Amour à sens unique

Les jours passants

Pdv: Karma

Les jours passèrent sans que j'aie aucune nouvelle de Nagisa, des jours, des semaines, cela faisait presque 1 mois que "Cet ÉVÉNEMENT" avait eu lieu.

Je soupirai un grand coup, peut-être me détestait-il, maintenant....il avait toutes les raisons de l'être, je l'avais en quelque sorte violé.....

Karma: Tch....j'ai l'impression d'entendre Riku à nouveau en pensant ça.....

Murmurai-je à moi même.

Haru: Tu parles tout seul maintenant Karma-kun ?

Dit le noireau en posant devant moi un gobelet en carton blanc contenant un liquide noiraud fumant, du café.

Karma: Ouais, c'est un problème selon toi ?

Lui dis-je en prenant en main le contenant chaud, portant à ma bouche le liquide amer légèrement sucré.

Haru: Ça dépend, j'ai lu un article il y a pas longtemps disant que les personnes qui se parlent à elles-même sont les plus intelligentes, mais ils oublient les personnages ayant des problèmes mentaux dans l'équation.

Dit-il en haussant les épaules.

Karma: Donc selon toi, je serais un être à l'intelligence supérieure ? Rien d'étonnant à ça hehe.

Répondis-je en ricanant.

Haru: Mais oui, bien sûr....En tout cas, j'ai pas intérêt à me parler à moi-même alors, je risque de devenir trop intelligent pour ce monde.

Karma: dis plutôt que tu veux rester c**, c'est pas grave hein, on te comprend, c'est difficile d'être intelligent dans la vie.

Haru: Mais oui, bien sûr.

Dit-il en pouffant de rire.

Mon téléphone se mit d'un coup à sonner, me faisant sursauter, je le sortis de ma poche, un numéro masqué.

Haru: c'est qui ?

Karma: chais pas, c'est un numéro masqué, je fais quoi ?

Haru: pourquoi tu me poses la question ? Je sais déjà que tu répondras pas, t'as pas les coui**** de le faire.

Dit-il avec un air provocateur.

Karma: c'est un défi c'est ça ? Très bien, chiche, je répond et je dois réussir insulter cette personne au milieu de la conversation avant de continuer à parler comme si de rien n'était.

Haru: pari tenu.

Dit il en posant 5 000 yens sur la table.

Je souris et sortis de ma poche le même compte que je posai à mon tour sur la table avant d'appuyer sur le bouton vert pour décrocher.

Je portai le téléphone à mon oreille et je dis:

Karma: Mochi mochi ? Qui est à l'appareil ?

Nagisa: C'est moi Karma-kun, c'est Nagisa...

Dit la petite voix faible de celui qui occupe mes pensées depuis plusieurs semaines.

Je me crispais légèrement en rougissant légèrement, mon cœur se mit à battre de plus en plus vite, mon ventre commença à se tordre, ma gorge se noua et aucun son n'en sorti.

Plusieurs secondes passèrent sans que je ne dise quoi que ce soi, Haru me regardait avec un regard interrogatif mais n'aurait pas osé pas me demander ce qui se passait.

Nagisa: K-Karma-kun ? Tu es toujours là ?

Dit Nagisa d'une petite voix qui me fit un pincement au cœur.

Karma: Ou-oui Nagisa, mais c-comment as-tu eu mon numéro ???

Nagisa: c'est ta sœur qui me l'a passé lorsque je suis passé chez toi y a quelques minutes.
Tu....tu vas bien ?

Me demanda-t-il

Karma: Ou-Ouais ça va....et...et toi ?

Nagisa: Je...je vais bien....Karma, je voulais te dire-

Karma: Je te coupe Nagisa, je voudrais m'excuser d'abord.

Dis-je en le coupant.

Karma: je me suis vraiment comporté comme un idiot et je voudrais te demander pardon.

Je lançai un regard à Haru lui faisant comprendre qu'il pouvait prendre l'argent et se barrer parce que ça allait devenir assez privé.

Il approuva d'un geste de tête, prit l'argent, me fit un sourire et partit après m'avoir fait un pouce en l'air.

Nagisa: qu-qu'est-ce qui te prend Karma-kun ??
Ç-ça ne te ressemble pas de t'excuser comme ça.

Dit il de l'autre côté du fil.

Karma: ouais je sais....mais je voulais aussi te dire que...je crois que....

Je t'aime ! Criai-je a l'intérieur de ma tête, mais ma gorge restait nouée et les mots ne purent sortir.

Nagisa: que ? Que quoi ? Tu crois que quoi Karma-kun ?

Se questionna Nagisa, on pouvait entendre un brin de curiosité et de stress dans la voix de Nagisa, ce qui fit accélérer mon rythme cardiaque et me fit très certainement rougir, j'avais de plus en plus chaud, je brûlait de l'intérieur.

Karma: je crois que je t-

Alors que les mots sortaient finalement, une main se posa violemment sur ma bouche et une seconde arracha mon téléphone des mains, j'entendis un petit "bip", qui sonnait lorsque l'on raccroche, tout se passa si vite que je n'eus même pas le temps de réagir, son emprise sur mon visage m'empêchait de bouger et une voix assez grave me souffla a l'oreille:

Takaoka: Alors mon cher enfant, as tu bien profité de ces longues vacances sans ton cher papounet chéri ?