Amour impossible... Mais...

Chapitre 1: Commencement & Départ

Je m'appelle So Eun. Il y a 7 ans, quand j'avais 10 ans, ma mère s'est remariée. À cette époque, même si ce n'était pas le premier, je ne comprenais pas pourquoi ma mère avait remplacé mon père par cet homme, Il Woo, et qu'on était venue s'intaller chez lui. Je n'étais même pas au courant qu'il avait un fils de 13 ans. J'ai vraiment été surpris quand je l'ai vu, à côté de son père le jour de notre déménagement. Cette situation n'avait pas trop l'air de le déranger. J'avais beau le repousser, il revenait à chaque fois vers moi en me disant de l'appeler "oppa" (grand frère).

Moi: Tu n'es pas mon frère! Pourquoi je devrais t'appeler comme ça Kris!

Kris: Parce que maintenant je vais l'être.

Moi: Laisse moi tranquille!

Kris: *soupire* So Eun, il faudra bien qu'on s'entende un jour.

Moi: Je veux pas!!

À chaque fois c'était la même chose. Un jour, j'ai commencé à l'accepter. Je ne l'appeler toujours pas "oppa" mais je lui adressait la parole.

Aujourd'hui, je suis à une fête organisé par nos parents pour le départ de Kris aux États Unis. Je n'aime pas trop ce genre d'événements car je ne m'y sens pas à ma place, je me suis donc un peu éloigné

Mère: So Eun, qu'est ce que tu fais dans ton coin?

Moi: Maman...

Mère: Vas plutôt parler à Kris! Il ne sera bientôt plus là.

Moi: Tu vois bien qu'il est entouré de plein de personnes. J'irais quand il y aura moins de monde.

Mère: Je ne vois pas pourquoi tu devrais rester en retrait. Toi aussi tu fais partie de la famile.

Moi: ... Je sais...

Mère: N'empêche, il a bien grandi.

Moi: Kris?

Mère: Oui. La première fois que je l'ai vu, ce n'était encore qu'un enfant.

Moi: En même temps, ça fait 7 ans.

Mère: C'est vrai. C'est devenu un homme. Il a une belle carrière devant lui.

Moi: Oui.

Mère: Tu dois te trouver quelqu'un d'aussi bien.

Ma mère a toujours été comme ça. Tous les hommes avec qui elle est sortie étaient riches. Ce qu'elle regarde chez un homme, c'est son porte feuille. Mais je suis pas pareil.

Invité 1: Tu en as de la chance So Ra! Partir aux États Unis avec Kris. Je suis jalouse!

So Ra: Je ne fais que le soutenir comme je peux.

So Ra est la fiancée de Kris. Elle est mannequin et sait toujours faire bonne figure.

Mère: Contrairement à toi, So Ra sait comment se comporter avec les gens de classes supérieures.

Moi: Je vais prendre l'air.

Je n'en peux plus de cette fête et des réflexions de ma mère sur comment je dois choisir mon futur mari et comment me comporter.

Une fois sur le balcon, je me sens revivre. Je ne suis vraiment pas faite pour ce monde.

Tout le monde aime Kris et place beaucoup d'espoir en lui. Alors que moi, on me regarde souvent avec une expression indescriptible. C'est pas comme si j'avais choisi d'être un membre de cette famille.

...: C'est la que tu étais.

Moi: *me retourne* Bonsoir. Vous vouliez me parler M. Jiang?

Jiang: Que fais tu ici toute seule? N'étant pas officiellement reconnue dans la famille tu es venue te cacher?

Il n'est pas dans son état habituel. Je ne lui ai parlé que quelques fois, vu qu'il est le président d'une entreprise associée à celle de mon beau père. Normalement, il n'aurait pas dis ce genre de chose. Il doit être saoul.

Jiang: Tu es devenue très jolie. Tu dois tenir ça de ta mère.

Moi: Je vous prie de m'excuser.

Jiang: Pas la peine de m'éviter. J'ai une bonne proposition pour toi.

Moi: Une proposition?

Jiang: Je peux t'offrir beaucoup d'argent tout les mois.

Moi: Pardon?

Jiang: Ton père ne risque pas de t'offrir une telle somme *montre le montant avec ses doigts*. Étant une fille, tu veux te faire belle et t'amuser tout en allant à l'université non? Je souhaite être ton bienfaiteur.

Moi: Je ne suis pas intéressée.

Jiang: *prend ma main* Ce n'est pas un mauvaise proposition. Rester dans cette famille avec l'ambiance qui y règne est assez difficile non?. Si tu es ma maîtresse, ce sera plus facile. Tout comme l'a déjà fait ta mère avec d'autres.

Je me suis retenue de le frapper car c'est un client du groupe, dans le futur, il risque même de travailler avec Kris.

Jiang: Ce n'est pas assez? Tu veux plus?

Moi: Oui, ce n'est pas assez, il faudrait rajouter un zéro *ton ironique*

Jiang: Telle mère, telle fille.

Moi: Le statut de maîtresse peut être jeté à n'importe quel moment, donc non merci. Si vous voulez à ce point coucher avec moi, amenez un certificat de mariage.

Jiang: Quoi?

Moi: Du moins si votre proposition est sérieuse.

Jiang: Euh... Laisse moi y réfléchir. *pars*

J'y crois pas. Il a vraiment cru, ne serait-ce qu'un instant que j'allais accepter d'être sa maîtresse ou autre chose? Il n'empêche que je n'aurais pas du dire ça. J'espère qu'il ne m'a pas pris au sérieux et qu'il a compris l'ironie.

Kris: Je ne savais pas que tu étais aussi minable.

Kris se tenait debout, derrière moi avec un verre dans chaque main. Il avait une expression de colère et de tristesse.

Moi: Kris...

Kris: Je suis venu te voir en pensant que tu n'étais pas très en forme... Apparemment, toi aussi tu es ce genre de femme.

Moi: Tu te trompe!

Kris: Je pensais que tu étais différentes de cette femme... Mais tu es bien la fille de ta mère!

Après m'avoir craché ces mots, Kris est reparti dans le salon, me tournant froidement le dos. Je ne pouvais rien lui dire.

Le lendemain matin, sans avoir pu dormir correctement à cause des parole de Kris, je me dirigeait dans le salon. Il faut que j'explique à Kris ce qui s'est réellement passé hier soir. Il part dans quatre jours, il faut que je règle ce malentendu. Je ne suis pas comme ma mère!

À peine entrée dans le salon que le majordome, Shin, s'approcha de moi.

Shin: Bonjour Mademoiselle. Comment vous le dire...

Moi: Bonjour. Qu'y a-t-il?

Shin: Il y a quelques instants, Monsieur Kris est parti pour les États Unis.

Moi: Mais... Il ne devait pas partir dans 4 jours?

Shin: Hier soir, il m'a demandé de préparer des billets pour partir directement le lendemain matin. Et qu'il n'était pas nécessaire de prévenir sa famille de son départ.

Moi: Comment ça se fait? Je vais essayer de le rattraper.

Shin: À l'heure qu'il est, son avion doit avoir décollé.

Moi: Ce n'est pas possible.

Je n'ai pas pu rétablir le malentendu de la veille. Et je ne sais même pas si il reviendra un jour. Enfin, sans doute, puisqu'il compte reprendre les rennes de l'entreprise de son père.

Le pincement au coeur que j'ai reçu à ce moment là était le détonateur de la tragédie amoureuse qui va commencer...