Berta.

7-

20h31.

Nous avions décidé de sortir entre nous avec Inaya aujourd'hui,rare sont les fois où nous sommes pas fatigués après être rentrer du travail. Et puis,ça fait longtemps que je ne l'avais pas vue.

Je suis contente de pouvoir partager un moment avec elle,quelque part,même si je n'arrive pas à le lui montrer,je l'apprécie.

-« Berta dit Inaya,je dois te dire quelque chose.»

Je lève la tête de mon assiette et l'interroge du regard.

-« Loris t'aime bien lâche t-elle,ça fait deux mois que tu travailles là bas avec lui,vous êtes dans le même établissement,tu n'a rien remarquer?»

-« Oh..non,j'ai absolument rien remarquer,vraiment?»

-« Ça crève les yeux m'affirme t-elle. C'est un gentil garçon,et croit moi qu'avec lui,tu ne peux qu'être heureuse. Je ne te mets pas la pression bien sûr,mais je voulais juste que tu le saches. Parce que tout le monde a remarquer sauf toi rit-elle.»

-« Inaya dis-je,je l'aime bien aussi,ça a l'air d'être réellement quelqu'un de bien,mais je ne suis pas intéresser par lui et sincèrement? Je ne veux jamais à avoir affaire à un homme. Je ne suis pas prête pour ça.»

Putain,dans quel bourbier me suis-je encore mise? Je ne veux pas lui faire de la peine,pour être honnête,si Inaya ne m'aurait pas clarifier les choses,je n'aurais jamais penser qu'il s'intéresse à moi.

Je ne l'ai pas vu venir,et puis qu'est ce qui fait que je lui plais? Je n'ai rien de spéciale. Il ne me connaît même pas,il ne sait pas qui est la vrai Berta,et je ne pense pas qu'il est prêt à découvrir ce lourd secret que je traine avec moi.

-« Alors quand il t'en parlera,tu devras le lui dire directement d'accord? Ne le laisse pas ce faire des idées.»

J'hoche automatiquement la tête,j'espère qu'il ne le prendra pas mal. J'ai rien contre lui,je ne veux jsuis pas revivre l'expérience d'être de nouveau avec quelqu'un. Je sais de quoi je suis capable,je connais mes limites,mais j'ai toujours peur un jour de dérapé comme cette nuit là.

Parfois,j'ai des moments d'absences et y repense. Mon cœur bat à la chamade comme maintenant. J'ai seulement vingt-deux ans,et j'ai l'impression d'avoir tout vécu dans ma vie. Je suis entouré de monde,mais personne ne sait à quel point,je me sens seule,à quel point je me prive d'énormément de chose.

Comme le faite de m'attacher à quelqu'un,j'ai peur que la personne soit après déçu en découvrant la vérité. Je mets énormément de barrière dans ma vie,parce que je veux éviter de blesser les personnes qui tiennent à moi,je peux ne pas m'attacher à eux,mais eux? Ils peuvent gérer leurs sentiments et décider de qui rentre dans leurs vies. Et je ne veux pas de ça,je ne veux pas qu'ils me considère. Je ne suis que de passage dans leurs vies.

Jason...

Comment devrais-je te sortir de ma tête? Je n'arrive pas à t'oublier,je ne sais pas si je me sens prête à en parler honnêtement.

Parler de ses peines,c'est déjà ce consoler.

Quand tu es heureux,regarde au plus profond de toi. Tu verras que seul ce qui t'apporte de la peine,t'apporte aussi de la joie. Quand tu es triste,regarde à nouveau dans ton cœur,et tu verras que tu pleures ce qui te rendait heureux.

-« Inaya? Qu'est ce que tu fais là? T'es seu-..Berta? Dit-il choqué de m'avoir en face de lui.»

Je ne bouge pas,je l'observe,attend une réaction de sa part,mais rien. Il doit sûrement penser que s'est une décision injuste qu'à pris la loi de m'avoir libérer. Mon visage ce décompose en reconnaissant la personne à ses côtés,les démons du passé refont surface.

Mon frère,ce tenant devant moi,à ses côtés,Jenna la sœur de Jason,mon ex petit-ami.

Elle me dévisage d'une manière,elle s'approche de moi et sans que je m'y attende,sa main vient directement rentrer en contact avec ma joue. Inaya ce met entre nous.

-« Tu fais quoi là? Gère ta copine dit-elle en se retournant vers Assad.»

-« Mon frère est sous terre et toi tu te permets de vivre et de faire comme si de rien n'était? Tu te prends pour qui? Ce n'est pas ici ta place espèce de dégénérée,mais en prison hurle t-elle.»

-« Je n'ai plus rien à voir avec cette affaire,je n'ai-...»

Elle balance ses mains dans tout les sens espérant me toucher mais Inaya le lui empêche. Elle était déterminé à me sauter dessus. Impossible de l'a calmer. J'avais jamais vue Jenna dans cette état,à l'époque,nous nous apprécions beaucoup.

-« Espèce de folle,tu ne mérites pas de vivre. Après tout ce que tu as fais,aujourd'hui tu te tiens face à moi en me disant que tu as été mise hors de cause fièrement? Sale conne,mon frère est mort par ta faute,tu as salis son image en inventant tes histoires les uns aussi bidon que les autres. Il n'a jamais lever la main sur toi et-...»

-« Tu connais son histoire toi peut-être l'interrompt Inaya,tu sais tout ce que cette fille a endurer? Tu n'aurais même pas réussir à subir tout ce que ton bien aimé de frère lui a fait. C'est le destin,est le karma à agit,d'une mauvaise manière,je te l'accorde,mais c'est la punission de Dieu.»

Coup dure,quel coup dure de les avoirs revu,la rumeur va ce propager et tout le monde sera que je suis de retour. Je m'y attendais,mais pas assez tôt comme ça. Voilà les raisons pourquoi je voulais quitter Paris et m'en allait loin. Je ne voulais plus à avoir affaire avec le passé.

Je me lève et me met face à elle. Inaya me regarde en fronçant les sourcils.

-« Frappe moi autant que tu veux,insulte moi des nombreuses fois,mais ne dis jamais que c'était intentionnel tout ce qui s'est passer. Tout le monde était au courant,tout le monde savait ce qu'il me faisait endurer,a multiple reprise,il m'a gifler devant ta mère. A multiple reprise,j'ai pleurer dans tes bras en te disant d'essayer de lui parler. J'ai essayé de montrer mon mal être à tout le monde,mais ont m'a pas écouter. Mon propre frère a dit que je recherchais de l'attention,il baisse le regard,ma mère a dit que j'étais une menteuse et que je voulais seulement qu'elle me laisse faire ce que je veux,mon père m'a renier. Et toi,ainsi que ta famille,et même le quartier,vous rejetez la faute sur moi? C'était une erreur,le mauvais choix,que je regrette tout les jours-...»

-« T'a pas a te justifier devant cette grande folle,tu ne l'a dois rien,ni à elle,ni aux autres qui pensent la même chose qu'elle a ton égard. Au lieu de passer ton temps à t'occuper des problèmes des autres Assad,occupe toi de ta famille dit-elle en le toisant.»

Elle attrape nos affaires et nous quittons la pièce. J'en tremble encore de cette confrontation. Je m'arrête sur le trottoir n'arrivant plus à faire aucun pas avant de me laisser violemment tomber au sol,les larmes coulant à flot sur mes joues.