Des pressions accumulées et un stress presque constant

30 2 0
                                    

Dans cette partie, il s'agit de l'accumulation successive de plusieurs choses mais me font sentir extrêmement mal depuis quelques jours. Et je sens que ce n'est que le début des ennuis (ennui est un euphémisme).

Depuis quelque temps déjà, ce n'est pas que je galère en maths, mais je ne suis pas particulièrement excellente et c'est bien ça le problème. Je suis en Terminale S et travailler les matières scientifiques est primordiale cette année. J'ai des notes qui tournent principalement autours des 15. "Très bien" me diriez-vous. Le problème, c'est que la moyenne de classe est extrêmement élevée, et cela ne me met pas dans le top 5 des élèves, et c'est primordial aujourd'hui avec le site ParcoursSup. Il prend en compte le classement et non pas la moyenne. Si me me retrouve 12e sur les 23 de ma classe, ce n'est pas bien...cela me déprime d'autant plus...

Pour cela, ma mère me met la pression tous les jours pour ça. Et c'est ce que je redoute le plus lorsqu'on rend les copies. J'écoute les notes attentivement (oui parce que notre prof a l'habitude de dire les notes des autres à voix haute) et je regarde où je me situe à peu près. Je n'ai jamais été dans le top 3, et pour rentrer en prépa MPSI, c'est peu...

Du coup, une pression énorme se pose sur mes épaules au fur et à mesure. On me met la pression sur le 1er et 2eme trimestre et du coup je me mets encore plus la pression et j'y arrive encore moins... C'est vraiment dur mentalement pour moi...Sans compter qu'il y a autre chose à côté pour me déprimer encore plus...

Cette fois-ci, ça n'a rien à voir avec l'école en elle-même... enfin légèrement...Vous ne le savez probablement pas mais j'ai un petit ami, aujourd'hui ça fait exactement jour pour jour 9 mois qu'on est ensemble. 9 mois où...il ne s'est pas passé grand chose....Cela faisait depuis la Seconde que je voulais être avec lui mais je n'ai réussi à lui demander qu'en Première....
Nous sommes ensemble mais j'ai l'impression que peu de choses ont changé entre nous. On ne sort pas dehors ensemble pour faire des sorties, il n'y a pas tant de contact physique que ça entre nous...Bref, on ressemble plus à de très bons amis qu'à un réel couple. Pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque, au contraire. Même si c'était peu de fois, je lui ai déjà proposé plusieurs fois de faire des sorties, mais il n'a accepté qu'à de très rares exceptions....D'autant plus que tout ça me rend encore plus malheureuse que je ne le suis déjà à cause des cours...Il me manquait cette sensation qu'on soit vraiment ensemble, mais comment l'atteindre, ça je ne le sais toujours pas....Je pense que je "souffre" du fait qu'il ne soit pas vraiment là en tant que petit ami....J'en ai parlé à d'autres personnes, elles m'ont toutes répondues que je devais parler avec lui. C'est ce que j'ai et essayer de faire.
Alors que j'avais planifié mon discours soigneusement et qu'il ne restait que lui pour tout établir, il fallait qu'il ne puisse pas venir déjeuner avec moi. Il était le seule chose qui manquait, la seule chose qu'il fallait, la pire chose qui aurait pu m'arriver, et c'est arrivé . J'ai du manger seule, avec en plus mes pensées, mes paroles et la tristesse. J'étais allée manger chez le traiteur chinois de la ville, et pour manger sur place, il y a un énorme miroir devant soi. Alors pendant tout le repas, je m'étais regardée et j'étais presque pitoyable. J'avais les yeux gonflés et rouges, les larmes aux yeux, parce que ça faisait tellement longtemps que je voulais avoir cette discussion et elle n'a pas pu être faite parce qu'il n'était pas là.
Une fois à la bibliothèque, j'ai appelé un ami proche pour lui dire ce qu'il s'était passé. Il m'a dit "C'est quand même ironique qu'il soit pas là alors que c'est exactement ce que tu lui reproches.". J'ai pleuré une nouvelle fois. Ça me rendait tellement triste mais c'était la vérité et la réalité. Je ne m'étais presque jamais sentie aussi mal que ce jour là. J'étais censée lui en reparler plus tard.
J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai décidé de lui en parler à la pause déjeuner à l'école le mardi suivant. Mais encore une fois, comme une lâche, je n'ai pas pu...Je regardais nerveusement l'heure tourner et je n'ai rien fait....
Je lui ai finalement parlé après les cours, pour lui dire que j'avais l'impression qu'on était pas très proches et que je voudrais bien qu'on fasse quelque chose pour y remédier. Il m'a alors demandé "Alors quoi? Qui soit dans la mesure du possible." La chose la plus évidente était qu'on se voit en dehors des cours mais il a répondu que c'était impossible avec tout le travail qu'on avait. Je n'avais plus rien en réserve. Qu'est-ce qui pouvait possiblement nous rapprocher d'autre que de se voir? Oui, les contacts physique c'est quelque chose d'autre, mais de mon point de vue ça ressemblerait plutôt à un plan cul soft sur une longue durée et pas une vraie relation comme je le voudrais réellement, mais j'ai même pas été foutu de lui dire ce que je pensais réellement. La conversation c'est fini par des bégaiements de ma part et d'une simple bise...(ouais mon beau-père était à côté et l'embrasser pour la première fois alors qu'il était juste à côté c'est pas la meilleure idée du monde). Et je m'en veux pour ça. Je suis même pas foutu de lui dire ce que je ressens vraiment et je culpabilise pour ça, et je me sens faible pour ça. Tout ça m'affecte, j'en suis consciente aussi bien dans la vie de tous les jours que dans les cours, c'est juste que je ne le montre pas toujours...Très souvent en ce moment, je me retrouve à pleurer le soir seule dans mon lit pendant 1h, ce qui m'empêche de dormir....et je ressasse, encore et encore...Je ne dis rien à personne parce que je sais que peu m'écoute. Rien que tout à l'heure, j'ai éclaté en sanglot à cause de toute cette accumulation de problème.

D'habitude, j'appelle un ami proche de moi pour lui en parler et histoire de moins déprimer mais il n'a pas répondu. Donc ça m'a déprimé encore plus....Donc ça me conforte aussi dans l'idée que personne en a rien a foutre de moi et que si je disparais, ça serait pas une grande perte.

Tout ça pour dire qu'en plus d'être une incapable lâche même pas foutu de dire au garçon qu'elle aime ce qu'elle ressent réellement, ça affecte mon moral qui affecte également mes notes, qui affecte donc la pression que je me mets et qu'on me met sur le dos, et qui me fait sentir rejeter de tout. Le combo! Pourquoi vous croyez que j'ai autant envie de disparaître. Bah oui!
Et tout ça, ça me donne envie de faire des choses que je sais sont mals pour moi et mon corps. Mais c'est quelque chose non pas qui m'aide à sortir, mais qui atténue mes souffrances actuelles par le fait de faire quelque chose de grave.
Et oui, c'est pas beau, mais c'est la réalité des faits, et je n'y peux rien. Et confier ce que je ressens dans un espèce de journal de mauvaises passes pourrait m'aider à aller mieux. Peut-être.

La pression face aux étudesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant