Le jour de la Toussaint, l'Église Catholique fête tous les saints, connus ou inconnus (ie tous ceux qui sont au paradis).
Le lendemain, le 2 novembre, on se souvient de tous les fidèles trépassés.
Quel étrange temps que celui de la Toussaint,
Où les cieux paraissent si proche de la terre,
Mais qui semblent avoir perdu toute leur lumière,
Laissant, de ses couleurs, le pays orphelin.
Alors l'homme réfléchit enfin à sa fin,
Arpentant tristement les glorieux cimetières.
Dans le silence, il se remémore ses pères
Et les interroge sur sa vie qui s'éteint.
On y dépose pieusement de précieux cierges
Aux multiples pétales d'azur, or ou vierges,
Qu'aucune pluie, qu'aucun vent n'éteindront jamais.
Mais hélas à l'écart, une croix effondrée,
Dernier vestige d'une tombe abandonnée,
Veille seule sur le malheureux et sa paix.
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Et j'entendis le murmure des Muses
PoesíaRecueil de poésies sans thème précis : - Des sublimes contraintes de la poésie : Introduction de ce recueil et des règles de poésie classique que je m'astreins à respecter ; - Les géants des landes : sonnet sur un microcosme breton ; - Forêt de flam...
