Berta.

30-

Maison 🏡,
06h34.

J'essaye de camoufler mes pleures pour ne pas réveiller Kim.

J'ai fais un cauchemars et je n'arrive plus à me coucher de nouveau. Ce cauchemars a provoqué mes pleures,j'ai revécu ce qui c'était passer dans la nuit du 13 décembre. Je n'arrive plus à m'arrêter de sangloter comme une dingue.

Vivre ce moment,me rappel à quel point depuis cette événement,je m'efforce de m'en sortir,alors que la vrai vérité est que je suis dans une sombre dépression.

J'ai perdu toute confiance en moi. Avant tout ça,j'étais quelqu'un sur de moi et de mes choix. Je savais ce que je voulais ou non,et je n'ai jamais au grand jamais baisser les bras lorsque j'entamais une nouvelle étape.

Peut-être que le résultat n'y était pas mais je m'étais donner les moyens. Je savais que je pouvais me dépasser pour réussir,aujourd'hui tout ça a disparu.

La confiance en soi est une conquête permanente sur l'imprévisible de la vie,elle n'est pas acquise une fois pour toutes,mais elle doit se ressourcer,se reconstruire,se confirmer et s'embellir chaque jour,pour pouvoir faire face à la fois à la mouvance d'une existence et à l'irruption de l'inacceptable.

Le découragement,c'est la perte de toute foi,la perte de toute confiance en soi. Je vais aller au bout des choses. Je vais me présenter au commissariat et comme pour la première fois être là plus transparente possible.

Je vais gagner ce procès une seconde fois,et ça,même si je dois attendre des mois et des mois. Du jour au lendemain tout pourrait basculer,peut-être que le parquet me reconnaîtra coupable,ou que mon cas sera reconnu comme de la légitime défense.

Ça sera peut-être des nouveaux enquêteurs qui n'auront pas la même perception des choses que les précédents. Mais je vais y aller,avec la volonté de leurs montrer à lui et ainsi que ça famille. Que jamais,il ne réussiront à me détruire.

J'en ai marre de vivre cette vie là,me rabaisser pour leurs bonheurs? Me détruire et essayer de disparaître pour l'unique but de ne pas m'attirer leurs foudres? Ce n'est pas cette vie là que je dois menée.

Jason.

Les sentiments que j'avais pour toi sont usés. J'ai pesé la peine et le plaisir,et le plaisir m'a paru léger. Sentiment que je n'ai jamais vécu à tes côtés.

Ici-bas,la douleur à la douleur s'enchaîne,le jour succède au jour,et la peine à la peine.

Le cœur a besoin de s'épancher,la douleur ensevelie dans le silence est un accroissement de peine. La peine détruit l'humain,ce n'est pas quelque chose que je vous apprends. Toutes peines à ses circonstances,mais cela dépend comment l'ont le prends en compte et comment nous le ressentons.

Avec un ami près de soi,si les peines ne diminuent pas,au moins elles deviennent supportables,une citation de Mirabeau que j'affectionne. C'est totalement vrai,et pourtant,j'ai l'impression qu'Inaya n'est qu'une micro pièce manquante de ma vie.

Elle a lâcher la corde en premier,pour la liée de nouveau à celle d'Assad. Sa relation ne m'a jamais déranger dans le sens où je ne voulais que son bonheur. Mais j'ai compris depuis quelque temps,que les gens ce serrent de vous et vous lâche par la suite.

J'ai essayer de m'accrocher à sa main,à des nombreuses reprises. J'ai mis ma fierté de côté,pour le peu qu'il m'en restait,mais ça n'a pas marcher. Elle s'est servit de l'excuse comme quoi,nous n'avions plus le temps de ce voir.

Putain,je suis même aller jusqu'à essayer de poser des congés pour la voir mais elle a refuser mes efforts,elle ne décroche plus à mes appels. J'ai été jusqu'à l'attendre à la sortie de son travail mais elle m'a tout bêtement ignorée. Je pourrais dire que c'est la faute à Assad,qu'il y est pour quelque chose. Mais j'ai du mal à penser qu'Inaya ce laisserait faire. Je préfère simplement me dire,qu'elle a changer d'opinion me concernant.

Il y'a des déceptions inconsolables qu'aucun coeur ne pourra consoler.

_________

Commissariat,
14h34.

Je m'installe sur la chaise à côté de mon avocat,le procurer de l'affaire prend place face à nous. Il ouvre le dossier l'air de le consulter rapidement avant de lever la tête vers moi.

P - « Bonjour mademoiselle JURIN,je suis le procureur Alain BAFFAU en charge de cette affaire. C'est une réouverture alors nous allons tout refaire,examiner les preuves ainsi que re-entendre tout les témoins de cette affaire. C'est pourquoi vous vous retrouvez ici pour un nouvel interrogatoire.»

A - « Ma cliente répondra uniquement aux questions que vous souhaitez lui poser. Pas de test ou autres choses dans ce genre là. Veuillez aussi ne pas faire de spéculation,ma cliente a été innocenté jusqu'à preuve du contraire respectez ça. Il se retourne vers moi,si vous souhaitez ne pas répondre à certaines questions,c'est votre droit.»

J'hoche la tête.

Reste calme,tout ce passera pour le mieux. Jusqu'à maintenant tout à toujours bien marcher,alors autant continuer sur cette lancée la.

P - « Commençons donc,..veuillez m'expliquez ce qui s'est passé ce 13 décembre s'il vous plaît.»

B - « Je rentrais des cours,Jason était déjà à la maison. J'habitais pas avec lui,mais je passais le claire de mon temps là bas. Il attendait mon retour de la fac,on s'est disputées,il m'a reprocher plein de chose comme le faite d'avoir porter une jupe ce jour là. Il était très énerver et à essayer à plusieurs reprises de lever la main sur moi. Il m'a attraper les cheveux et m'a traîner à la cuisine.»

P - « C'est dans la cuisine que tout c'est passé? Pourriez vous me dire exactement ce qui a suivi par la suite,quel heure était-il?»

B - « Il était dans les alentours de 18h30,je m'en souviens parce que c'était habituellement à cette heure ci que j'arrivais chez lui après les cours. Dans la cuisine,il a prit le couteau et me l'à mis sous la gorge. Il-..»

P - « C'est à quel moment que vous avez pensez que ce couteau pourrais vous servir? Demande t-il.»

Me servir? C'est comme ça qu'il jugeait les choses? Que c'était voulu et que j'avais préparer mon coup? Je le regarde sans rien dire,choqué par ses propos.

A - « Ne répondez pas,c'est une spéculation. Procureur,je compte sur votre coopération,sinon ma cliente et moi serions dans le devoir de reporter cette interrogatoire.»

P - « C'est une simple question,répondez s'il vous plaît.»

B - « Je ne me suis pas poser la question,parce que cette pensée là ne m'est pas venu à l'idée dis-je.»

P - « Après l'acte,il a été écrit dans le rapport que vos empreintes on été retrouver au dessus de celle de monsieur LORE? Cela veut dire que vous aviez toucher le couteau après lui. Le couteau ne contient qu'une micro partie de vos empruntes,sur les deux mains de votre ex petit ami l'empreinte du couteau a été détecté,et sur la vôtre uniquement sur votre main droite. Mademoiselle JURIN? Je vais le répéter qu'une seule fois,aviez vous oui ou non,masquer un suicide?»