,
Et crois-moi tu devrais essayer.
Car le jugement n'est pas preuve de ton intelligence,
Et encore moins de ton indulgence.
Personne n'est à l'abri de connaître un jour ce genre de malheur.
Tu devrais plutôt prier que cela n'arrive jamais à ta soeur.
Alors, tu fais déjà moins le malin,
De passer pour un crétin.
Il est clair que jugement était plus facile,
Face à une personne fragile.
Mais souviens-toi que chaque être à ses défauts,
Et que d'avoir une trop grande bouche en est un des plus gros.

Carnet de poésies : Un autre regard (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant