Chapitre 15

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Bonsoir à tous ! Je poste enfin ce chapitre apres beaucoup trop de temps et j'en suis désolée. Mais j'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture et encore merci pour vos retours. 


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Encore agacé par le soudain revirement de situation, Haizaki continua de marcher en direction de la gare la plus proche. À intervalle régulier, il frappait dans un caillou ou dans tous autres éléments en espérant se calmer. Cependant, cela ne semblait avoir aucun effet, si ce n'est renforcer l'état dans lequel il se trouvait.

« Putain, j'te jure qu'il va entendre parler de moi. Il me conduit dans des endroits paumés au milieu de nul part et me lâche un : j'aimerais que tu observes Kise et que tu me préviennes si tu vois un truc anormal... Je t'en foutrais moi des trucs anormaux. Et dire que j'ai été assez con pour accepter. Moi qui pensais que Kise avait des emmerdes alors qu'au final il s'était juste isolé pour s'envoyer en l'air. Putain, mais c'est quoi leur problème ?! »

Il sentit sur son chemin plusieurs regards se tourner vers lui : « Tu m'étonnes que j'attire l'attention, j'suis en train de causer tout seul. »

Haizaki parvient néanmoins à faire baisser sa colère une fois arrivé à la gare. Il prit un billet de train en direction de Tokyo et en profita pour acheter de quoi se sustenter en patientant. Il lui restait environ une heure d'attente avant de pouvoir enfin laisser cette étrange situation derrière lui.

L'heure passa étonnement vite et il profita des quelques minutes restantes pour consulter rapidement le résultat des derniers matchs de basket. Un signal sonore annonça l'arrivée du train. De manière quasi-robotique l'ensemble des usagers se levèrent et se rangèrent les uns derrière les autres, attendant patiemment l'ouverture des portes. Haizaki se fondit lui aussi dans la masse et s'engouffra dans le compartiment. Au moment de s'asseoir, il se fit bousculer par une petite fille un peu trop enthousiaste à l'idée de prendre le train, ce qui suffit à l'ancien joueur pour qu'un air agacé se dessine à nouveau sur son visage. Cependant, il ne se contenta que d'un regard un peu noir avant de finalement se poser sur son siège. Ne sachant pas comment occuper son temps, il commença à balayer l'assistance du regard. Et bien, qu'il crut rêver, il aperçut des cheveux bleu nuit à l'avant du wagon. Il se leva brusquement et sans prendre le temps d'adapter son volume à la situation interpella le passager.

« Non mais putain qu'est ce que tu fous là Daiki ! »

                         1H30 plus tôt

Aomine, incapable d'intégrer complètement ce qu'il venait de se passer se mis à courir. Vite. De plus en plus vite. Il ne se retourna jamais, refusant ainsi d'affronter la réalité. Les battements de son cœur se mirent eux aussi à adopter un rythme effréné. Son souffle se raccourcit et bientôt, une sensation d'asphyxie le dévora. Pourtant, il ne s'arrêta pas, maintenant l'allure destructive qu'il s'était imposée.

Courir. Ne pas s'arrêter. Courir. Ne pas se retourner. Courir.

Ses pas s'enchaînèrent, chaque mètre parcouru semblait le détacher un peu plus de la réalité.

Courir. Courir. Courir.

Il ne pouvait cependant arrêter le flux constant de pensées. Il faiblit une seconde et se laissa envahir. Ses mouvements se désynchronisèrent et ne parvinrent pas à le soutenir lorsqu'une pierre glissa sous son pied.

Courir. Courir. Courir. S'écrouler.

Son corps bascula en avant attiré inévitablement par le sol. Aomine n'essaya pas de se relever. Il se contentant de fermer les yeux en espérant

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2021 ⏰

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