Sans Nom #7

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C'est super déroutant d'avoir 6 fois plus de vues que de votes. Alors, je peux comprendre que certains relisent juste plusieurs fois les chapitres, ou que d'autres lisent sans connexion, mais l'écart ne peut quand même pas être aussi grand . . . si ?
Donc s'il vous plaît, n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile jaune quand vous avez de la connexion internet et si l'histoire vous a plu    ❤️   ⭐  

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Ceci est le PDV Aizawa reprenant le OS "Soyons Amis" de @LaJokere dans son recueil Erasmic en Pagaille, que je vous conseille -que dis-je, vous ordonne- de lire.

Enjoy ;P

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Avant, 15 ans

La sonnerie du réveil retentit dans la chambre dégarnie de l'adolescent aux cheveux noirs, le tirant d'un sommeil sans rêves. Encore fatigué malgré sa longue nuit de repos, il laissa s'échapper une complainte endormie en se retournant dans ses draps. La mélodie par défauts qui sortait continuellement de l'appareil électronique le poussa à émerger complètement de l'inconfortable matelas sur lequel il était couché. Grommelant, il mit fin à la sonnerie désagréable et resta assis un moment sur le lit. Durant quelques minutes, il s'efforça de réveiller son esprit et de prendre conscience du monde. Il jeta un coup d'œil circulaire à la pièce : c'était une petite chambre meublée d'un bureau, d'une armoire, et de quelques étagères servant de bibliothèque. Le matelas était posé à même le sol, sous une fenêtre dont les rideaux laissaient passer un rai de lumière. Le soleil déjà levé illuminait faiblement la chambre de Shota Aizawa, ce qui acheva de le convaincre de se lever. Dans un soupir, il rassembla ses forces pour mettre debout et, une fois sur ses deux pieds, il se mit à chanceler à cause d'un brusque vertige.

- Bon sang... marmonna-t-il en se rattrapant au mur

Une fois l'étourdissement passé, il se tourna vers la fenêtre, ouvrit les rideaux et ferma les yeux. La lumière du jour chassa l'obscurité de la pièce ainsi que les dernières miettes de sommeil du garçon. Il était à présent complètement éveillé, mais toujours fatigué. Ne voulant pas perdre de temps, il marcha vers son armoire alors que ses yeux ne s'étaient pas encore habitués à la luminosité. Il attrapa l'uniforme de son lycée que sa mère avait repassé et plié la veille et l'enfila. Il s'étira rapidement avant de se rendre dans la cuisine.

Cette pièce aussi semblait plutôt vide -de meubles comme de vie- mais il en avait l'habitude. Il se servit un petit déjeuner ni léger, ni copieux, juste la quantité suffisante pour tenir jusqu'à midi. Un homme d'une quarantaine d'années entra dans la pièce en saluant l'adolescent :

- Bonjour Shota, prêt pour ta première journée ?

-Bonjour, répondit le garçon en haussant les épaules

- Ta mère n'a pas fait de bentô, j'ai laissé de l'argent sur la table pour que tu t'achètes quelque chose.

Le regard de l'adolescent se posa sur une liasse de billets près de l'évier. Il termina son repas et s'en saisit pendant que son père se faisait du café noir. Sans ajouter un mot de plus, il retourna dans sa chambre afin prendre ses affaires puis repassa devant la cuisine pour atteindre la porte d'entrée.

-Passe une bonne journée, lança Mr Aizawa. Et envoie moi un message quand tu auras fini !

Tout en laçant ses chaussures, Shota lâcha un simple "OK" avant de claquer la porte. Surpris par le froid, il frissonna. On n'était qu'en avril, il fallait s'y attendre... Shota n'aimait pas Avril et son ciel bipolaire ; impossible de savoir comment se couvrir quand il fait 12 C° le matin et 24 l'après-midi ! Il ne trouvait pas spécialement beau les pétales de cerisiers qui voletaient dans tous les sens ni les flaques d'eau qui décoraient les trottoirs, c'était pour lui plutôt embêtant. Une bourrasque de vent fit soulever ses cheveux noirs. Il boutonna sa veste d'uniforme et pressa le pas vers l'arrêt du bus. Quatre minutes d'attentes... Il faisait froid, et Shota n'aimait pas attendre sans rien faire, il avait l'impression de perdre son temps. Mais il n'avait pas le choix, le bus était son seul moyen d'atteindre la gare où il prendrait le train pour le lycée. En effet, l'adolescent habitait en banlieue, juste derrière le périphérique délimitant la ville de Musutafu, et il devait prendre le bus pour y aller. Ce dernier finit par arriver et emmena ses passagers au sein de la cité.

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