Ami d'enfance, amour de jeunesse

Chapitre 1

École de Yuei, dans le laboratoire de Mei. Fin d'année de seconde.

Katsuki projetait des explosions dans tous les sens, que Deku évitait du mieux qu'il pouvait.

Soudain, à travers la fumée, Katsuki vit Deku bondir sur lui, son alter poussé au maximum. Katsuki, ne voulant pas être en reste, sauta à sa rencontre, le frappant en poussant lui aussi son alter au maximum.

Une explosion retentit, les projetant tous les deux aux murs opposés du laboratoire. Ce n'était pas une explosion de Katsuki, elle était beaucoup trop puissante pour ça.

Katsuki ne savait pas comment allait Izuku. Il se releva vite, ayant l'habitude de ce genre de situation avec son alter. Il traversa la fumée et la poussière qui avaient rapidement envahi le laboratoire de Mei.

Tout en s'approchant de son adversaire, il se prepara à lui balancer ses explosions à la gueule. Il trouva Izuku assis par terre en pleurnichant, contemplant ses mains tremblantes.

Quand il prit conscience de la présence de son adversaire, il se leva vivement en criant : "Non! Non! Non!!! Nooooon!".
Il se dirigea à reculons vers la sortie. Quand il se trouva assez éloigné de Katsuki, il lui tourna le dos.

-Oï, le nerd! Qu'est-c't'as?

À ce moment là Izuku se retourna, et Katsuki put voir son visage; si tant est que l'on puisse encore appeler ça comme ça.
Son visage était comme divisé en millions de petites bouches à langues fourchues, persiflant le nom de Katsuki toutes en même temps.

-AAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!

Le cri de Katsuki résonna dans sa chambre, froide et vide.
Il était seul.
Et ça, ç'a n'avait pas changé depuis le lycée...

Il se leva vivement, furieux contre lui-même de se sentir encore coupable après toutes ces années.
-C'est pas ma faute si Deku s'est barré! Je ne l'y ai pas forcé, après tout! marmonna-t-il avec véhemence, comme pour mieux s'en convaincre.

Malgré cela, il ne pouvait empêcher le remords de le ronger et la culpabilité de l'accabler.

C'était en partie de sa faute si Deku était parti, suite à leur.dispute dans le labo. de Mei, il le savait.
Il ne savait pas pourquoi Deku avait fui, mais il savait qu'il avait sa part de responsabilité là-dedans.

Deku avit abandonné sa carrière de super-héros, et s'était éxilé en Europe sans raison aucune.
Ça c'était la faute de Katsuki...

Le blond à l'alter explosif donna un grand coup de poing dans le mur le plus proche, faisant voler des étincelles un peu partout. Il ne voulait pas, et surtout ne devait pas s'aventurer sur un terrain aussi dangereux que la culpabilité...

Il sortit de sa chmbre et descendit dans son salon, puis alluma la télé sans vraiment faire attention à la chaîne qu'il mettait. Il s'affala sur le canapé, très fatigué.
Pourtant, il savait que s'il retournait se coucher, ses cauchemars reviendraient.

Soudain, alors qu'il commençait à somnoler, une flamboyante chevelure rousse sur le petit écran attira son regard.
Il rouvrit les yeux, soudainement interréssé pour une raison inexplicable.

"Ishikawa-chan! Ishikawa-chan! appela un des journalistes censés l'interviewer.

L'interressée tchipa, puis se retourna avec un regard épourvu d'expression, bien que son visage exprima la colère.

-Heu.. pardon, s'excusa le journaliste, se faisant soudain plus petit. Madame Kiyoshi?

Elle fronça les sourcils, puis s'exclama d'une voix forte coupant court aux autres questions des journalistes bruyants :
-Un collectionneur m'a fait venir ici pour que je restaure un tableau de sa précieuse collection! Je ne répondrais plus à aucunes de vos questions! Passez une bonne journée, messieurs!

Puis ellese retourna et partit vers la sortie, la scène semblant se dérouler dans un aéroport."

Katsuki éteignit la télé et sourit au souvenir de cette voix forte et autoritaire, qui avait su tenir tête à ces vautours de journalistes.

Cette persnne avait du caractère, c'était indéniable.

Il aurait bien aimé la rencontrer...
Mais à quoi pensait-il? Qu'est-ce qu'il lui arrivait? Il était Katsuki Bakugo, numéro un des héros au japon...
Qu'est-ce qu'il lui arrivait?!

Tout en se flagellant mentalement de sa faiblesse, il se rememora l'interview. Elle s'appelait Kiyoshi Ishikawa, de ce qu'il en avait retenu...

-Putain mais qu'est-ce qu'il m'arrive? Je suis plus un con d'ado! dit-il en se levant.

Il alla regarder l'heure à la cuisine, et prit au passage un tenache de pain. Puis il se rassit sur son canapé -ou plutôt se jeta- et ralluma la télé.

...

Vers 7 heures il fut réveillé par les géneriques  de dessins-animés pour enfants, commençants déjà à passer à cette heure-ci.

Il éteignit la télé en pestant, puis se rendormit.
Deux heures plus tard, un nouveau bruit venait le réveiller.
Un bruit répeté et régulier, qui n'était pas du tout un génerique de dessin animé.

-Putain, mais c'est qui? Qui veut mourir de me réveiller à une heure pareille! (il est 9h30, moi je me lève à six heures quand je vais en cours!)

Puis il gueula vers sa porte d'entrée :
-Ho chuis en congé et on est dimanche, merde! Si vous êtes en danger allez voir un autre héros, faites pas chier!

Les bruits cesserent et il se rallongea avec satisfaction sur le sofa.

Puis les martellements reprirent de plus belle sur sa porte d'entrée.

-Rââââhhh, putain!

Il se leva avec rage de son nid douillet et alla ouvrir la porte, en colère (lui, pas la porte, hein).
À peine eut-il ouvert qu'un éclair rouge passa en flèche devant lui, et pénetra dans sa maison sans qu'il l'y autorise.

Une fois qu'il eut claqué la porte, plutôt violemment, il regarda l'intrus, tout en fulminant. Il avait appris à dominer sa colère depuis le lycée, où il était certain que ses plusions avaient fait fuir Deku.
Mais là, même enessaynt de garder son self-contrôle, il était enervé.

Le roux, ou plutôt la rousse, releva la tête, et il put voir son visage. Un visage aux très fins, et délicats, led paumettes hautes avec quelques taches de rousseur, et les joues rougies, probabkement de gêne.

La colère de Katsuki retomba aussitôt.
L'inconnue enroulait maladroitement une des petites tresses qui parsemaient sa chevelure autour de son doigt. Katsuki regarda plus attentivement, et repara d'autres minuscules tresses comme celle ci au milieu de la crinière de la rousse.
Elle esquissa un sourire crispé, mais qui détendit tout son visage, sauf ses yeux qui n'exprimaient rien.

À ce moment là Katsuki la reconnut, et prononça en souriant le nom qui lui trotais dans la tête depuis le matin :
-Kiyoshi Ishikawa...

………………………………………………………
1084 mots.
Voilà pour ce premier chapitre, laissez des commentaires, je les lis tous, mais je réponds pas toujours.
Et pour le prochain chapitre, qui arrivera bientôt, je dis jsite que le multimédia n'a aucun rapport avec le chapitre, même si j'essaierai de faire en sorte que ça arrive.

Bye bye mes chous~😘