Pris au piège !

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Mardi 22 Décembre, 1992.
Chers papa et maman,
Je vous écrit cette lettre sans savoir si vous parviendrez à la lire puisque je n'ai aucun moyen de vous l'envoyer actuellement.
Je suis piégé, condamné à finir mes jours avec ma jambe coincée par un arbre qui est tombé sur le sol au milieu de ma promenade après avoir trébuché. Je n'arrive pas à m'en sortir, j'ai beau crié à l'aide, mais aucune réponse en retour, sauf des hurlements de loups. J'ai donc dû me taire.
Il fait froid, il neige sans cesse que j'ai l'impression que je vais finir enterré. La nuit tombe, ça fait 3 heures que je suis coincé et que j'essaye de sortir de là ! Mais c'est sans espoirs.
J'ai encore des forces, je peux tenir la nuit même si je dors, je suis bien couvert et la neige va probablement s'arrêter. Je vais dormir.
Je vous aime tant.
Je vous embrasse.


Mercredi 23 Décembre, 1992.
Chers papa et maman,
J'ai pu tenir la nuit, mais je ne sens hélas plus ma jambe.
J'ai essayé à nouveau de crier au secours, mais personne ne m'entend.
J'ai de plus en plus froid, la neige s'est arrêtée merci Dieu.
Malgré l'arbre sur ma jambe, je regarde autour de moi si je trouve quelque chose pouvant m'aider à sortir de là. Et si je devais couper ma jambe ? Non, ce serait absurde, j'y tiendrais pas et les loups me trouveraient.
Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas si je vais tenir jusqu'à que ma jambe soit libérée.
Je commence à avoir faim. Je vais essayer toutes les solutions possibles pour me libérer.
Je vous embrasse.


Jeudi 24 Décembre, 1922.
Chers papa et maman,
C'est le réveillon de Noël si je ne me trompe pas.
J'ai peur, je crois qu'il y aura moins de chances que des villageois s'aventurent par ici aujourd'hui et demain. Les loups en profitent pour chasser librement. Que vais-je faire s'ils me trouvent ?
Il fait si froid, je ne sens plus ma jambe, j'ai tellement faim.
Je vous aime.


Vendredi 25 Décembre, 1922.
Chers papa et maman,
Je vous souhaite un Joyeux Noël et je sais que vous me le souhaitez aussi.
Des loups se sont montrés aujourd'hui, ils sont nombreux. Ils cherchent des proies.
Fort heureusement, la neige couvre mon odeur et moi-même.
Je me sens si faible, j'ai perdu mes forces. Je mange de la neige pour hydrater mon corps mais ma santé empire. Je ne vais pas tenir longtemps.
Je vous chéri.


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Fin du chapitre 2.
Prochain chapitre: Une rencontre inattendue

Mon ami le loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant