Harcelé

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Je venais de sauter par-dessus le mur, je fus soulagé de ne pas le voir. C'est dingue ce qu'il pouvait être rapide, j'avais vraiment eu peur qu'il me double.
Les secondes commençaient à défiler, et je me demandai ce qu'il faisait.

J'étais à terre et je me faisais rouer de coups. Je n'avais rien vue venir, je ne sais même pas où je suis et je commençais à ne plus avoir mal.
J'entendais mal, je voyais mal, mais malheureusement, je sentais encore. Je sentais l'odeur du sang. Mon sang ! Je ne savais pas si je saignais abondamment ou si une vielle blessure de mes harceleurs, que je cachais à mes parents, c'était réouverte. Je suis bien dans la merde...
J'espérais que Boruto ne me voit pas, car je ne sais pas comment il réagirait.

Inquiet, je refaisais le chemin inverse, c'est là que je vis la bande à Shinki qui s'en prenaient à Shikadai. Sarada et les autres tentaient désespérément de leur faire lâcher prise, mais c'était peine perdue, ils étaient trop nombreux.
Malheureusement. Pour eux, ils allaient apprendre à leur dépend que Shikadai était désormais un membre de MA bande.
J'approchai de Shinki rapidement et lui envoyai un coup dans le ventre qu'il n'oublierait pas de si tôt, il se mit à vomir tout son déjeuner. Sarada profita de la confusion pour mettre à terre tous ses adversaires.

Boruto : il fait partit de notre bande, si vous vous en prenez à lui, vous aurez affaire à nous.

Ils récupérèrent ceux à terre, puis détalèrent comme des lapins, tendis que je vérifiais l'état de Shikadai.

Je ne ressentais plus rien, mais j'avais pu entendre la voix de Boruto et sa bande. Je me relevais et ne vis rien... Je m'assois et attends que ça passe, mais je sens tous les regards sur moi. Je fais signe que ça va prendre du temps, mais je ne sens personne s'éloigner. Enfin, je peux réouvrir les yeux et je vois ce blond-là. Il a l'air inquiet.

Shikadai : désolé, je n'ai pas pu venir.

Je rigolais un peu et avant qu'il ne put dire un mot, j'allai aux toilettes, craché du sang et tousser. Génial... C'est le premier jour.

Sarada : mieux vos le ramener cher lui.

Boruto : t'as sûrement raison, qui m'accompagne ?

Sarada : on te laisse faire, nous, on a épuisé notre quota de cours séché pour le moi.

Inojin : ouais, toi t'es parent son cool, nous ce n'est pas la même.

Je soupirai, résigner.

Sarada : t'inquiètes, je vais leur montrer ma façon de penser à ses connards.

Boruto : je compte sur vous. Je vais le chercher. À demain.

Je vérifie mes blessures et une s'est réouverte... Merde... Le sang dégouline encore. Alors que je prenais le nécessaire pour me soigner vite et réglé le gros chez moi, Boruto apparut.

Boruto : ça va ? Et bas, ils ne t'on pas loupé. Désolé pour tout ça. Ils doivent probablement nous en vouloir pour x ou y raison. Je te ramène chez toi.

Chez moi ?! Ma mère est chez moi ! Si elle me voit venir comme ça, elle va tout savoir et je causerais plein de problèmes de famille et ça va être la merde ! Non, hors de question de rentrer chez moi !

Shikadai : tranquille, je vais juste à l'infirmerie.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Boruto m'accompagna à l'infirmerie. Il n'y avait malheureusement pas l'infirmière alors je dus me soigner seul...

Boruto : t'abuse Shika. Tu ne peux pas te soigner seul comme ça, ça craint. Pourquoi tu ne veux pas rentrer chez toi ?

Shikadai : non, pas la peine... Vraiment pas la peine... et de toute façon, je n'habite pas la porte à côté, la blessure ne tiendra pas jusqu'à là-bas. Si je la soigne un peu maintenant, un peu toute à l'heure, ça tiendra toute la journée, et si je me soigne en fin de journée, je pourrais rentrer.

Je Peux T'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant