Une question à l'Amour

Chapitre 13

Allen se réveilla, il avait froid. Un froid polaire s'était emparé de son corps et Allen aurait juré sentir ce froid aspirer son âme par la même occasion, sans qu'il ne sache pourquoi.

Et tout à coup il sut .

Il tourna la tête sur le côté et tâta (puisque ses yeux encore faible, ne pouvant voir claire) la place que Kanda devait logiquement, occupé, était déserte de son propriétaire.

A la place il trouva une lettre. Alors Allen se frotta les yeux, et décocha enveloppe.

Déjà, premier mauvais signe sur enveloppe était marqué son prénom en belle lettre manuscrite. Ce qui veut dire que Kanda avait pris du temps en amont pour l'écrire correctement.

Et quand il lut les première ligne le froid qui s'était emparé de lui devient glaciale, son cœur se mit à battre plus fort tandis que qu'il éclatait en morceaux au fur et à mesure de la lecture :

Mon Adorable Allen,

Les premiers temps de notre rencontre était forts, même si je t'ai beaucoup souffrir et pour cela je m'excuse une première fois.

Tes baisers sont trop doux pour moi et tes bras trop chaleureux, je ne peux pas rester vers toi ou tu te consumeras, toi et ton âme, comme la mienne. Même si je rêve toute les nuits de pouvoir réunir nos âmes, c'est un choix trop égoïste de te faire tomber aussi en enfer.

Alors pardonne moi encore une fois, encore mille fois, encore une infinité.

J'ai déjà perdu une âme-sœur et je ne veux pas te perdre aussi.

Je suis déjà reparti au Japon, ne cherche pas à me revoir s'il te plaît.

Adieu.

Yuu Kanda.

Cette petite plage, perdue sur une côte de la Grande Bretagne, a vu s'échouer beaucoup d'âme et de bouteilles, envoyé à la mer, dans le but de sauver ou de porter une personne ou un message.

Pourtant cela faisait des années qu'elle n'avait vu, une âme se briser, au point de vouloir la perte de son porteur.

Alors quand elle entendit les pleurs déchirants d'Allen, elle prit pitié de lui et son amour avorter si tôt.

Les cris et les sanglots d'Allen brisait le silence de Mars et ils furent recouverts seulement que quelques minutes après, quand le roulement de tonnerre fit éclater un orage d'une force inouïe et que les éclairs éclairait le ciel de leur simple force électrique.

Allen se leva alors un peu calmé, comme si la tempête était le reflet de ses propres sentiments et qu'ils s'exprimaient dorénavant dans la météo.

Il se leva et rejoignit alors sa maison amorphe. Il tomba sur ses deux parents, qui n'osèrent même pas lui poser de questions tant son regard rougit et son nez coulant parlait pour lui.

Il rejoignit sa chambre et tomba sur son lit dont il s'enroula au chaud dans les couettes, et se remit alors à pleurer.

Il avait si mal, tout son être le brulait, comme ses larmes sur ses joues.

La dernière pensée qu' Allen eu avant de sombrer était quelque chose de très sombre.

"Il m'a abandonné" murmura t'il dans un demi sommeil.