Cartographie partielle de l'inconscient

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La narration, c'est la création d'une finalité. Lorsqu'une narration quelconque cesse, 𝓁'𝑜𝓃 est toujours au milieu, en tant que milieu.

- 𝒥'𝒶𝒾 𝒷𝑒𝓈𝑜𝒾𝓃 𝒹'𝓊𝓃 𝓅𝑒𝓊 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝒹𝑒 𝓉𝑒𝓂𝓅𝓈 -

N'y a-t-il pas une réflexion qui s'ouvre, un problème qui se produit de soi? Et devant la mort n'a-t-on pas toujours envie d'exiger un peu plus de temps (sauf dans le cas d'une ligne de fuite, elle est suicidaire par nature). Ne pas manquer, ne pas oublier, ne pas s'avouer n'être que de passage, et pourtant toujours en un silence serein n'être pas plus loin qu'au milieu. Et qu'advient-il de ce problème lorsque 𝓁'𝑜𝓃 s'en empare comme mode ou canal de désir-production? Est-ce là où se conçoit l'hégémonie pathologique du 𝒿𝒶𝓂𝒶𝒾𝓈 𝒶𝓈𝓈𝑒𝓏, qui ne fait que s'exponentialiser et s'amplifier? Pour éviter de se morfondre dans sa tangente folie?

Quelques peu d'idées déconcertantes suffisent
Quelque chose n'a rien de mise
Que faire d'élan de ce qui épuise?
Qu'avons-nous à nous reprocher si nous manquons?

L'étant-du-monde
L'étendue monde
Les temps du monde
L'étang du monde
Les tendus mondes

La similarité échoue; et les nuances passent entre les lignes.
Mais ce n'est qu'une façon de parler.

Éparse et partialités
L'oeuvre est toujours inachevée
JamaisAssezJamaisAssezJamaisAssezJamaisAssez
Incessante psychose du Projet grandiose;

Désormais, l'homme révolté
Abandonné du Grand horloger
Ne peut que se raconter;
Acceptant son apogée

Il n'y a de place, pauvre délaissé, que pour le Dernier.
À qui vas-tu te prononcer? Te raconter?
À qui? Pourquoi? Comment? Numéro de série? Adresse? Adressé? Spécialisation et spécialité, spéculations et Identité; Raconte, que 𝓁'𝑜𝓃 puisse cacher tes vérités, que 𝓁'𝑜𝓃 stagne aux sons projetés par le régime de signe dominant; l'indifférence et l'absence...
Le peuple manque : ça veut dire, même s'il est là, il ne l'est pas, parce qu'il n'y a plus d'horizon à regarder; qu'un trou noir que 𝓁'𝑜𝓃 admire machinalement, duquel toute idée est dévorée ou dévorante.

L'homme est l'animal raconteur.

Marcher sur les frontière, c'est être l'animal aux aguets;
Soyez animal, hurlez le mal;
Il n'y a plus d'ordre dans la coexistence des Pathos

De se fondre en toute chose... non pas d'appartenir, mais de fluctuer en d'innombrables devenirs à la fois; se peindre gris sur gris, comme dit Deleuze, et pourtant n'être que 𝓃𝓊𝒶𝓃𝒸𝑒,qu'𝑒𝓈𝓅é𝓇𝒶𝓃𝒸𝑒.

Dialogues Internés : tant que j'inspire, j'étouffes et j'écris.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant