Héritage spirituel

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Après avoir fait ses humanités à Saint-Louis, où il apprit le coran et la charia, il devient le plus grand savant de sa génération, qui apprit vite, enseigne et écrit.
Toutes ces dimensions étaient à la fois à portée de sa fine intelligence et de sa convention au regard de sa mission. Car, il sut depuis le début qu'il était destiné a mener cette mission. Il était encore convaincu qu'il avait été choisi. Dans une lettre ouverte, publié le dimanche 9 janvier 1994, Serigne Cheikh Tidiane Sy parlait de l'héritage spirituel de l'homme avec une logique <<seule une conscience éclairée est à mesure de saisir >>. <<Il ne m'appartient pas de choisir c'est un problème qui dépasserait largement mes prérogatives>>, avait affirmé Seydi Hadj Malick Sy (RTA).

<< Effectivement d'autres que lui m'ont choisi >>, confirmera Serigne Babacar Sy (RTA). A cela, Al Maktoum ajoute: << C'est une questions de consensus ou les esprits rachitiques n'ont pas leur place. >> En effet, l'attitude de Serigne Babacar Sy a toujours confirmé la position d'un homme de Dieu qui, sans conteste, est un perfectionniste de nature.La quête du savoir étant un impératif pour lui, il n'hésitait à rappeler que l'on peut appeler la santé intellectuelle a ceci de particulier: qu'elle peut être ruinée par le soleil (Chaleur), la graisse( repas de prestige) et le thé(consommation abusive), qui peut provoquer chez l'individu un éternel étourdissement. Il s'y ajoute une remarquable appréhension des attitudes nourries à la sève des valeurs traditionnelles, et qui font qu'un wolof soit philosophe pour les autres, un sérère digne de confiance, un lébou membre d'une société secrète. Le père de El Hadj Mansour Sy et de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Makhtoum veillait ainsi à être délicat dans ses relations avec tous.

Cheikhal Khalifa Ababacar Sy (RTA). Chef spirituel au charisme légendaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant