Allen avait repris les cours comme prévu .
il avait filé avant que sa famille ne le voie, les yeux rougis et bouffis des larmes.
Je voudrais bien vous passer la longue descente aux enfers d'Allen Walker, le cœur brisé, malheureusement, il le faut.
Une semaine passa, le teint terne et les cheveux gras manquant d'éclat du jeune étudiant ne manqua à personne. Surtout pas à Leenalee, qui essayait, tant bien que mal, de redonner le sourire au blandin.
Deux semaines passa, et comme Allen n'arrivait plus à s'alimenter normalement, il commença à faire des malaises. Partout, il s'effondrait. A la cantine, en cours. La nuit ... le sommeil le fuyait inlassablement, il n'arrivait pas à se remémorer tous les bons moments passer avec ..... Lui. C'est comme si il n'avait jamais existé dans son esprit.
La troisième semaine, il était en colère. Il en voulait tellement à Lavi ! à Leenalee ! ils avaient pourris le peu de temps qu'ils avaient passés ensemble. Il n'allait plus en cours. Et quand il y allait le moindre regard bienveillant ou la moindre critique face à son air de clochard, le faisait péter un câble. Il avait déjà été renvoyés trois fois en deux jours de plusieurs cours.
La quatrième semaine, il commença à se souvenir, de minuscule bribe de souvenir, lui remontait parfois à la mémoire, tels des flashs. Et donc il pleurait. Il sanglotait. Il se demandait ce qu'il avait bien pu faire à dieu pour tous ses malheurs. La colère contre dieu augmenta d'un cran. Il ne priait plus, il blasphémait à longueur de journée et maudissait verbalement et devant un parterre d'étudiant que dieu était un monstre. Qu'il était juste la pour les faire chier.
La cinquième semaine, il avait dit des choses tellement horrible à Leenalee, Lavi et ses rares amis qu'ils étaient partis. Ils l'avaient laissés tombé comme trop de gens. Sa famille vient le voir pour les vacances et surtout sous la demande du directeur de l'académie. Il menaça de renvoyer le jeune Walker si il ne se comportait pas mieux. Les idées noires commença à apparaître cette semaine là. Si personne ne voulait de lui, alors pourquoi était t'il toujours là? Tous le monde le détestait plus rien ne servait à vivre . On l'avait laissé tombé dans son gouffre de douleur et de désespoir, tout le monde s'en fichait de son existence à quoi bon !
La sixième semaine débuta... sous le signe de la vengeance. c'était le lundi soir et Allen avait décidé de faire brûler la chapelle. Oui avec tous les objets sacrés et le curé si c'était possible. Alors Allen attendit la nuit tombée, puis avec un bidon d'essence il s'introduit dans la chapelle, il en renversa partout, surtout sur l'autel et sur la croix. Puis Il craqua une allumette et la jeta dans les sillons que l'essence formait à ses pieds. Tout s'embrasa à l'instant T ou l'allumette toucha le sol.
Il avait aimé la chaleur qui le brulait par endroit. Mais ce n'était pas là qu'il devait mourir.
Alors il monta dans son repère, alluma la lumière, de toute façon cela faisait tellement de nuit qu'il ne dormait plus qu'il avait abandonné l'idée.
Il entama une mélodie, une marche funèbre. Il la joua, encore et encore. Puis il s'arrêta.
Il prit le petit cabochon de poudre blanche qu'il s'était fourni, ou plutôt qu'il avait volé, à un dealer, c'était vraiment une énorme dose.
Il la renversa en entier sur son piano, tandis qu'il entendait au loin le bruit des sirènes de pompiers. Puis il la rangea sagement en ligne droite, sa petite poudre blanche chérie. Celle qui allait lui apporter la paix en entier, dans son âme, son cœur et sa tête.
Il déposa son enveloppe, celle ou il y avait sa lettre de démolition, ou il expliquait tout. Elle était encore gondoler de ses larmes, celles qui avaient tombés sur le papier.
Puis, il se lança tête baissé. Et il renifla a travers une paille toute cette jolie poudre de la même couleur de ses cheveux.
L'effet fut immédiat. Il tomba par terre, il planait.
Puis, un homme s'avança, dans son regard dansait la pitié, la bienveillance, la malveillance et une pointe de désir. Sur le coup de la drogue, Allen mis ça sur la dernière hallucination qu'il aura. Il crut le reconnaître de loin.
"Kand...a ?"
Puis il se mit à tousser, puis ses poumons se remplir de quelque chose d'inconnus et il commença à convulser et recrachant de la mousse blanche. Il retomba sur le sol son cœur affoler commença à ralentir de plus en plus rapidement, espaçant tous ses battement.
il ne sentait plus rien et voyait à présent devant lui, avec ses yeux vitreux, la lumière, celle qui allait la délivrer.
Puis l'homme - Hallucination - mystère, se mit devant cette lumière et lui de sa voix suave :
"Pas toute de suite mon beau, Nous avons d'autres projets pour toi."
Puis la dernière expiration d'Allen lui fit fermer les yeux.
Et il mourra.
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Une question à l'Amour
FanfictionDans un monde semblable au nôtre, les hommes sont pourtant guidés par un dieu pour trouver leurs âmes-sœurs. Les paires affiliés. Allen Walker, jeune universitaire au cœur en perdition va devoir choisir entre Église ou Anarchie pour trouver un sens...