Le Réveil ( à Corriger)

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         L'air était doux. C'est la première sensation que Titus ressentit avant d'ouvrir les yeux suite à la lumière du soleil. Il touches le sol... C'était de l'herbe. Il se relève brusquement. Il est dans un champs. Il tourne et retourne sa tête pour voir les alentours. Un grand champ d'herbes sauvages. Rien d'anormal. Mais en faite, si ! Que faisait il un matin, dans un champ?

Il regarde ses mains, inspecte son corps. Non rien d'anormal... Ses vêtements était les mêmes qu'hier, il avait son portefeuille, ses papiers, ses clés, son téléphone. Rien avait été volé. Il se relève et sent à nouveau une brise intense lui souffler sur le visage. Elle n'était pas désagréable. Il essaya de se rappeler les événements d'hier afin de trouver une explication logique. Il sortait de cours. Il était déprimé, beaucoup plus que d'habitude.

L'idée de la mort avait beaucoup chatouillé l'esprit de Titus. A l'école, il était sujet de brimades et d'harcèlement en tout genre. Et à la maison, ce n'était pas mieux. Son père était un alcoolique fini, frappant sa mère ou lui lors de ses grosses colères. Sa mère n'était pas vraiment présente. Il a très souvent une image d'elle, préparant sa seringue pour se droguer, et échapper à la cruauté de la vie réelle.

Titus revenait donc de ses cours, totalement déprimé, et au moment d'arriver à la porte de sa "maison", il entendait déjà son père hurler et des bruits de coups qui atteignaient leurs cibles. Titus tremblait. Était-ce vraiment une vie? Il tourna des talons, quittant sa propriété.

Le reste des événements étaient beaucoup plus flous. Titus se souvient d'avoir monté sur le toi d'une maison abandonné... Il se souvient du vent, de la vitesse et d'un gros fracas. S'était il suicidé? Si oui, pourquoi se retrouve t il dans un champ... 

Il n'eut pas le temps de réfléchir à la question qu'un frisson lui parcours l'échine. Il sentait une présence non loin... Quelque chose de gros, de massif et... Une soif de sang insatiable. Jamais il n'avait ressentit ça. C'était comme une pression inimaginable. Il arrive à se tourner légèrement vers l'origine de la sensation. Il regarde au loin, et voit une masse sombre... Ténébreuse même, qui se dirige vers sa position. Il ne pouvait pas discerner ce que c'était, mais la peur le paralysait. Il ressent les pas lourds et rapides qui s'avancent de plus en plus vite et près de lui. Et il ne pouvait absolument rien faire. La chose fit un bond d'une hauteur de trois mètres avant de s'écraser brusquement en face de Titus. Il pouvait enfin discerner ce que c'était, sans pour autant pouvoir y mettre un nom dessus. La chose avait un nombres de pattes impaires, avec des griffes acérés. Il n'eut pas le temps de les compter que la bête le plaqua au sol, posant son museau noir vers le visage de Titus. Il avait des crocs énormes, fait pour déchiqueter la chaire. Des yeux rouges luisants le fixait. Titus ne savait même pas de quoi était fait la peau de la bête, mais il put discerner l'horrible puanteur de la chaire en décomposition qui servait d'haleine au monstre. Il était face à la mort. Il allait se faire dévorer, réduire en charpille pour combler la faim de cette chose. Titus fermait les yeux pour se rendre totalement. Il n'avait pas le temps de comprendre le pourquoi du comment qu'il allait mourir. C'était la fin.

Soudainement, un coup de feu se fait entendre et Titus ne sentait plus les griffes acérés et le poids du monstre lui bloquer le corps. Il ouvre les yeux, tournes la tête à sa droite et vit le cadavre agonisant de la créature. Il recule rapidement, loin de cette chose hideuse. Il se tapote le corps, cherchant d'éventuelles blessures, ou se rassurant d'être toujours en vie et que cet événement était bien réel. Il se relève difficilement et s'approche de la créature. Elle ne respirait plus. Il se souvient qu'un coup de feu avait retentit il y a un instant. On venait de le sauver? Il se tournes vers l'origine du coup de feu.

Un jeune homme, de plus ou moins son âge, était debout, bras tendus dans son long manteau noir, un revolver à la main. Celui ci abaisse son arme et regarde Titus dans les yeux. Toutes les émotions qui venaient à Titus, la peur, la panique, l'angoisse, s'envolaient à la vue du sourire de cet inconnu. Celui s'approche doucement de Titus et lui tend la main afin de le saluer.

"Salut, je m'appelle Erwing Friantz. Bienvenu à toi Stray Kat."

Titus découvre que derrière ce sourire, il y a un léger accent allemand. Il le détaille de haut en bas tout en lui prenant la main. Il faisait plus ou moins un mètre quatre-vingt. Il avait des cheveux courts, brossés et d'un noir profond. Ses yeux brillaient d'un marron ambré. Il avait des traits fins et son œil droit avait une griffe unique, qui partait de son sourcil jusqu'à sa joue. Et il possédait un sourire. Ce genre de sourire qui pouvait calmer n'importe qui et les rassurer. Titus bégaie un peu avant de pouvoir aligner quelques mots. Il fut tout de même étonné du nom qu'Erwing lui avait donné. Stray Kat... En anglais, cela pouvait se traduire par '"chat perdu" ou "chat à l'abandon".

"S-salut... Moi c'est Titus Grandim. Merci.. Mais bienvenu où?"

Erwing le regarde avec un doux sourire à nouveau. Il lui lâche la main avant de commencer à marcher en faisant minde à Titus de le suivre.

" Viens avec moi Titus, je vais tout t'expliquer. Mais avant tout de chose, il y a une chose importante que je dois t'apprendre sur toi même. Tu es mort. Bienvenu dans Obris. Et jusqu'à nouvel ordre, je serais ton guide."

Erwing se tourne vers titus une dernière fois. Un grand sourire sur le visage, mais ses yeux montraient un tout autre sentiment. De la peine et du soulagement à la fois. Il semblait triste que Titus soit tombé ici.

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