- Des rencontres inattendues

246 16 10
                                    

Pdv de Mari

Rêve

Temari tu n'es qu'une bonne à rien ! ARRÊTEZ
J'aurai mieux fait d'avorter . PITIÉ NON
J'aurai préféré avoir un petit frère . Grand frère ...
Tu n'es rien pour nous -PAPA ...
Pourquoi vous me faites ça POURQUOI ?! Pitié , arrêtez , moi je vous aime tant ...
Ce n'est pas ma soeur c'est la fille de notre servante *sanglote *
Chéri ça devient dangereux de la gardée ici ...mère Non ne faites pas ça
On va l'envoyer loin d'ici se sera mieux ... Père
On va enfin se débarrasser d'elle ... grand frère

MAMAN MÈRE PAR PITIÉ *tombe * ne m'abandonne pas MAMAN !!!!!
~Je me revois là entrain de crier à ma mère de ne pas me laisser de ne pas m'abandonner là devant cette porte comme un bébé devant un couvent comme une malpropre sans même un au revoir sans un adieu...
Celle qui m'a toujours détesté et que j'ai pourtant aimé...
Je les entends encore ...toutes ses insultes à mon égard , toutes ses paroles futiles et cruelles ...
Je ne veux plus revivre ça... Je ne veux pas rester ici...Par pitié laissez  moi sortir de ce cauchemar AU SECOURS!!   il n'y a donc personne qui puisse m'aider...

- ding ding.....

J'essayais de me défaire des ténèbres qui m'entourait , je criais , j'hurlais . Pourquoi ils ne veulent pas me laisser tranquille ?! Au final , je me reveilla tout en sueur et vu que j'étais redressée sur mon lit .   Je souffla, ce n'était qu'un cauchemar encore une fois ! Je me rallongea quelques minutes après avoir regardé mon alarme qui indiquait 3h du matin . Je n'étais pas habituée au changement de fuseau horaire .

Je me remua encore et encore sans trouver le sommeil . Finalement je céda et ouvris les yeux les yeux . Par la fenêtre , on apercevait déjà les belles lueurs du jour ce qui me rassurait , j'avais passé une nuit de cauchemars , les uns après les autres assez pour que j'en ai mal au crâne . Ils ne s'arrêtent pas dernièrement et  j'ai de plus en plus de mal à me contrôler pendant ses cauchemars et j'ai peur qu'un jour quelqu'un le découvre , que quelqu'un m'entende crier à l'aide , un soir où je ne pourrais pas me contrôler que mes appels dépassent mon subconscient qu'ils impactent sur la réalité . Depuis petite , j'y suis comme enfermée,  emprisonnée dans cette boucle infernal et je ne sais pas si un jour j'arriverai à en sortir.

Le joli chant des oiseaux me rappela que je ne pouvais pas flemmarder tout la journée . Je me leva dès lors pour me diriger vers la salle de bain en ignorant la lourdeur de mon corps. Je me lava tout en somnolant puis m'habilla et me maquilla ce qui fut assez difficile pour moi  , d'habitude je ne me maquille pas mais là ça me semblait indispensable étant donné de l'état de mon visage . J'ai les yeux gonflés par les larmes et d'énormes cernes , de plus ici ils ont la langue pendu il parle beaucoup et surtout critique énormément donc sortir sans rien serait le donner le couteau pour me poignarder...

Après avoir passer un bon moment à chercher des vêtements convenables ,  je décide de porter un pull à manche longue noir avec un jean et une paire basket simple et de me coiffer avec mes deux chignons habituels . Préparatif fini , je me dirige vers la cuisine et prends mon déjeuner dans le calme , autour de moi , aucun bruit ne survenait donc la pièce était animée par le seule bruit qu'effectuait ma mâchoire .

À ce que je vois l'autre n'est pas réveillé , soit c'est un grand flemmard soit je me suis réveillée trop tôt mais au moins ça m'évitera une dispute gratuite dès le matin .

Je nettoie ce que j'ai sali puis je prends mon sac et ferme l'appartement direction l'université . Après plusieurs minutes de marches , j'atteins enfin la bâtisse qui est presque déserte , mes fidèles écouteurs aux oreilles . Je décide donc de m'asseoir sous un arbre en attendant que les cours commence.  Il me reste donc apriori une heure avant que je ne doive entrer dans le bâtiment  . Je profite du calme , de la brise fraîche du matin , il n'y a rien de plus reposant , il y a aussi ce parfum d'avant pluie je ne m'en lasserai jamais .
Enfin calme , c'est bien vite dit ,  je sens quelqu'un me secouer comme un pommier et je le ou la repousse d'un geste de main , décidément on ne peut jamais être tranquille . Quand j'ouvre les yeux et coupe la musique ,  je vois une beurette toute ce qu'il y a de plus classique me regarder d'un air hautain en me dévisageant de haut en bas .

Au delà des préjugésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant