Berta.

16-

Supermarché.
17h.

La queue à cette heure ci,est juste interminable. Je devrais commencer à me faire livrer au lieu de tout le temp me déplacer en magasin. J'ai horreur du monde,surtout que ça crie et parle de partout. Je me retrouve à faire la queue pour seulement,un misérable paquet de chips.

J'en avais envie,j'en ai d'autre à la maison,mais je voulais à tout prit m'engloutir mes chips préférés,qui sont : celles aux barbecues.

Mon téléphone vibre dans ma poche.

-Allo?
Dis-je en amenant le cellulaire à l'oreille.
-Oui mademoiselle,c'est Yves Pond,l'avocat que vous aviez eu au téléphone y'a une semaine de cela. J'aimerais que nous nous rencontrions,pour que je puisse me positionner sur les démarches concernant la jeune Kim.
-Oh oui,quels sont vos disponibilités? Moi,je finis le travail dans les alentours de 19h.
-Je finis beaucoup plus tard,pourrions nous nous rencontrez autour d'un déjeuner?
-Bien sur,ça serait pour quel jour?
-Ce jeudi?
-Faisons cela alors dis-je.
-Très bien,à bientôt.

Je range mon cellulaire dans ma poche,un poids en moins. Rien n'est arranger mais je vais déjà pour expliquer la situation à un avocat,et ensuite voir,ce qu'il me conseille de faire concernant Kim.

J'ai envie de vite boucler cette affaire,et ne plus en attendre parler. Parce que tant que ça ne sera pas finis,je continuerais à me tourmenter. Je n'arrive pas à penser à autre chose. Je ne me serais pas inquiété,si elle n'agissait pas de manière bizarre,mais là,sa façon d'agir,est très clairement un appel à l'aide.

Mon tour arrive de passer à la caisse. Je paye mes chips et m'en vais. Quel vie pathétique,c'est vraiment ça ma vie? Descendre pour un paquet de chips? J'ai touché le fond. Plus grosse forceuse? Je vois pas.

-« Au lieu de t'empiffrer,tu devrais aller à la salle de sport s'exclame une voix.»

Avant même de me retourner,je savais qui c'était,j'ai reconnue son parfum,d'ailleurs,il donne tellement mal au crâne. Je me demande même,si le mec se douche pas avec.

-« Tient,le Uber dis-je en continuant d'avancer vers la sortie.»

-« Ne t'amuse pas à rentrer dans ma voiture dit-il.»

-« J'ai vraiment l'air de te manquer dis-je,arrête de me suivre.»

-« Ma voiture est garé là bas,psychopathe.»

Il marche à mes côtés.

Hyper fort,beaucoup trop fort ce parfum. Mais il sent bon,monsieur parfumer vous,nous? On aime ça. Qui n'aime pas les bonnes odeurs?

-« Je t'ai pas vue à la réunion lundi dit-il.»

-« Mon patron à dit que je n'avais pas à y être puisque nous vous avions déjà présenter le projet.»

-« Je sais même pas comment ce mec peut tenir une entreprise dit-il en soupirant,monte,je te dépose.»

Je m'arrête avant de me retourner vers lui,vraiment? Pourquoi est ce qu'il est aimable comme ça? Il m'envoie toujours chier et là,aujourd'hui,monsieur c'est attendrit.

-« J'habite juste là dis-je en montrant du doigt mon immeuble,garde cette offre pour une prochaine fois.»

-« Parce que tu crois qu'il en aura? P t d r dit-il en rentrant dans sa voiture,il baisse la vitre,vient à la soirée d'inauguration organisée par nos deux entreprises demain soir. C'est pas une invitation,t'emballe pas grosse.»

Il démarre.

Je soupire,avant de remplacer ça par un sourire. Étonnement,presque les seuls fois où je souris sincèrement,c'est quand ce type est dans les parages. Je souris parce qu'il sort tellement de connerie,ça en devient drôle.

Je suis pas une expert en drague,mais ça se voit qu'il ne sait pas s'y faire avec les femmes. Il m'a l'air de quelqu'un de timide dans le fond,peut-être que je me trompe vue son aisance à parler aux gens. C'est mignon de jouer au chat et à la souris,mais faudrait ne pas pousser le jeu trop loin,je ne veux rien savoir de ce qu'est,être à deux.

-« C'était qui ce mec,je sursaute,je t'ai envoyer un message en te disant que je venais chez toi dit Inaya en riant de ma réaction.»

Je n'avais pas vue son message,mais tant mieux qu'elle soit là. Nous allions pouvoir finir de mater Lucifer. J'arrive jamais à me motiver de finir la saison,j'ai toujours quelque chose à faire à coter et je finis par oublier.

-« Un collègue de travail dis-je en avançant vers l'immeuble.»

-« Allez dit moi,tu l'aimes bien? Il est mignon.»

-« Laisse moi tranquille,une plaie cette meuf.»

-« elle ricane,je t'ai vue rigoler avec lui. A part moi,tu tires la tronche à chaque fois que tu parles avec quelqu'un,donc c'est normal que sa m'intrigue.»

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur.

-« Il est drôle dis-je simplement,passons à autres choses.»

Bien que j'apprécie Inaya,elle ne sait pas s'arrêter. Je vais en entendre parler tout les jours maintenant. Et j'ai horreur de ça,mais faut croire qu'elle aime tellement faire chier le monde. Tant qu'elle n'aura pas la réponse qu'elle souhaite,ou non même pas,plutôt,la réponse qu'elle veut entendre,elle ne me lâchera pas.

Cette meuf prend tout mon énergie positif,Inaya a bien raison pourtant,ça m'est jamais arriver d'être à l'aise avec une personne comme je le suis avec lui. C'est facile de parler avec un inconnue,enfin pseudo inconnue,je dis ça parce que nous nous connaissions pas réellement.

C'est beaucoup plus facile de parler et rigoler avec une personne qui ne te connais pas,qui ne connaît pas ta vie,ta façon d'être,ton passé et tout ce qui s'en suit. Et surtout,parler avec une personne qui tu sais qu'elle ne s'attachera pas à toi,facilite les choses.

-« Loris demandais après toi la dernière fois. Je crois qu'il s'en veut de t'avoir juger.»

-« Il n'a pas à s'en vouloir ou quoique ce soit. Nous travaillons au même endroit,et il ne vient jamais me dire les choses,il ne me parle même pas. J'ai arrêter de chercher à le comprendre,vraiment dis-je en pénétrant dans l'appartement.»

-« Ton patron,comment ça va? Vos relations ce sont améliorées au faite? Demande t-elle.»

-« Depuis l'épisode de mon micro scandale dans son bureau,il est plutôt effacer. Il vient presque même plus à l'entreprise,c'est le sous directeur qui tient la baraque. Je pense qu'il passe sûrement des moments difficiles dans sa vie,il est souvent absent.»

C'est vrai,maintenant que j'y pense,il doit traverser une période difficile. Il est tout le temps perdu dans ses pensés,vient rarement au bureau,et quand je l'appelle pour le tenir au courant des collaborations,c'est limite si il m'écoute,c'est comme si,il avait perdu goût à son métier.