Une histoire de fesses

Chapitre 4 : à l'aide ...

TW (mutilation)

« Je ne comprends ... je ne comprends pas ce qui cloche chez moi ... pourquoi est-ce que je me lace si vite ? je comprends pourquoi j'ai tant envie de séduire ... de vibrer en ne pensant qu'au sexe. Au fond de mon cœur, tout ce que je veux c'est être aimé et aimer en retour. Je veux ressentir ce grand amour dont on parle aux petites filles. Je veux connaitre ce prince charmant dont on m'a tant compté les aventures. Je voudrais, rien qu'une fois, être comme sur un nuage ... croiser son regard ... on s'avancerai l'un vers l'autre ... sa main caresserait délicatement mes cheveux et finirait sur ma joue, avant que ses lèvres ne donne un doux baisé aux miennes ... est-ce trop demandé ? peut être ... oui .. peut être que je n'ai pas le droit de gouter au véritable bonheur. »

Les jours passaient. Stéphane donnait toujours peu de nouvelles. Mais Sophia n'y prêtait aucune attention : elle était même soulagé de ne pas avoir à lui parler. Oui elle l'aimait seulement .. pas comme elle devrait l'aimer. Elle se sentait perdu, comme si elle ne savait plus qui elle était. Elle cherchait son identité si fort, que plus elle essayait plus elle se perdait. Jusqu'au jour où tout recommença.

Son envie de séduire, son besoin de frisson, son désir d'excitation la conduisait à séduire le premier venue. Et c'est ce qu'elle fit. Seulement cette fois voilà ... elle trompa son compagnon ...
La jeune fille s'en voulait terriblement ... elle en avait la boule au ventre ... comme si on lui comprimait l'estomac ... les poumons ... le cœur ... tout en lui enfonçant des larme tranchantes dans chacun de ses membres ...
la martyre aurait préféré mourir .. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit.

Un soir, après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, après s'être encore une fois demandé pourquoi elle pensait tant à ce garçon .. dont elle n'était pas amoureuse .. tout en se demandant ce qui l'avait poussé à commettre cet acte impardonnable ... elle prit une paire de ciseaux et les pointa vers son poignet droit. Alors que les larmes coulait toujours le long de ses joues, elle fixait son poigné « c'est sans doute la meilleure chose à faire ... je me fais du mal ... je fais du mal à ceux que j'aime ... je ne suis pas faite pour le bonheur .. je ne suis pas faite pour vivre ... » elle baissa les ciseaux, doucement, jusqu'à ce que la lame touche son poignet ... elle resta comme cela un moment .. à pleurer en fixant la lame ...
elle fini par le jeter et fondre en larme à nouveau ...

Elle n'y croyait plus ... elle n'arrivait même pas à mettre fin à son enfer ... alors qui pourrait le faire ? Comment se faisait-il qu'elle avait encore un peu d'espoir ...