Ami d'enfance, amour de jeunesse

Chapitre 7

Pendant tout le repas, Kiyoshi n'avait cessé de parler d'All Might. Plusieurs fois, Katsuki se fit la remarque que sa voix devenait plus grave quand elle était excitée.

Elle parlait d'All Might, de son héros, de son idôle, comme d'un dieu. Elle ne cessait de faire des éloges de ses combats, de ses actes et autres accomplissements. Katsuki aimait bien All Might, mais c'est avec bonheur qu'il vit la fin du repas arriver. Il se leva de table et commença à débarasser. Kiyoshi lui prit les assiettes des mains et se dirigea vers la cuisine.

-Mais... C'est pas à toi de faire ça... protesta Katsuki pour la forme, alors qu'il ne voyait pas le moindre inconvénient à rester le cul posé sur sa chaise.

-C'est pas grave.

Katsuki entra dans la cuisine à son tour, et vint se positionner derrière Kiyoshi, qui faisait la vaiselle.

(Je suis pas mysogine, puisque moi-même une femme, c'est juste que j'en ai besoin pour le récit.)

Il avait déjà vu ce dévouement aux autres, chez quelqu'un mais il n'arrivait plus à se souvenir qui exactement.

Il noua ses mains autour du thorse de Kiyoshi et les laissa tomber sur son bassin. Katsuki mit ensuite sa tête dans le cou de la jeune femme, et lui fit un baiser à cet endroit.
Soudainement, il avait envie d'elle. Envie de la prendre, quel que soit l'endroit, envie de la posséder, quel que soit le lieu.

Il écarta le tissu de son t-sheert pour lui faire un suçon. Elle sentit l'effet qu'elle lui faisait, et le repoussa gentiment.
(Erection contre mes fesses bonjour!)

-Je... je ne peux pas faire ça Katsuki...

-T'aime les femmes? fit celui-ci en lui léchant le lobe d'oreille, perplexe.

-Aussi... Mais, disons qu'un problème... exclusif au filles m'empêche de faire ça...

-Ah. Je comprends. Enfin. Je crois.

Katsuki commença à sortir de la cuisine, mais elle l'attrapa par le bras et le fit se retourner.

-Mais... hum... Ce... problème sera terminé demain, alors...

-Compris! Je ronge mon frein! fit Katsuki avec un salut militaire, ce qui fit rire la rouquine.

Il partit vraiment, cette fois-ci, pretextant ne pas vouloir être tenté, dans un geste exagérement dramatique.

Kiyoshi se demanda pourquoi elle lui avait dit ça.
“C'est parce-que tu pars demain...” lui souffla une petite voix mesquine dans un coin de sa tête.

Elle sourit en repensant à la scéne que lui avait joué Katsuki, tout en enlevant ses gants, ayant terminé la vaisselle.

Maintenant, elle était fixée : Katsuki lui faisait la cour. Le grand Katsuki Bakugo l'avait dragué. Incroyable, mais vrai.

Ele prit son téléphone et tapa un numéro dans ses contacts.

-Allô? lui répondit une voix rauque.

-Kirishima? C'est toi?

Son interlocuteur se racla plusieurs fois la gorge, et quand il reprit la parole elle le reconnut.

-Putain, tu fais chier!

-Merci Denki, moi aussi je t'aime! répondit Kiyoshi en faisant le bruit d'un baiser.

Elle entendit des grésillements, comme si le téléphone était balloté.

-Clara, putain! Non, mais t'as vu l'heure qu'il est?

Kiyoshi regarda sa montre, et annonça, toute fière.

-Chez moi il est 14 heures, alors chez vous il doit être 23 heures. Alors comme ça le petit Kiri doit se coucher tôt?