Une histoire de fesses

Chapitre 1 : sa vie.

Dans la ville de Camberra en Australie, il faisait assez chaud de nuit comme de jour. Mais Sophia rose et ses 5 amants et amantes étaient en sueur à cause des ébats torrides qui duraient depuis maintenant 3 heures : 3 hommes pour 3 femmes, des fessiers qui claques, des cris et des gémissements s'entendant dans tous le quartier, des fellations, cunnilingus et toutes les postions du kamasoutra. Un lundi normale pour la jeune femme.

Après avoir jouis une vingtaine de fois en 3h, Sophia pris un verre sur son balcon avant de se débarrasser de sa chemise blanche légèrement transparente, de s'allonger sur le sol glacé et commença à se toucher longuement, doucement et pendant 10 petites minutes, avant d'aller se coucher.

Le lendemain, Sophia se rendis dans sa fac. Comme tous les matins elle se sentais affreusement fatigué et ses yeux asséchés lui rappelaient que tous les soirs depuis 7 ans, son sommeil était hanté par des larmes et des cauchemars. Mais elle faisait face. Elle se maquillait, affichait un doux sourire et prenait le chemin de la faculté littéraire. La jeune femme rejoignait ses amis au café « Le pain et la bougie ». Elle retrouva Angéline son ami très romantique, rêveuse et toujours positive. Marco son meilleur ami gay (et oui parfois le cliché fais partit de la vie réelle !) lui aussi blessé par la vie mais qui tentais de me mener sa vie comme le ferais un personnage de « Lalaland ». Enfin son ami Samuel qu'elle connait depuis deux ans et se comporte...comme le personnage de Tirso de Molina : « Dom Juan », soit comme un séducteur et un libertin (une personne n'ayant aucune lois et vivant sa vie comme elle l'entend). Elle prit place près de ses amis, et comme souvent, le sujet de ses nuits de folie fut mis sur la table. Ses amis ne comprenaient pas ... ils ne comprenaient pas le mal qui la dévorait de l'intérieur .. cette envie qui lui faisait vivre les pires supplices si elle ne se réalisait pas, et qui lui tordait les entrailles avant de revenir aussitôt lorsque l'acte aurait été commis ... cette faim insatiable qui lui gâchait la vie.
Cette fois ci, la martyre ne pu supporter les paroles et les jugements de ses proches. Elle quitta la table, laissant s'échapper des larmes au lieu de quelques mots.

Arrivée à la fac, les larmes avaient séchées et la vie avait repris son cour. Sophia avançait telle une étudiante ordinaire, un pas après l'autre, un Legé déhanché et le visage neutre. Néanmoins ses pensées, étaient celles d'une « folle », d'une « dérangé » ou encore d'une « chaudasse ». Voilà comment sa famille l'avait traité en apprenant son terrible secret.
La jeune fille repensait à hier soir : les mains, les cous, les lèvres...les cris et les gémissements...la chaleur, les corps et l'excitation...elle se remémorait tout. Comme toujours. Elle ne voulait en aucun cas oublier tous ces moments : alors, qu'ils aient été bon, doux, dur, violent, elle se les remémorait.

Quand une jeune fille ou un jeune homme passait et lui plaisait, elle s'imaginait au lit avec lui ou elle. Ou même avec eux.

Et oui, voilà le quotidien de Sophia Rose, cette jeune nymphomane rejetée de sa famille, jugée par ses amis et possédée par le sexe comme par le diable. Diable qui l'excitait beaucoup d'ailleurs, comme les anges en faite !!

...

Dernière heure de cours. Les tétons tendus. Les lèvres vaginales humides. Les lèvres rouges à force de les mordiller. La cambrure du dos prononcé, et le bassin gigotant à droite et à gauche : tous les signes étaient là. Sophia Rose avait terriblement envie de sexe, et cette dernière heure semblait s'éterniser. Elle sentait son string se tremper, minute par minute. Elle pouvait entendre les battements de son cœur s'accélérer petit à petit. Elle ne se concentrait plus sur les mots du professeur, mais sur sa respiration, sur les mouvements de ses doigts, de sa bouche, de son corps. Tout se ralentissait dans l'assemblé. Les mains écrivaient lentement. Les lèvres bougeaient délicatement. Tous ces corps semblaient effectuer une chorégraphie parfaite, rythmé par le son des allaitements, des battements de cœurs et des expirations. Sophia Rose fermait les yeux ... et pendant quelques instants, elle se sentait comme transporté par cette douce et paisible lenteur.

Jusqu'à ce que l'heure finale viennent la sortir de son monde pour l'enfermer dans la sombre et cruelle réalité. L'heure était fini. Elle allait rentrer chez elle.