Dans le monde Magique I: Harry et les potions? Une grande histoire d'ennuis

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Harry et les potions? Une grande histoire d'ennuis.


Severus savait. Il l'avait pressentit. Quelque chose, aujourd'hui, allait se passer. Et pas agréable du tout. Alors, encore plus cruel que d'habitude, il avait surveillé chacun des mouvements de ses cornichons inaptes, toute la journée. Et il avait réussi à arrêter bon nombre d'explosions, évitant l'infirmerie à tout ses élèves.

Mais peut-être était-ce car c'était sa dernière heure de cours, ou bien car il désespérait de voir réuni Draco Malfoy et Harry Potter ensemble dans la même pièce, pour le meilleur... mais surtout pour le pire. Quoi qu'il en sois, pendant une seconde -oh, juste une, une toute petite seconde- il avait légèrement baissé sa garde. Grave erreur. A peine le temps de voir son filleul lancer un OVNI dans, ont l'aura deviné, le chaudron du bigleux, que la potion explosa. Et d'en avoir trop fait toute la journée l'avait épuisé, rendant ses mouvements plus lents. Légèrement, certes, mais bien asser pour qu'il ai juste le temps de lever sa baguette mais pas celui de faire disparaître la mixture. Alors, il se retrouva avec le possesseur du chaudron éclaboussé de la tête aux pieds. Tous virent le professeur honni commençant à blanchir de rage. Harry, se tassant sur lui-même, tandit que Draco laissait échapper un sourire goguenard, attendit la punition qui ne tarderait pas à arriver. Et il avait raison, mais pas sur la personne auquel il s'attendait.

-Draco Malfoy. Susura le professeur Snape, d'une voix si glaciale et meurtrière que toute la classe frissonna de peur.

Draco perdit bien vite son sourire, et Harry soupira légèrement, soulagé. Il préférait mille fois ne pas avoir à subir les foudres de Snape. Surtout quand il avait l'air si en colère.

-J'espère pour toi que ce que tu viens de faire était la première fois. Je vais me faire le plaisir de te faire avaler du veritesarum pour le savoir. Et crois moi, la punition sera à la hauteur de ta bêtise. Ce n'est pas digne d'un Serpentart ce que tu viens de faire là. Il n'y a que les gamins immature qui font cela. Ce n'est pas ce que tu es, si?

A aucun moment il n'avait élevé la voix, glaçant de peur encore plus tout les élèves présents, qui n'auraient même pas penser à rire du Malfoy pour l'instant si tremblant de peur. A ce moment, personne n'aurait voulu, pour rien au monde, être à la place du Serpentart qui, lui, n'en menait vraiment pas large.

N'attendant aucune réponse de son élève, et aillant nettoyer la salle d'un coup de baguette juste avant de menacer Draco, il continua:

-Potter, à l'infirmerie avec moi.

Et pendant que l'appellé fit ce qu'il lui avait dit en courant presque hors de la salle, il fit une dernière menace à peine voilée:

-Retourner tous à vos places, et attendez moi. Il est certain que si vous ne pensez, ne serait-ce qu'à bouger ou parler tandit que je ne suis pas là, il vous arrivera de fâcheux problèmes.

Et tandis que quelques uns allait tourner de l'œil, tandis que d'autre se retenait à peine de ne pas se faire dessus, il partit dans son envolée de capes purement Snapienne.

Quand ils arrivèrent à l'infirmerie, Poppy Pomfresh les repéra tout de suite et leurs sauta dessus. Enfin, pas littéralement mais elle leurs jeta sort sur sort pour voir ce qu'ils avaient, tout en enguelant Severus de son incapacité à surveiller ses élèves.

-Poppy. L'arrêta t'il, toujours énervé.

Se fichant de ses états d'âme, elle les amena dans un des lit en tirant les rideaux, puis les déshabilla d'un sort. Harry rougit fortement, et cacha de ses mains son sexe, tandit que Snape, pas du tout pudique pour un sous -ce qui est étrange, vu les robes qu'il porte habituellement- se pinça l'arrête du nez avec ses longs doigts pâles, tandis qu'il tenait toujours sa baguette -l'objets, je vous vois les pervers- de l'autre mains, tenu près du corps.

Harry Potter et les contes des frères GrimmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant