Un conte miraculeux

Partir là-bas

C'est, comme d'habitude, une belle journée de cours pour Adrien. Cela fait peut-être un moment que son père a accepté qu'il aille à l'école, cependant, il est toujours aussi heureux d'avoir une vie un peu plus normale, de voir des gens et des amis. Au collège, les élèves ont fini par s'habituer à sa présence, ainsi, le collège est devenu son refuge, un endroit où il a l'impression d'être une personne normale, un élève parmi tant d'autre, et non pas le fils de Gabriel Agreste, le célèbre créateur de mode dont il est le mannequin principal et dont la vie est réglée comme du papier à musique. Cependant, il ne se sent pas entièrement libre car il doit malgré tout rester le jeune homme parfait en toutes circonstances que son père l'oblige à être. Toutefois, cela convient à Adrien, il doit rester un minimum parfait pour son père tout en sachant qu'il peut être un peu plus lui avec ses amis les plus proches. Ainsi, c'est encore une merveilleuse journée pour Adrien. Brusquement, il entend un bruit des cris dehors. Adrien et Marinette comprennent immédiatement, ils lèvent la main et demandent tous les deux d'aller aux toilettes. Ils se transforment alors et se dirigent vers la source des cris.

« Bonjours ma Lady, tu vas bien ?

_ Bonjours chaton, oui je vais bien et toi ?

_ Je vais toujours très bien quand je te vois, tu es mon rayon de soleil.

_ C'est peut-être parce que j'ai toujours des idées lumineuses...

_ Exactement. Il lui fait le baise-main, elle a alors le cœur qui s'affole, cela lui arrive depuis un moment sans qu'elle sache pourquoi. Elle rougit et détourne le regard.

_ Euh... Ce n'est pas le moment de jouer les chat-rmeur, on a un akumatisé à vaincre.

_ Oui, tu as raison, comme toujours. »

Ils continuent de courir et rapidement ils sont face à une jeune fille à la longue chevelure rouge bouclées avec une robe noire à volants, des escarpins de la même couleur et de grandes ailes noires avec un sautoir argenté en forme de chouette aux yeux noirs.

« Je suis l'Ange Noir ! Je vous le dis tout de suite ! C'est fini la gentille petite fille parfaite ! Elle lance aussitôt un rayon noir vers le ciel, il se couvre immédiatement et le vent se lève.

_ Oh salut mon ange, j'ai eu vent qu'il y aurait un changement dans tes prévisions météos. Déclare Chat Noir, Ladybug retient alors un fou rire, qu'est-ce qui lui arrive ces derniers temps ?

_ Tu m'as prise pour qui ?! Tu me confonds avec Climatika ! Je ne suis pas une ridicule Miss Météo ! Je suis l'Ange Noir ! Ma mère m'a toujours imposé ses choix ! M'empêchant d'agir comme bon me semble ! Je ne peux jamais m'exprimer ! Être en colère ! Pleurer ! Il faut toujours que je sois parfaite ! Que tout ce qui compte c'est l'image que les gens ont de nous ! Résultat ! Tout le monde profite de ma naïveté et ma gentillesse ! Tout le monde pense que je suis trop gentille pour m'énerver ! Je ne peux rien faire pour les contredire à cause de ma mère ! J'en ai plus qu'assez !

_ D'accord. Je comprends, excuse-moi. Chat Noir range son arme et s'avance de l'Ange Noir, Ladybug a immédiatement le cœur qui s'affole mais elle sait qu'il faut lui faire confiance, elle se tient quand même prête à le ramener en cas d'urgence. Les parents ont pour rôle de veiller sur nous mais parfois cela va trop loin. Ils pensent savoir mieux que nous ce qu'il y a de mieux pour nous, ils ne comprennent pas toujours que c'est notre vie et qu'il faut laisser les enfants voler de leurs propres ailes au bout d'un moment. Certains parents sont tellement butés et persuadés d'avoir raison qu'ils ne réalisent pas qu'au lieu de rendre leurs enfants heureux, ils les font souffrir. Cependant, tout le monde n'a pas profité de la situation, parmi les parisiens que tu attaques il y a des innocents, ces personnes souffrent alors qu'elles ne le méritent pas, tout comme toi. S'il te plaît, ne te laisse pas manipuler par le Papillon, je me doute que c'est tentant mais tout ce qui l'intéresse, se sont nos miraculous, ce que tu veux, il s'en fiche. L'Ange Noir semble plus calme et Ladybug aussi en voyant cela.

