Chapitre 10

399 37 17
                                    

Après une (beaucoup trop) grande pause me revoilà ! Avant toute chose je tiens à remercier toutes les personnes qui ont lu et qui continue à lire cette petite histoire ainsi que toutes celles qui laissent un commentaire ou un favori. Je vous avais dit la fois dernière que je publierais le prochain chapitre quand j'aurais avancé dans l'histoire. Or, je n'ai pas avancé. Je n'arrive pas encore à trouver le temps d'écrire, mais cela ne devrait tarder. De plus, j'écris une autre histoire en parallèle ce qui complique encore plus les choses. Mais bon, trêve de bavardage voici (enfin) le nouveau chapitre. J'espère comme d'habitude qu'il vous plaira. 

________________________________________________________________________________ 

Cela faisait maintenant plus d'un mois que le cauchemars avait commencé. Il ne se passait pas un jour sans que le garçon ne se rappelle ce qu'il avait fait, ce qu'il avait dit ce jour-là. Cette journée où il avait enfin déclaré sa flamme à celui qu'il aimait. Ce moment où tous ses anciens coéquipiers avaient été là pour lui et l'avait aidé à faire le premier pas. Le bonheur, la joie, l'amour. La tête du garçon était remplie de ces émotions, celles qu'il pensait désormais perdues. Il avait pourtant eu l'agréable surprise de s'être trompé.

Il se trouvait désormais sur son lit au côté d'Aomine. La présence de son amant le rendait heureux. Il l'avait enfin retrouvé. Cependant, son esprit demeurait tourmenté. Il savait que cet instant de répit n'était pas éternel et qu'il suffisait d'une seconde pour qu'il s'envole.

Il laissait le bleu prendre possession de son corps, sentant ses lèvres chaudes sur son torse. Il voulait l'embrasser, le toucher. Il se sentait enfin prêt. Il se prépara à l'annoncer à son compagnon ou du moins à le lui faire comprendre lorsque ce dernier ce figea.

« Mais c'est quoi ce bordel! »

La voix d'Aomine le ramena brutalement à la réalité. Il regarda alors dans la même direction : Des feuilles. Une montagne de feuilles jonchait le sol. Il ne s'agissait pas d'une dizaine ni d'une vingtaine de feuilles blanches. Non le nombre s'élevait beaucoup plus haut et Kise le savait très bien puisqu'il les avait lui même disposé là. Quand ? Quand les avait il mises ici ? Pourquoi seul le prénom de son harceleur était écrit ? Pourquoi avait-il écrit ce nom ? Pourquoi ?

« Pourquoi ? » dit la voix tremblotante du blond avant qu'il ne se mette à crier. Aomine arriva à ressentir le désespoir de son petit ami et l'entoura immédiatement de ses bras les resserrant autour de sa taille.

« Kise... Kise je suis là. Calme toi. »

Il attendit que le garçon se calme avant de reprendre en tachant de garder une voix calme et rassurante.

« Kise, explique moi ce qu'il se passe. J'ai bien vu que quelque chose n'allait pas, mais je suis qu'un minable et j'ai pas réussi à t'aider. Je voulais vraiment le faire, je te le jure. »

Kise releva alors la tête. Son regard plongea dans celui d'Aomine et tout en gardant ce contact, une de ses mains vint se poser sur la joue du basané essuyant une larme.

« Tu ne peux pas m'aider. » Il se mit à son tour à pleurer « C'est ma faute, tu ne pouvais rien y faire. »

« Ta faute ? Mais de quoi est-ce que tu parles ? J'ai besoin de savoir Kise, j'ai besoin que tu me dises qu'est-ce qu'est Reus. »

Entendre ce prénom de la bouche d'Aomine fit trembler le corps de Kise. Il avait toujours eu conscience de ce qu'il lui arrivait, mais il n'avait jamais voulu impliquer ses amis et encore moins Aomine. Il savait qu'il aurait dû leur faire part de cette histoire dès l'instant où les messages de Reus avaient commencé à arriver, dès l'instant où il l'avait su.

Combien de temps ?  [Kuroko no basket]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant