Silence Changes de AnonymousVDAddict

Chapitre un

Une jeune fille était assise dans l'avion, à l'âge de dix-huit ans seulement, seule. C'est réaliste et beaucoup de gens l'ont probablement fait. Sauf que la raison d'être seule était parce que sa famille avait été assassinée. Mais ce n'est pas ce que la police a décidé. Ils croyaient seulement que c'était un vol qui avait mal tourné. Avery Jones a refusé de croire que des voleurs médiocres étaient capables de tuer ses parents et son frère âgé de dix ans. Le manque de satisfaction dans la conclusion des crimes l'a empêchée de cesser d'y penser. Les images terrifiantes arrivèrent de force et firent leur chemin dans l'esprit d'Avery. Elle souhaitait qu'ils ne le fassent pas. Elle avait tellement essayé de contrôler leur répression.

Elle revenait d'une soirée avec des amis. Alors qu'elle fermait la porte d'entrée et pénétrait plus avant dans la maison, ses pieds firent craquer un morceau de verre cassé. Avery a finalement allumé les lumières pour voir qu'il semblait qu'une tornade avait traversé sa maison. La lampe à côté de la porte avait été renversée; l'ampoule brisée était ce que ses pieds avaient marché. Les peintures sur le mur de l'escalier étaient toutes tordues. C'est à ce moment que le cœur d'Avery a commencé à s'emballer. Sa famille ne s'était pas encore montrée.

Elle courut dans les escaliers, sachant d'une manière ou d'une autre que le danger qui venait de se cacher chez elle était maintenant parti. Il y avait une obscurité qui était là mais ce n'était plus là. Son premier instinct fut d'aller chez son petit frère, la chambre de Jamie. Une profonde respiration s'échappa de soulagement quand elle s'aperçut qu'elle était vide et que les objets autour de la pièce restaient intacts. Mais cela la rendait encore plus confuse face à ce qui aurait pu se passer. Elle est allée dans la chambre de ses parents au bout du couloir. La porte était restée ouverte si peu que l'on ne voyait qu'un rayon de lumière s'échapper du couloir. Ses parents laissaient toujours la porte grande ouverte s'ils étaient réveillés, jamais comme ça. Avery ouvrit rapidement la porte, ignorant complètement ce qu'elle allait voir. Les corps de ses parents étaient morts sur leur lit, draps et couvertures maculés de sang. Son frère était sans vie à quelques mètres de la porte. Il portait encore son pyjama alors que ses yeux fixaient le plafond.

Rien ne peut jamais préparer quelqu'un aux images qu'elle a vues. C'était tellement dérangeant, tellement inattendu. Avery laissa échapper un cri horrifié sans le vouloir. Elle est immédiatement entrée en état de choc. Ses pieds reculent vers le coin de la pièce jusqu'à ce qu'elle heurte le mur. Elle glissa dessus, ses jambes ne trouvant plus la force de se tenir debout. Malgré tous ses efforts, Avery ne pouvait s'empêcher de regarder leurs cadavres. Même quand elle parvenait à détourner le regard, on voyait le rouge dans les coins de sa vision. Des minutes, peut-être des heures, s'écoulèrent. Il n'y avait aucun moyen de savoir. Le temps lui était devenu inutile. Tout ce qu'elle savait, c'est que des policiers l'ont finalement trouvée assise par terre en pleurant de manière hystérique. Ses voisins ont dû l'entendre crier. Ironique, aucun son n'aurait pu les alerter pendant l'assassinat de sa famille.

Un officier a essayé de la consoler, réconfortant et essayant de la calmer. Sa voix inquiète fit comprendre à Avery à quel point elle avait pleuré. Il l'aida à se lever et la conduisit hors de la pièce, marmonnant quelque chose sur le fait qu'elle ne devrait pas avoir à chercher. En fin de compte, après d'innombrables enquêtes et enquêtes, sa famille a été déclarée assassinée par des cambrioleurs amateurs qui ont dû paniquer lorsqu'ils ont réalisé que les gens étaient chez eux. Tout semblait ridicule à Avery. Il y avait beaucoup de types de criminels dans le monde. Mais cambrioleur et meurtrier de sang-froid étaient trop éloignés pour arriver à une telle conclusion. Avery avait l'impression que les gens lui cachaient quelque chose, de même que quiconque enquêtait sur le cas de sa famille.