Flash back: Les voix résonnent autour de moi, lointaines, je sombre doucement...
-"Que devons nous faire de lui monsieur?
-Remettez le dans sa cellule. Dit un homme à la voix grave.
- Il est blessé.
- Ce n'est pas grave.
- Mais monsieur il a pratiquement perdu l'usage de la voix ! C'est un être humain, pas une bête !
- Faîtes ce que je vous dis !
- Bien..."
Des mains s'emparent de moi, me soulèvent, et me déposent sur une surface moelleuse. Je sens qu'on me déplace, comme sur un chariot.
Il s'arrête, puis je sens que l'on me glisse quelque chose dans la poche. Une présence s'approche de moi et me chuchote :-" Garde ceci et ne les laisse pas gagner, je sais que tu peux m'entendre, alors souviens toi..."
J'ouvre les yeux doucement, une douleur aiguë transperce mon poignet, je suis bien blessé. 125...
Puis tout à coup je fourre ma main dans ma poche, pour vérifier si l'objet est bien là.... C'est un couteau! L'objet qu'il me fallait pour pouvoir m'enfuir définitivement de cette prison.- "Merci..."
Une idée germe, doucement. je sais qu'elle était là depuis longtemps. Dans un coin de mon esprit. Je sais à présent que je ne pourrais jamais m'enfuir autrement. Rien ni personne ne pourras m'en empêcher, je ne les laisserais pas me posséder complètement, ils ne gagneront pas. Je n'ai plus peur Je sors alors mon couteau et le plante à une vitesse fulgurante. Il s'enfonce profondément, découpant tout sur son passage. Je souris. Ce foutu blanc n'est plus aussi immaculé désormais. Le rouge du sang la remplacer. Tout est flou mais pour la première fois il n'y a pas que du blanc dans ce paysage de mort.
-"NOOON!! Crie t'Elle. Je n'ai pas mal, je souris... J'entends la porte qui s'ouvre, mais il est trop tard, je m' enfuis, rien ni personne ne pourra m'arrêter et Elle ne pourra pas non plus, Elle part avec moi, Elle est moi.
-"Adieu..."
----------------------
Couloir 31_ base de recherche.L'homme marche d'un pas rapide et solennel. Il a une carrure imposante presque effrayante. Il passe un premier couloir blanc puis tourne à gauche et encore à gauche, il s'arrête alors devant une porte blindée. Il toque, on lui ouvre, il s'engouffre dans un espace sombre. À l'intérieur se trouve un grand miroir et devant celui-ci un homme grand et svelte est là. Il tient un dossier sous son bras. Doucement il se retourne et regarde l'autre homme s'avancer vers le miroir. Derrière ce miroir se trouve un homme recouvert de sang, mort. Autour de lui s'affairent plusieurs femmes et hommes.
C'est l'homme qui tient le dossier qui prend la parole en premier, d'une voix légèrement tremblante:-"Il est mort ce matin à 12h05 Monsieur, il s'est donné la mort... Nous n'avons rien pû faire...
- Lisez moi sa fiche. Dit l'autre impassible.
- Chambre 125. Adrien Paul Ragner, fils de Agnès Salis et de père inconnu. N'ayant ni femme, ni enfants. Bref aucune attache. En cellule depuis 2 mois et souffrant de troubles psychologiques légers en arrivant. Cas rare. Nous n'avions pas réellement décelé ce qu'il avait. Il a commencé à décliner il y a environ une semaine, comme si le sérum n'avait plus le même effet sur lui. En résumé nous venons de perdre un sujet d'études important.
- Je vois. Evacuez le et continuez les recherches sans ce sujet. Et pour la chambre 126, rapport s'il vous plaît?
- Amandine Hanriot, aucune attache, résiste à nos tests. On a dû l'attacher Monsieur, elle se tapait la tête contre les murs.
- Bien. Ah! Et il va falloir contrôler notre personnel, une situation comme celle-ci ne peut se reproduire. On ne peut pas se permettre de perdre des sujets à cause de la bêtise de nos employer.
-" Bien monsieur..."
L'homme sort de la pièce et s'en va, imperturbable.Fin.
C'est la fin de ce petit roman d'essais, n'hésitez pas à donner votre avis. Merci d'avoir lu! Je ne compte pas m'arrêter là, donc à bientôt je l'espère, dans un roman un peu plus long.
VOUS LISEZ
Blanc comme...
Short StoryJe suis Adrien et je suis ici, dans cet endroit qui m'est inconnu....Dans cet univers blanc comme la peur. Rien ni personne ne pourra m'aider... Seul. Je tiens à préciser que cette nouvelle est très courte. Contient de la violence psychologique et...