Chaînon manquant

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Après cette journée mystérieuse auprès de son patient, Yami s'assit sur son ordinateur afin de faire des recherches. Le jeune homme se demandait si les livres que Yûgi avait mis en évidence étaient des indices, à moins qu'il n'y ait des informations cachées dans ceux-ci. Mais cela était peu probable, son patient étant mentalement un enfant de huit ans. Certes, un enfant avec un langage très familier, mais qui ne pouvait résonner de manière trop complexe.

Le jeune homme ferma les yeux et se mit à réfléchir, il devait poser tout dans l'ordre et se poser les bonnes questions. Il ouvrit les yeux et se remit à son ordinateur pour garder trace de ses pensées.

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Lors de mon premier jour avec 42, il n'avait pas eu de contact physique avec autrui depuis quelques années, et avait installé un système pour se protéger, le « over ». Ce système lui permettait de se protéger de son tuteur si besoin. Il était évident que cela le faisait souffrir d'être abandonné ou trahi, surtout que la plupart des tuteurs venaient pour le salaire alléchant avant tout.

Il est maltraité, enfermé dans une chambre blanche, dans des vêtements blancs qui lui sont une prison, une chaîne le retient. Les livres éparpillés dans la pièce sont les seules taches de couleur. Sinon, tout qu'il subit relève de la torture.

Ses médicaments ne font que l'étourdir et lui font perdre la raison, ce qui lui provoque des pertes de mémoire. Il se retient inconsciemment de réfléchir, car des souvenirs de son passé resurgissent... un passé qui a dû être difficile, j'espère juste que ce n'est pas ce à quoi je pense.

« Non, non, ne me frappez plus, s'il vous plaît, je le referais plus... je ne regarderais plus quand vous me le ferez... arrêtez ! »

Yûgi voit aussi un « mec », il n'a pas précisé et je n'ai pas désiré en savoir plus vu son état de panique. Mais quand ce « mec » est là, il ne tremble plus. Il agit comme si celui-ci lui donnait des ordres. Je dois en savoir plus avant de poser des hypothèses.

Quant aux livres, ils sont rangés de manière étrange et plaqués contre le mur sauf « L'homme à la lèvre tordue », « La crinière du lion » et « Mystère ». Deux recueils de Sherlock Holmes et un conte pour enfants. Il était évident que cela était des indices, mais le livre de conte ? Et pourquoi le livre « Vérité » était-il à moitié caché ?

Et cette chanson qu'il chante à longueur de journée ?

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Yami chantonna et marqua les paroles sur Google, élément sans doute inutile, mais il était curieux. Il fut étonné que la chanson date des années 80, interprétée par Anzen Chitai. Un peu vieux pour que ça passe encore à la radio, mais des vieilles chansons on pouvait les entendre facilement sur le net. Donc un élément qui n'était pas utile...

Il reçut à ce moment un e-mail qu'il s'empressa de lire. C'était un rendez-vous dans une autre ville, Yûkino lui demandant de venir le voir à la fin du mois. Heureusement, il avait encore trois semaines pour poursuivre ses investigations.

Car le jeune homme s'est donné comme mission de faire sortir Yûgi de cette prison le plus vite possible. Se souvenant qu'il y avait encore une semaine seul l'argent l'intéressait, cela lui fit serrer les poings et il en ressentit du dégoût. En tant que futur médecin, penser comme ça devait être interdit.

Mais il est humain avant tout, médecin ou pas, chacun a ses désirs...

Les trois semaines passèrent, mais vu que Yami était dans ses semaines d'examens, il n'allait voir son patient que le soir entre dix-huit heures et dix-neuf heures. Et en une heure, ils ne faisaient que jouer au duel de monstre.

PATIENT42Où les histoires vivent. Découvrez maintenant