Et le ciel pleura pour nous

Gab Et Louise

Sourire cynique et yeux verts intenses
Androgyne à la tête dure
Tu l'hypnoties quand tu danses

Louise seule sur le canap'
Attend le prochain balancement de tes hanches.
Ses prunelles dans les tiennes, tu la happes.

Gabriel ou Gabrielle
Tu sèmes la pagaille dans sa tête,
Affole son cœur, il se transforme en battements d'ailes.

L'atmosphère se réchauffe
La piste se vide
Les corps s'échauffent

Les mains s'entrechoquent
Verre après verre
Les corps se rapprochent

Louise a la main sur le cœur
Gab, t'as la clope aux lèvres
Sera-t-elle ton coup de cœur ?

Grande gueule, Gab.
T'as pas peur de lui faire peur ?
Malgré ton sourire grand comme un baobab

Tu caches ta morosité
Sous un masque rieur.
Tu la prends par la taille pour l'emmener danser.

Gab, ne comprends-tu donc rien ?
Tu la contrôles du bout des doigts,
Tu as son cœur de verre entre les mains.

Au gré de la musique
Tu faufiles une main sous son pull
Et rencontres sa peau douce, mystique.

Peut-être que vos lèvres ne devraient
Pas se rencontrer d'aussi près
Mais, Gab, fais ce qu'il te plaît.

Quelques secondes volées
Au destin ; ces baisers
Resteront secrets, cachés, jamais oubliés.

Tard, cette nuit, passionnément
Enlacées dans les draps blancs,
Louise a un goût de tabac froid entre les dents.

Cette nuit, à jamais gravée
Gab et Louise dans leur bulle
Entre larmes, rires et baisers.

L'histoire reste à écrire
Sur ce bout de chemin partagé,
Pour le meilleur comme pour le pire.

Madela