Chapitre 2

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Il est un peu plus de neuf heures quand j'entre sur le parking, et seulement une dizaine de voitures stationnent à l'entrée la plus proche du restaurant. Je gare mon audi A3 noir, comme à mon habitude, sur une des plus large places. J'ai longuement économisé pour me l offrir alors pas question de la mettre n importe où. J'adore trop cette voiture, j y tiens comme à la prunelle de mes yeux. J'écoute la fin de ma chanson et coupe ensuite le contact.
Quand je descends, je vois la moto de Pierre, ce qui confirme que l'on se verra comme prévu cette après midi. J'inspire un grand coup puis avance vers l'entrée de la galerie.
Je croise Amar, un de nos agents de sécurité, adossé contre le mur qui sépare la salle de sport d'une cellule non occupé.
Amar est un guadeloupéen vraiment sexy. On voit bien que c'est un adepte des salles de sport. On a aucun mal à voir les formes de ses biceps à travers sa chemise, ce qui laisse imaginer sans mal les magnifiques abdos qui doivent sculpter son corps. Je comprends que toutes les femmes se retournent vers lui et bavent à sa vue. Il doit être à tomber sans vêtement.
Quand j'entends sa voix m appeler, je sors de mes pensées corrompus par les images de cette homme nu.

- salut ma belle
- salut Amar, quoi de neuf ?

À son sourire, il me donne l'impression de savoir ce à quoi je pensais, j'en suis gêné et cela doit se voir car je sens le rouge me monter aux joues.

- la routine, ils m'ont mis de galerie pour toute la journée. J'aurais de loin préférer travailler au restaurant avec vous.
- tu ne leur a toujours pas fait part de ton désir de tourner chez nous en exclusivité ?
- non pas moyen de croiser mon chef, mais ça ne serait tarder, j'espère vraiment qu'il  acceptera !

Je ne connais pas les raisons pour lesquelles il veut tant être chez nous à temps complet. On ne sait jamais à quelle heure la journée va se terminer.
Peut être est ce pour l'ambiance qui y règne. Je me retrouve de nouveau à rêvasser. Je m en rends compte et décide de prendre congé auprès de lui.

- je vais devoir te laisser. Tiens moi informer pour ta demande.
- oui ne t'inquiète pas et au fait, sais tu si Émilie est là aujourd'hui ?

Nous y voilà donc la raison, C est Émilie. Elle est tellement sympathique et surtout très belle, 1m70, cheveux blond et court, de grands yeux noisette. Ce serait un couple très assortis. Je lui souris et met fin à son impatience :

-elle sera la de onze heures à dix sept heures au stand glace.

Il me fait un large sourire,  comme celui d un enfant devant une vitrine de bonbons. Je lui fait un clin d'œil, un signe de tête puis continu mon chemin vers l entrée du restaurant.

Lorsque j'entre, Graziella sert le petit déjeuner de ce charmant couple qui vient tous les matins. Comme à son habitude, elle est toute gaie, elle respire la joie de vivre du haut de ses 1m60. Les clients l'adorent et moi aussi, toujours à faire des blagues, un vrai rayon de soleil. Elle fait partie des personnes que je considère bien plus que comme une simple collègue. Elle est l une de mes meilleures amies.

- hey Graziella! Fidèle au poste à ce que je vois. Toujours OK pour ce week end ?
-  je veux, Oui ! Pas question de reporter encore une fois. J'ai vraiment besoin d'une bonne soirée entre filles.

Je suis ravie qu'elle soit toujours partante, moi aussi j'en ai besoin. Pas pas pour les mêmes raisons bien sûr.. Graziella veut pouvoir souffler un peu de l'emprise de son homme, qui lui bouffe toute son énergie. Elle fait constamment ses moindres caprices, s'affère à entretenir leur maison sans jamais le voir lever le petit doigt. Parfois j'ai envie de lui crier que c'est un imbécile et qu'elle serait mieux seule. Seule !! Comme moi.., je me ravise à chaque fois aussitôt. Ma solitude me pèse de plus en plus et ne le souhaite à personne. De plus, c'est à elle d'ouvrir les yeux, même s'il m'arrive de lui faire quelques allusions.

Mon bel inconnu 1er TomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant