VIII

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..... Dans le passé ......

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**** Balia Sangaré *****

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Le lendemain matin de bonheur je fus réveillé par les cris de femmes qui chantaient dehors . Tapant les mains , j'entendais mon prénom partout sans savoir le pourquoi quand ma belle mère en réalité sa marâtre ouvrit la porte pour rentrer et j'aperçus son fils derrière elle suivit de Niamah .

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Belle mère: (qui ne parlait malinké) Ma fille , tu as fait la fierté de tes parents , ta mère sera très contente. J'ai moi même envoyé des gens pour la chercher et la remercier de t'avoir si bien éduquer .

Moi: .

Belle mère: Quelle femme ne serait pas contente de savoir que sa fille s'est mariée vierge .

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Niamah déjà assise à côté de moi qui m'avait tendu une tasse de lait pour boire , je toussai puis regardai Diakité qui me fit un sourire avant de sortir .

Depuis quand j'étais vierge et d'où était venu ce sang , je n'écoutais plus rien plongée dans mes pensées .

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Belle mère : Balia tu as entendu ce que je viens de te dire ?

Moi: Non, excusez moi

Belle mère: Normalement tu dois sortir saluer tout le monde dehors, la famille est nombreuse tu sais.

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Me levant avec difficulté , j'avais l'impression que c'était ma première fois la douleur que je sentis était plus intense que ma première fois. Voyant mon état elle me demanda de rester me reposer.

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Belle mère : Niamah va t'aider, je vais t'apporter quelques herbes que je ferai frémir pour que tu les utilises. Ça te fera du bien. (sortit)

Niamah: Ça va aller ?

Moi: Hummm

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Je n'avais qu'une envie, pleurer de toutes mes forces en même temps je me demandais pourquoi Diakité avait fait une chose pareille et pourquoi mon père lui-même a dit que j'avais été violée sûrement pour garder sa bonne image comme toujours.

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Niamah : Je vais t'aider j'espère que tu t'y habitueras vite bien que pas facile enfin tu me comprends .

Moi: 🥺 Oui

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Niamah : (me tendant une boîte) Tiens

Moi: C'est quoi ?

Niamah : Du beurre de karité mélangé à de l'huile de coco , tu auras moins mal en l'utilisant.

Ton mari taille beaucoup trop grand le supporter n'est pas chose facile et c'est quelqu'un qui aime coucher donc il ne te laissera pas de répit je te préviens .

Moi: Oui

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Un peu plus tard il rentra me trouver dans la chambre. J'étais déjà habillé. Il y'en avait tellement, des vêtements Africain de tout genre, ce que je me demandais est-ce qu'il me fallait porter le voile vu que toutes ses femmes en portait . J'avais qu'à même attaché ma tête avec le foulard qui allait avec mon Complet .

Naïve ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant