Partie trois

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« Mais t'es dingue, Liam ! » cria Louis en balançant un tas de linge sur son meilleur ami. « TU VEUX QUE J'AIE L'AIR D'UN VRAI CON, C'EST ÇA LIAM ? C'est ça que tu veux ?! » Il retira sa chaussure du pied droit et lui lança au visage. Heureusement pour Liam, il manqua sa cible.

« Lou, s'il te plait, » le supplia ce dernier en lui adressant un regard de chien battu. « J'essaie de t'aider. »

« DE M'AIDER ?! Alors AIDE-MOI ! » cria le mécheux en s'arrachant pratiquement les cheveux. « Tu veux que je porte un TEE-SHIRT ?! Tu veux que mon papa-sexy-et-éminent-avocat me prenne pour un clochard ?! »

« Bon sang, quelle drama queen celui-là, » lança une voix blasée. Louis et Liam tournèrent immédiatement la tête vers sa source et virent Stan, adossé à l'encadrement de la porte.

« STANLEY LUC... » Louis prit une assez grande inspiration pour lui permettre de déblatérer tout ce qu'il voulait, mais Stan fut plus rapide. Il s'approcha du garçon et le gifla. Pas assez fort pour lui faire mal, mais suffisamment pour lui remettre les idées en place.

« Tais-toi, » dit-il d'une voix ferme pour faire bonne mesure. « T'es en panique totale et tu te comportes comme un gamin de cinq ans. Et un sale gosse, en plus. Et arrête de jeter des trucs sur Liam. Je le préfère à toi alors ne t'avise pas de le tuer. » Il agita un index menaçant devant le visage du mécheux. Louis ouvrit la bouche pour répliquer, mais Stan lui plaqua sa paume contre pour l'en empêcher. « Chut ! Qu'est-ce que je t'ai dit ? » Stan ignora le fait que Louis lui léchait et mordait la paume. Il avait l'habitude, à force. « C'est quoi le problème ? » demanda-t-il en se tournant vers Liam.

« On essaie de lui trouver quelque chose à se mettre pour son rancard, » répondit Liam, penaud, tout en cachant le fameux tee-shirt dans son dos.

Stan soupira lourdement et adressa à Louis le regard des parents déçus de leur enfant. Il s'approcha ensuite du placard et se mit à y fouiller, balançant plusieurs trucs à droite et à gauche avant de s'écarter avec un grand sourire et des vêtements en main.

« Un pantalon en cuir ? » Louis était sceptique.

« Ton cul est parfait là-dedans, le tee-shirt noir mettra en valeur tes clavicules et ton tatouage et le blazer gris apportera une touche classe. Frange baissée et garde ta barbe de quelques jours. C'est tout bon ? » demanda-t-il d'une voix autoritaire. Il n'attendit cependant pas la réponse et sortit de la chambre en disant qu'il avait du travail qui l'attendait.

« Je t'aime, Stanley ! » lui cria Louis.

« Je sais, » lui répondit sa voix blasée depuis l'entrée.

« Sans toi je mourrais ! » cria-t-il à nouveau, cette fois-ci avec une touche de tendresse dans la voix.

« Je sais ! » lui répondit Stanley sur le même ton avant de claquer la porte derrière lui.

Liam se retrouva donc seul, debout au milieu de la chambre de Louis comme un con.

« Donc...C'est réglé ? Tu as toute la journée de demain pour me bombarder d'appels dès tu te mettras à nouveau à paniquer, » il lui sourit tendrement. « Sauf si tu as encore besoin de moi maintenant ? » ajouta-t-il avec hésitation, s'attendant à recevoir la deuxième chaussure dans le visage. Ou peut-être quelque chose de plus lourd, cette fois. Comme l'un des livres de psychologie de Louis, par exemple.

« Je suis désolé, Li. » Louis s'avança vers lui en faisant la moue, sachant pertinemment que Liam était incapable de rester énervé contre lui lorsqu'il était en mode câlin.

This is the start of something beautiful (Larry OS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant