2] J'entend le loup, le renard et la belette.

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MAIS pourquoi des belettes ?!

Tel était la question qui trottait dans l'esprit de Rose depuis qu'elle avait mis le pied dans le vieux pensionnats aux volets et aux rideaux violets.

Elle se faisait cette réflexion a cause du nombres incalculables de représentation de l'animale dans le bâtiment : sur la façade, les papiers officielles, le papier peint aux couleurs jaunâtre, l'uniforme et probablement pire, la vaisselle ?

Un hibou, un loup, un ours, un lion ou même un serpent aurais très bien pus faire l'affaire en tant que mascotte ; mais une belette ça n'avait aucune grâce aucune majesté ce n'était même pas mignon.

Et comme bien sûre la réponse à ses questions ne se ne se trouvait pas peinte sur les étagères de le bibliothèque son interrogation resta en suspens dans un coin de sa tête.

Pour tromper l'ennuie, (ou du moins essayer de tromper l'ennuie) Rose frappa un rythme avec la pointe de ses converses, et se remémora les différents mouvements utilisés en danse classique généralement ce petit rituel l'aidait à penser à autre choses, mais en ce moment rien ne se produisait et Rose était sure de dépérir si rien ne se passait dans la minute.

ça fessai déjà dix minutes qu'elle patientait ici et la directrice était " sensée " arrivée d'un instant à l'autre. D'ailleurs est ce que la directrice ressemblait elle aussi à une belette ? L'adolescente imaginait assez bien un être mi-belette mi-humain avec une tête de belette, un chignon strict et des vêtements d'avant  la guerre. Cette idée l'amusa un instant avant qu'elle ne replonge dans l'ennuie, décidément elle n'avait aucune patience

L'apparition de ladite directrice confirma son hypothèse : elle ressemblait à une belette sans le chignons et les vêtements d'époque. Celle ci avait une coupe a la garçonne, des cheveux sombre presque noirs, un rouge a lèvres qui tirait vers le violets et une combinaison vert forêt. Immédiatement, elle se vit attribuer par Rose le surnom de miss-belette-en-chefs et l'adolescent lui donna la quarantaine.

Miss-belette-en-chef conduisit Rose dans un petit bureau vert forêt également ou les étagères pleine à craquer de papiers, montait jusque au plafond.

La directrice pris place derrière le bureau et se plaça entre deux adultes qui était déjà là avant.

" Ils auraient pus me faire renter au lieu de me faire poireauter toute seule ces deux imbéciles" pensa Rose, elle les détailla ensuite les uns après les autres :

Il y avait un jeune homme auquel elle donna 35 ans, aux cheveux chatain claire et aux yeux noisettes qui portait une étrange veste orange qui rappelait un renard celui la se fit baptiser par Rose mec-à-veste-de-renard.

La vielle dame à ses cotées était petite et légèrement rondouillarde avec un sourire éclatant et des cheveux impecablement coiffés; on trouvait en elle quelques chose  de protecteur et rassurant comme une louve avec ses petits .

Donc en résumé on avait une louve ; un renard et une Belette.
"ça ressemble étrangement à une chanson."
pensa rose en faisant un effort pour ne pas exploser de rire ; ça lui arrivait souvent dès qu'elle était tendue.

- Mlle Vernet, je suis madame Marle la directrice de cette établissement. commença miss-Belette-en-chef. je dirige cette établissement depuis six ans, et le respect des autres, le bien être et la confiance en soi sont nos plus grandes valeurs.
je vous présente votre professeur M Lebouc qui vous enseigneras les matières littéraires,  ainsi que Mlle Huget qui nous sert de concierge et de fournisseuse de thé tout le collège.
J'imagine que vous savez pourquoi vous êtes là ?

Rose hocha la tête.

- Vous  êtes quelqu'un d'incroyablement determinée dans tout ce que vous entreprenez, ce qui est une bone chose, mais votre acharnement vous stresse et vous fatigue plus qu'autre chose ! Ne vous inquiétez pas vous apprendrez à gérer ça ici. maintenant Mlle Huget va vous emmener a votre chambre; à plus tard !

Rose suivit donc la vielle femme a travers les couloirs du pensionnat laissant Mrs Marle et son bureaux vert forêt loin derrière.

« je ne lâche jamais rien ! Je suis incapable d'abandonner ce que je suis en train de faire ; je m'acharne sur mon travail et je ne m'arrête que lorsque il est parfait. Les autres me disent que ça peut être dangereux pour moi mais,  je ne vois pas en quoi !»

 Les autres me disent que ça peut être dangereux pour moi mais,  je ne vois pas en quoi !»

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***Le Syndrome de la belette •••Où les histoires vivent. Découvrez maintenant