" deal contre deal"

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Ohh non pas lui qu'à même. Manqué plus que ça, maintenant je vais devoir passer la plupart du temps avec Ibrahim.

Ibrahim : enchanté madame Dia, un plaisir de vous revoir et de savoir que je serai votre professeur en quelque sorte.

Je ne réponds même pas et me retourne pour faire face à monsieur Alioune qui est très souriant. Il est l'air très gentil, je sais pas pourquoi mais je l'apprécie bien qu'à même.

M. Ndiaye: bon je vais vous laisser faire mieux connaissance. Je pars reprendre mon travail et Raby avant de rentrer, passes dans mon bureau

J'hoche la tête et il s'en va. J'entre et Ibrahim ferme la porte et vient s'asseoir en face de moi. Il n'arrête pas de me regarder et de sourire, je sens qu'il a déjà prévu quelque chose.

Ibrahim : tu sais quand monsieur Ndiaye m'a prévenu de ton visite j'étais tellement impatiente de te revoir.

Moi: moi non ! Sinon je savais pas que tu fesais des cours de comptabilité

Ibrahim: tu ne t'es jamais interressé à moi ma chère. Mais c'est pas trop tard ; le destin nous a de nouveau rapprocher.

Moi: bon et si on parlait de job? C'est mieux non

Il hoche la tête et souris. Il me demande de m'approcher de lui et il m'explique quelques petites choses concernant mon stage. Il est cool le seul problème c'est qu'il est obstiné. Ça a été toujours comme ça avec lui d'ailleurs. Des heures ont passé et il est temps pour moi de rentrer avant qu'il ne soit tard, déjà que je dois passer voir maman et Maréme.

Moi: au revoir Ibrahim, on se revoit demain alors

Ibrahim : à demain madame Dia

Je sors et il me suit jusque devant le bureau de Monsieur Ndiaye. Je toc et il me demande d'entrer.

Moi: monsieur j'y vais, à demain et surtout merci beaucoup !

M. Ndiaye : de rien ma fille c'est un plaisir pour moi de former une telle personne. Et aussi pourquoi ne pas organiser un dîner avec Abdel et même ta mère et ton père si tu veux ; j'aimerai bien les rencontrer.

Moi: banh j'en parlerai à ma mère mais enfet j'ai pas........du moins mon père........est...... comment dire.... décédé !

Je baisse les yeux et il se lève pour venir vers moi. Il prend ma main et lève ma tête.

M. Ndiaye : je suis désolé, ça doit être douleureux de perdre quelqu'un qu'on aime, moi j'en sais quelque chose d'ailleurs. Désormais, tu peux faire de moi ton père.

Je le regarde un moment et me jette dans ses bras. Je ressens ainsi une forte affection pour cette personne qui est censé être inconnu pour moi. Je ne veux pas me détacher de lui et je me demande pourquoi. Serais ce parceque j'ai jamais eu l'affection d'un père ? Mes larmes se mettent à couler et il me les essuient. Je le regarde un moment et m'éloigne. Je lui dis au revoir et sors de son bureau. Je descends et prends ma voiture pour aller voir maman. J'arrive dans le quartier et je gare ma voiture devant la maison de ma mère. Je sors et là deux femmes s'approchent de moi. L'une s'appelle Oumou et l'autre c'est Awa, enfet elles vivent dans ce quartier depuis des années et on se connait très bien. Je pars vers elles et leur donne la main.

Oumou: waouh mais Raby t'es devenu maigre deh! Khana sa seuy nékhoul?

Awa: Raby kay dafa wéré rék ! Toi tu as toujours été de bonne forme et même pas un mois de mariage tu es comme ça, je me demande si ton mari prend soin de toi

Je les regarde et je manque complètement de mots. Pourquoi faut il toujours que les gens s'occupent de la vie des autres ? Je suis très très perdu.

Raby Diabaté : Une Prisonnière ParfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant