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Note d'auteur.

On est déjà à l'avant dernier chapitre aha, je vous avais dit que ça serait court =) Il ne s'y passe pas grand chose, mais c'est pas une fic à suspens de toute façon mdrrr

Je vous fais des bisous, j'espère qu'il va vous plaire !

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06

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I'm never, I'm never down
Lying here, staring up
And you're looking down
I'm never, I'm never down
Live forever, forever
With you around

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– Oui, bon voilà peut-être que je suis sorti deux ou trois fois avec Daishou, peut-être que je le déteste pas, et peut-être que j'ai oublié de te le dire. La belle affaire ?

Iwaizumi allait le pousser dans la première salle de classe venue pour qu'il meurt seul et en silence comme le rat qu'il était.

La belle affaire ? Tu sais pour moi alors pourquoi moi je pourrais pas savoir ? Ça date depuis quand votre truc ?

Il disait truc car quand il avait posé la question « Kuroo, c'est quoi ta relation avec Daishou ? », ce dernier s'était étouffé sur place en affirmant qu'il n'avait pas de relationavec Daishou, non jamais de la vie, et qu'ils étaient simplement partenaires de rendez-vous parfois sexuels sans sentiments et sans prise de tête.

Ce qui n'avait pas l'air de marcher car Kuroo se prenait beaucoup la tête et qu'il avait l'air d'avoir beaucoup de sentiments. Mais Iwaizumi n'était que le meilleur ami jamais au courant de rien, alors à quoi bon se mêler de tout ça ?

– Euh, quatre mois ?

– Quoi ?

– Non, attends. Six, en fait.

Ce n'était pas parce qu'il considérait Kuroo comme son meilleur ami que trois fois l'année qu'il ne devait pas être au courant des choses comme ça. Il devaitêtre au courant des choses comme ça. Pour se moquer, pour les lui ressortir plus tard, pour peut-être connaître le gars qui traînait sept jours sur sept avec son crush très romantique qui le rendait fondant comme du chocolat au soleil.

– Je vais vraiment t'en vouloir pour ça, tu sais ? Vraiment.

Kuroo avait l'air de ne pas comprendre la raison quand ils arrivèrent à leurs casiers.

– Parce que c'est Daishou ? Je comprends : c'est vraiment un con. Genre, un super con. Oikawa est sûrement un chic type, mais je vois pas pourquoi il traîne avec lui. Moi je le supporte mais seulement parce que j'ai les à-côtés, donc lui je...

– Les à-côtés ?

Il le regarda comme s'il avait à affaire à un enfant très innocent.

– C'est pas encore pour toi, Iwa, alors imagine juste qu'on se fait des monopolys.

Pour éviter d'avoir à s'expliquer davantage, Kuroo essaya d'attraper un livre au fond de son casier. Quand il se décala, et ça offrit à Hajime une vue plongeante sur le couloir devant lui.

Oikawa arrivait derrière l'épaule de Kuroo comme si de rien n'était, le nez perdu dans un mouchoir, et quand il releva les yeux leurs regards se croisèrent. Iwa fit tomber ses manuels sur le sol et sursauta en les ramassant immédiatement.

Quand il se redressa, Oikawa était presque devant lui et Kuroo était toujours dans son casier.

– Salut.

Même malade comme un chien, il était toujours beau. Et il avait toujours ce petit sourire.

– Salut.

Il n'était pas venu lui dire quelque chose, il le saluait simplement comme s'ils étaient amis, comme s'ils se connaissaient, comme si Hajime n'était pas toujours en train de paniquer, qu'il n'avait pas les mains moites, et qu'il ne luttait toujours pas contre l'envie de l'inviter à un rencard au milieu du couloir.

Un sourire et un éternuement plus tard, Oikawa repartait dans la direction opposée, en laissant derrière lui une odeur d'eucalyptus.

– Vous êtes écœurants. Vous m'écœurez. Enlève tout de suite ce sourire d'amoureux transi de ton visage.

Hajime haussa un sourcil.

– Je croyais que t'étais content que je rejoigne le club des amoureux transis tu l'as dit tout même, « bienvenue au club ». D'ailleurs, toi aussi t'es –

– Non.

– Avec Daishou –

– Non. Vraiment pas.

– Comme tu veux. En attendant, il me sourit. Et il me dit bonjour.

Tous ces papillons dans le ventre, c'était vraiment très agréable.

– Génial, grogna Kuroo en refermant son casier. À quand le mariage ?

– T'es jaloux.

Mais il ne lui répondit pas, et se dirigea vers leur salle de classe. Hajime, lui, flotta sur son petit nuage à sa suite.

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Des bisous !

Chasing the Sun || IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant