Partie cinq (finale)

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Le trajet jusqu'à l'appartement de Louis aurait dû être étrange. Après tout, ils avaient décidé de faire l'impasse sur leur diner dans le but de baiser, quelques minutes seulement après leur conversation sur le fait que cela n'était pas un coup d'un soir. Mais peut-être que c'était tout l'intérêt. Ils étaient tous deux d'accord sur le fait qu'ils désiraient plus que du sexe, mais c'était toujours bon signe qu'ils ne pouvaient garder leurs mains loin l'un de l'autre. Harry était plutôt réfléchi et raisonnable dans ses attentes, mais il souhaitait tout de même quelqu'un qui lui conviendrait parfaitement sur chaque aspect, sexuellement compris. Et honnêtement cela faisait une telle éternité qu'il n'avait pas fait quelque chose, non pas avec quelqu'un d'autre ou lui-même, mais avec une personne qui l'intéressait sincèrement que son corps entier tambourinait.

Louis parla de son travail, et Harry était abasourdi devant le sentiment de perfection qu'il dégageait. Il était vraiment fier de sa carrière et de ce qu'il faisait pour aider la communauté, et il n'y avait que très peu de choses qui excitaient davantage Harry qu'une personne engagée socialement.

Ils parlèrent beaucoup de Quinn et des frères et sœurs de Louis. Deux d'entre eux avaient d'ailleurs le même âge que Quinn, si bien qu'il avait l'habitude des enfants de cet âge-là et il semblait réellement s'intéresser à Quinn. Il posa une multitude de questions sur ce qu'elle aimait et sur sa vie et celle d'Harry sans jamais trop s'imposer. Il devait certainement mourir d'envie d'en savoir plus sur l'histoire de la mère de Quinn, devant deviner à la manière qu'avait Harry de vérifier son téléphone si fréquemment que la mère de Quinn ne devait pas être une présence constante dans sa vie. Et pourtant, il ne posa aucune question et ne suggéra pas ne serait-ce qu'une fois qu'il aimerait savoir. Et Harry apprécia ça. Lorsqu'il se gara enfin au pied de l'immeuble de Louis, son visage lui faisait mal à force de sourire.

A l'instant même où ils descendirent de la voiture, l'atmosphère chargée de toute à l'heure revint. Harry serra le sac de nourriture dans ses mains jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches afin de garder le contrôle de lui-même et de ne pas se jeter sur Louis afin de l'embrasser sauvagement en plein milieu du trottoir. Ils marchèrent d'un pas rapide jusqu'à la porte d'entrée en faisant la course et rirent devant leur impatience.


Ils entrèrent finalement dans l'appartement de Louis et ce dernier prit le sac des mains d'Harry afin de le mettre dans le frigo. Harry retira ses chaussures et jeta un coup d'œil autour de lui, notant mentalement le sapin de noël et les décorations ornant les fenêtres. Ce n'était pas aussi chargé que chez lui où Quinn avait fait la moitié des décorations elle-même -elle avait beau être extrêmement talentueuse elle n'avait que cinq ans- mais cela rendait l'endroit douillet.

« J'aime ton appartement. » Harry adressa un sourire à Louis qui émergea de la cuisine.

« Merci, » répondit-il d'une voix douce. « Ouais je me suis dit que ce n'était pas parce que je ne passais pas les vacances avec ma famille que je ne pouvais pas profiter de l'esprit des fêtes. Tu aurais dû voir la tête que mon colocataire m'a tiré quand je l'ai obligé à faire le sapin avec moi après son taf où il n'avait pas dormi de la nuit. J'ai cru qu'il allait m'étrangler. » Le bouclé le rejoignit dans son rire.

« Stan, c'est ça ? Le barman qui ne te laisse pas partir dans tes délires ? » demanda-t-il, se souvenant de la conversation portant sur les amis de Louis et qu'il avait prononcé ce nom à plusieurs reprises.

« Yep. On se connait depuis qu'on est né, littéralement. » Louis sourit. « Il est génial. Il t'aimerait bien, » ajouta-t-il timidement.

« Eh bien, eh bien, Tomlinson. Est-ce que ça veut dire que tu veux que je rencontre tes amis ? » le taquina le bouclé.

« Ouais, je...Je crois. » répondit finalement Louis, les yeux écarquillés, comme s'il était lui-même surpris par sa réponse. « Liam, aussi. Tu devrais rencontrer Liam. Mais je ne sais pas s'il sera aussi conciliant que Stan. »

This is the start of something beautiful (Larry OS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant