Éve ne sait pas mentir,
Juliette ne veut pas grandir,
Élise ne à un goût prononcé pour le danger,
Alice ne supporte pas les fins triste,
Charlotte a un problème au niveau des émotions,
Rose ne connaît pas ses limites,
Hélène exprime ses maux par des...
Elise enfila ses chaussures, attrapa sa veste et traversa le couloir sur la pointe des pieds. À cette heure ci tout le monde dormait (à part peut être Victoire).
Elle descendit l'escalier le plus silencieusement possible, puis traversa la cuisine, et enfin, sortit par la porte de derrière.
La silhouette imposante du pensionnat au clair de lune aurait pu l'effrayer si l'adolescente n'était pas habitué à ce genre d'escapades nocturnes. Une fois, dehors elle frissonna. L'obscurité et la fraîcheur était les maître incontestés de la nuit, et Élise se félicita d'avoir pensée à prendre une veste.
Elle se dirigea vers le fond du parc de l'école et escalada le mur recouvert de lierre qui encerclait l'établissement. Ce n'était pas la partie la plus aisée mais c'était le prix à payer pour pouvoir fumer tranquillement.
De l'autre côté Elise retrouva celui qu'elle avait nommé "le garçon du mur de lierre", car après des nuits et des nuits à fumer ensemble elle ne connaissait toujours pas son prénom.
Vêtu d'un sweat foncé à capuche l'adolescent lui fit un signe de la main, la brune s'approcha de lui et le salua.
- s'lut.
-s'lut, t'as du feu ?
-t'en as pas apporté ?
-Je savais que tu viendrais à ma rescousse.
Et elle lui tendit le briquet.
Ils allumèrent leurs cigarettes et se mirent à fumer en silence. Ce garçon, Élise l'avait rencontré au même endroit deux ans plus tôt à ses début au pensionnat. Ils avaient fumés ensemble le premier soir, puis il était revenue le second, puis le troisième, et ainsi de suite chaque soirs depuis deux ans.
Parfois ils bavardaient un peu, ils se racontaient tout et n'importe quoi sans chercher à en savoir plus sur la vie de l'autre ; elle lui racontait la vie au pensionnat et lui il lui parlait de ses histoires familiales complexes. Pour elle, il était simplement le garçon avec qui elle partageait la fumée de ses cigarettes.
Lorsque il ne parlaient pas, leurs silence avait quelque chose de tranquilles que Élise aimait bien. La clope à la bouche en contemplant le ciel, avec à ses cotées ce mystérieuse ami.
Et dans le ciel, la lune les observait de son regard intriguée, mais ils s'en fichaient royalement, tout ce qui comptait pour eux c'était la fumée mortelle de leurs cigarettes s'évaporant dans la nuit.
<< J'ai une attirance particulière envers le danger ; lui et moi sommes comme des aimants, on est attirés l'un par l'autre. D'après certains cet liaison pourrait me tuer, mais ... je m'en moque.>>
Élise Lattreux
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Bon pas de commentaire sur le fait que je publie 800 ans plus tard alors que j'aurais pu le faire pendant le confinement hein ...donc passons.
J'aime beaucoup ce chapitre et vous qu'en pensez vous ?
