Le peuple vint nombreux pour assister à l'exécution de la '' mère montreuse '' ou bien encore de '' l'horreur maternelle. ''
La foule, avait pris place, et attendait sagement l'exécution. Tous étaient installés, et il y avait un graveur sur cuir pour immortaliser le moment venu.
La foule s 'excita lorsque qu'on vit la jeune femme accompagnée par des gardes, les poignets liés, marché vers sa mort.
On hurlait, on balançait des légumes pourris sur la fugitive qui baissait la tête, et tremblait comme une feuille en sentant la mort approcher, tel une lune dans le ciel d'un noir d'encre.
La foule explosa lorsque la jeune femme fut allongée sur l 'échafaud, elle n'osait regarder au-dessus d 'elle.
La lame tomba sur sa nuque et tout fut fini en une fraction de secondes.
Puis le peuple se sépara, et vers midi, la place était vide comme si on avait passé un coup de balais.
Quand a rizzen, l'enfant changea de nourrice trois fois.
Il tétait goulûment, et pour deux, qu' il enlevait le pain de la bouche des nourrices.
L'une d 'elle, le confia a l'orphelinat lorsqu'il fut en âge de manger de la bouillie de légume.
Et l 'affaire fut réglé.Pour le petit rizzen, l'établissement fut une véritable bénédiction, il ne pouvait survivre nulle part ailleurs. Dans cet établissement sans âme, il y grandit en tant que paria.
Les autres enfants voyaient en lui une menace, ses yeux ambre, une couleur anormale pour un drow le faisait rejeter de tous.
Mais pas seulement, il développa en cette endroit infâme et sans vie, une résistance incroyablement ingénieuse.
Il survivait aux lynchages et aux coups des autres petit pensionnaire, et il pouvait survivre au lait le plus étendu d'eau, aux soupes a la plus claire, a la viande la plus avariée, aux peu de vêtements, et au froid constant qui régnait dans ses cavernes.Face aux rejets des autres, le petit elfe s'était renfermé sur lui-même, hématique comme un cocon.
Il apprit chaque jour a être plus vigilant et a filer bas, pour éviter les ennuis et les autres.
Chaque soir avant de dormir, il entendait les voix suppliantes des autres enfants qu on battais et affamait.
Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien y faire ?
'' nous n'avons rien fait de mal ! '' disait les enfants, qu' il entendait et voyait se faire battre.
Dans son lit, ne parvenant pas a dormir, il se leva et se dirigea a pas feutré vers le hall, en prenant soin d'éviter la ronde des surveillants.
Il descendit dans la cour, et grimpa agilement la clôture dans un coin isolé. A force de grimper et d'escalader les rocher dans les tunnels, le petit elfe avait acquis un sens de l'escalade inné !
Une fois la clôture passée, il fila comme une anguille a travers la ville qui somnolait. S 'était toujours la nuit ou rizzen ressentait un pic d'activité.
L'air frais faisait battre son cœur, et l 'éveillait.
Mais une main l'attrapa sèchement et son corps entra durement en contact avec le sol.
Il releva la tête, et vit avec horreur qu'il s'agissait de l'un des surveillants...
Il l'avait vu ? Mais ou et comment ?! Lui qui pensait être discret... s était râpé.
-Je...Je vais retourner au centre ! je...
-ta gueule ! Tais-toi un peu...
Il se tut, et cessa de se débattre, l'autre allait finir par le lâcher non ?
Mais une langue humide qui s'infiltra dans son oreille, le fit sursauter et crier.
C est a cette instant précis, que quelques chose en lui se brisa...
Une main se plaça sur sa bouche en guise du bâillon, et un couteau sur sa gorge le fit se figer.
Il ne savait pas ce que l'autre voulait en venir... il n'était qu'un enfant.
Horrifié, la boule au ventre, une main froide s'empara de ses vêtements, et l'horreur commença...Il tenta vraiment de se dégager, mais le couteau se rapprochait de sa gorge a chaque mouvement.
Il pouvait mourir ici, tout le monde s'en ficherait...Dans ce quartier pauvre et puant, et dans cet orphelinat, aucun parent ou de la famille ne viendrait le réconforter et se plaindre de sa disparation.
Son sang pulsa dans ses veines, sa vision devient plus claire, son souffle plus court et rauque. Se ongles qui se cassait sur la pierre froide devinrent plus pointu et aiguisé, ses dents devinrent des crocs et une fourrure noire et hirsute perça tous les pores de sa peau.
Il ne savait pas ce qu'il lui arrivait, mais il était sur d une chose : il n'aimait pas cette main qui s'était emparé de lui.
Ses crocs étincellent soudain, et sa mâchoire se referma sur les doigts du surveillant. Sa gueule s'emplit de sang, s'était bon et chaud.
Et il tira d'un coup sec, et un cri de douleur perça ses tympans. S'était celui de son agresseur qui se plaignait d'avoir deux doigts sectionnés.
Rizzen profita de se moment d'égarement pour fuir. Sous le regard ahuri des passant, la bête filait a toute allure... Il trouva une ruelle déserte et s'y coucha, pour calmer les battements affolés de son cœur.
Repliées sur lui-même, en panique, ses pensées floues essayaient de discerner ce qu' il lui arrivait.
Il avait une queue, es ces oreilles, des pattes, et un museau.
L'elfe essayait de comprendre, et sans le vouloir il s'était transformé en loup. Mais comment pouvait t-il faire ça ? Il n'avait jamais observé de telle performance chez ses congénères...
Il resta couché la, a attendre que les battements de son cœur ce calme, et de trouver une solution. Qu'allait dire le surveillant en rentrant de l'orphelinat ? Une effroyable punition l'attendait...Il ne pouvait plus retourner là-bas désormais.
Mais comment survivre sous cette apparence ?
Il resta figer dans cette ruelle sombre et déserte, et finalement la faim le fit sortir de son trou.
Mais il n'oublia pas de rester prudent... Il huma l'air, et avec effarement des êtres approchait de sa cachette, il sortit d'un coup, et un collet avec un long câble en fer, s enroula autour de son cou. Le manque d'oxygène se fit clairement sentir, il tendait de mordre tout ce qui était à porter de ses mâchoires, mais rien ne se présenta à part la longue perche en métal que tenait ses agresseurs.
La panique l'avait saisie aux tripes, et il tenait vraiment de s'échapper, mais en vain, il devait abdiquer.
Une lourde botte en fer s'abattit sur sa tête et tout devient noir.
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Ghost of tale ( En Pause En Attendant L Inspiration )
FantasyRizzen est un elfe noir né en Outreterre où le pouvoir s'obtient par la guerre ou le meurtre, L'honneur, l'amitié, l'amour n'y ont pas leur place et Rizzen y fait le rude apprentissage d'une vie de servitude. Bien qu'il ait été élevé dans un système...