_ L'Ange Noir, il dit ça mais qui te dit que ce n'est pas lui qui s'en fiche, lui veut juste t'arrêter, une fois fait il te renverra dans ta vie d'avant et personne n'aura compris à quel point tu souffres et que tu en aies assez d'être un ange. Moi, je t'ai donné des supers pouvoirs, lui, il t'a donné quoi ? Rien, alors ne l'écoute pas.

_ Espèce de menteur ! Tu veux juste me stopper ! Le Papillon m'a donné des pouvoirs ! Lui au moins se préoccupe de ce que je ressens ! S'écrit alors l'Ange Noir en s'élevant un peu en créant une boule d'énergie au-dessus qu'elle lance violemment sur Chat Noir.

_ Chat ! Ladybug lance rapidement son yoyo et le sauve à temps. Elle saute avec lui contre elle plus loin à l'abri, profitant de la fumée créée. C-Ça va ? Bafouille -t- elle en l'éloignant d'elle tout en le gardant dans ses bras.

_ Euh... Oui... Je crois... Il sent clairement Ladybug trembler, elle a eu très peur pour lui, c'est indéniable. De toute façon, même si elle m'avait touchée, j'aurais encore 8 vies.

_ Idiot de chat... Elle baisse la tête, à la fois exaspérée et soulagée qu'il n'ait pas perdu son humour, elle ne peut se retenir de sourire. Bon, allons-y. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'elle nous prépare une sacrée tempête. Elle s'éloigne, prête à partir pour se battre.

_ Ou alors tu es sur le point d'avoir un coup de foudre pour moi... Suppose le blond en tournant la tête de la brune vers lui en se rapprochant. Le cœur de Ladybug s'affole et elle rougit.

_ Plus tard peut être mais là nous devons voler dans les plumes de cet oiseau de malheur. Chat Noir relève la réaction de sa Lady ainsi que le fait qu'elle fait de plus en plus de jeux de mots comme lui et le "Plus tard peut-être". »

L'Ange Noir avait décidé d'inonder tout Paris pour regrouper tout Paris sur Montmartre et se venger plus facilement de ceux ayant abuser de sa gentillesse. Ladybug et Chat Noir laissent alors l'akumatisée pour évacuer Paris et les regrouper sur Montmartre. Ils doivent agir vite tout en veillant à ne laisser personne derrière car avec les vents violents, de grosses vagues apparaissent. L'Ange Noir voyant que nos héros arrivent un peu trop bien à gérer cette situation d'urgence, Ladybug ayant même pu prendre sa forme aquatique, décide d'augmenter le niveau de difficulté. Elle tend le bras vers le ciel et l'abaisse lentement avec la main fermée, faisant apparaître un immense rayon tombant dans la Seine. L'eau monte brutalement au fur et à mesure qu'elle le bras mais reste dans sa zone comme s'il y avait des murs invisibles bloquant l'eau. L'Ange Noir ouvre la main et l'eau se déverse sans que le niveau baisse, faisant que très brutalement Paris se remplit d'eau.

« Oh mon dieu ! S'écrit Ladybug en voyant cela en tenant un enfant dans ses bras tout comme Chat Noir. Si on est pris là-dedans, on ne pourra pas y résister. En plus nous n'avons ni le temps que tu prennes ta forme aquatique ni d'appeler d'autres héros.

_ Ne t'en fais pas Ma Lady, on va y arriver, on est presque arrivé en haut de Montmartre.

_ Tu es sûr ?

_ Évidemment, et s'il t'arrive quelque chose, je ferais tout pour te sauver et te protéger, je te le promets. Répond Chat Noir.

_ Ne le prend pas mal mais je préfèrerais que tu n'aies pas besoin dans arriver là, alors cours. Ils accélèrent et arrivent sur la colline où, tout en haut, se trouvent tous les parisiens. Allez chaton... encore un petit effort... Une énorme vague surgit et ils y échappent de justesse, ils voient que le courant est très fort et emporte tout sur son passage. Bon sang on eut chaud...

_ Oui c'est... ATTENTION !!!!! Une énorme vague surgit de nulle part, elle est trop grosse pour qu'ils puissent y échapper. Ladybug ! Attrape ! Ils envoient les deux enfants à Ladybug qui les rattrape alors que Chat Noir roule derrière elle et allonge son bâton pour les projeter plus loin, à l'abri. Ladybug ! Je t'ai... Il se fait emporter par la vague juste avant de finir sa phrase, Ladybug tombe plus loin sans comprendre en protégeant au mieux les enfants.

_ CHAT NOIR !!!!!! Elle se retourne comprenant ce qu'il vient de se passer mais ne le voit pas. »