Chapitre 1

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Mon réveil me sort d'un rêve étrange, avec l'impression que tout était réel. J'ai donc beaucoup de mal à ouvrir les yeux, et c'est à taton que je cherche des doigts ce foutu portable afin de le faire taire. Au bout de quelques instants, je le saisis enfin. Il faudrait vraiment que je songe à changer de sonnerie. Je ne la supporte plus et c'est en grimaçant que je l'éteins enfin.
D'un œil à moitié clos, je regarde l'heure et me rend compte que c'était la dernière alarme. Mon rêve était tellement intense que je n'ai pas entendu les autres.
Je n'ai pas d'autre choix que de sortir immédiatement de mon lit.
Je me dirige vers la fenêtre pour en ouvrir les rideaux. Je préfère profiter de la lumière du jour plutôt que de l'éclairage d'une ampoule.
D'autant plus que nous sommes au printemps et que la météo a prévu du beau temps pour plusieurs jours, un avant goût de l'été. Le soleil réchauffe mes joues et je décide d'ouvrir la fenêtre pour profiter d'une légère brise qui viens caresser mon visage.
Je regarde à l'extérieur, j'aime observer les gens qui passent, ils me donnent l'impression d'être constamment pressé. Des enfants traversent la rue, sac sur le dos, pour se rendre à l'école qui se situe plus bas.
La gardienne sort les poubelles des immeubles du lotissement. Elle semble si fatigué et peine à tirer les grosses bennes sur le trottoir. Heureusement, Mr Pimbère sort de son immeuble et vient lui prêter main forte. Lorsque je fais un pas en arrière pour refermer ma fenêtre, j'aperçois Jessica et me dit qu'il y a tout de même des exceptions. Elle est la peste incarnée. Elle passe son temps à colporter des ragots et prend plaisir à semer la zizanie entre tous, à croire que c'est ce qui lui permet de respirer. Son jeu préféré est de lancée des piques aux personnes qui sont dans son collimateur et autant dire que je n'apprécie pas du tout ce comportement.
Et dire qu'en plus d'être voisine, nous travaillons au même endroit !
Elle lève sa tête dans ma direction et me fais son plus large sourire, le plus fourbe qu'elle puisse faire bien entendu !
Nous n'avons jamais eu d'affinité et je fais du mieux que je peux pour la supporter.
Elle lève sa main pour me faire signe et par politesse, lui rends le sien, quand elle me lance :

- referme donc cette fenêtre tu pourrais faire peur aux oiseaux..

Elle s'esclaffe d'un rire satanique. Bien sûr à quoi pouvais je m'attendre de sa part. Je lève les yeux au ciel et lui réponds :

- passe une bonne journée également. Nous nous verrons sans doute au boulot.

Ne souhaitant pas prolonger cette échange plus longtemps, je m'écarte de la fenêtre et part me préparer pour cette nouvelle journée qui m'attends. Elle est particulière celle ci, il y a 3 jours, Pierre,mon directeur, m'a indiqué qu'il souhaitait que l'on se voit lors d'un entretien. Il n'a pas exprimé les raisons mais je suppose que c'est en lien avec mon désir d'une promotion.
Je me rends dans ma salle de bain qui est vraiment petite. Il m'a fallu la rendre le plus fonctionnel possible, en installant une baignoire combiné douche car il ne m'était pas possible de faire un choix. La douche est utile quand j'ai besoin de faire une toilette rapide mais un bain après une longue journée de travail, il n'y a rien de plus relaxant, hormis les caresses d'un homme, mais sur ce point, c'est le néant complet.
Ce matin, je suis déjà assez à la bourre et opte pour une douche rapide. Je n'y traîne pas car ce satané ballon d'eau chaude fait encore des siennes. Je me retrouve à rincer mes cheveux sous une eau gelée. Je n'ai pas d'autre option, il faut que je finisse cette douche.
J'ai les tétons qui pointent fort, ils sont si dures qu'ils me font mal. Je termine rapidement et me blottis dans mon peignoir éponge.
Cette journée risque d'être longue. Je repars dans la chambre pour me vêtir et opte pour une tenue assez sophistiqué car je garde à l'esprit l'entretien qui m'attend tout à l'heure.
Une jupe noir près du corps qui arrive au dessus du genou et un chemisier bleu électrique recouvrant mes épaules, et pour terminer, une paire de talon. Je choisis de me faire un maquillage léger et pour la coiffure je préfère laisser mes cheveux détachés pour les sentir ondulés le long de mon dos.
Je prend mon sac et mes clés, et me voilà enfin parti.

Mon bel inconnu 1er TomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant