Chapitre 12

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Festival, partie 2

Après cet incident, Katsuki n'avait plus rien dit.

Il culpabilisait un peu, mais vraiment qu'un peu, et il ne savait même pas pourquoi.
Et ça l'énervait.

Il shoota dans un caillou, qui n'avait commis aucun crime, hormis celui de se trouver sur son chemin.

Kiyoshi lui prit le bras, pour l'arrêter.

-A-Arrête de culpabiliser, d'accord? Tu n'y pour presque rien si je me suis évanouie et...

Il rit.

-Justement... C'est le “presque” qui me dérange... dit-il d'un ton amer en regardant ses chaussures, énervé contre lui-même.

-Ah... Tu veux te faire pardonner? C'est ça? demanda la rousse d'un ton qui suggérait qu'elle avait une idée bien précise en tête.

Katsuki baissa un peu plus la tête, gêné d'être si facilement découvert.

-Ouais...

-Achétes-moi une barbe-à-papa!

Il cligna des yeux, étoné.

-Ouah putain... C'est facile de se faire pardonner avec toi!

Elle lui fit un grnad sourire, et il eut un doute.

-Heu... Y'a autre chose avec, j'me trompe? fit-il d'un air exaspéré, comme un parent qui va refuser une friandise à un enfant.

-Je veux un sourire! Tu sais, cette action qui consiste à étirer ses zygomatiques vers le haut! lui dit Kiyoshi en parlant comme s'il était idiot.

-Tu m'prends pour un con!? Je sais ce que c'est de sourire!

La rousse souffla, et l'entraîna sans rien rajouter vers un vendeur de barbe-à-papa.

Pendant qu'ils faisaient la queue pour acheter la friandise rose, elle remit le sujet sur le tapis.

-Mais... Alors, si tu sais ce que c'est, pourquoi tu ne souris jamais? Hum, Bakugo-kun? dit-elle pour le taquiner.

Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il avait envie de lui faire plaisir...

Il fit ce qui ressemblait le plus à un sourire pour lui.

-Waaah! Ho putain... Ok... Arrête de sourire, tu fais caremment flliper là... dit Kiyoshi en posant une main sur son cœur, pour en calmer les battements effrenés.

Il lui acheta la friandise rose, qu'elle lécha gouluement.

Elle se tourna vers lui.

-Tu veux goûter?

Il sourit, elle frissonna.

-Bruh! Tu fais flipper mec! murmura-t-elle tandis qu'il croquait dans la barbe-à-papa, à l'endroit où elle-même l'avait fait tantôt.

-Hum... Tu crains les chatouilles?

Il la regarda de haut, comme si ce qu'elle venait de dire n'avait absolument aucun sens, et que c'était la chose la plus absurde qu'il eut jamais entendue.

-Je ne crains rien ni personne!

Elle rit, et ce rire résonna aux oreilles de Katsuki comme une douce mélodie.

(Vu son tempéramment, pour lui une douce mélodie c'est du rock métal...)

Elle commença à marcher, en croquant dans le nuage rose et sucré.

-Tu peux me le tenir, s'il te plaît? demanda-t-elle en luitendant le baton sur lequel était perché la sucrerie.

Il le prit, se demandant ce qu'elle allait faire.

Ami d'enfance, amour de jeunesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant